Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

19 septembre 2013 : Poubelles : Un monde sans déchets

POUBELLES : UN MONDE SANS DÉCHETS ?
Ce soir 19 septembre 2013 à 22 h 15 dans
"Complément d'enquète" sur France 2

Nouveaux modes de consommation, collecte intelligente, tri sélectif, recyclage... avec un peu de discipline et d'ingéniosité, certaines villes comme San Francisco ont réduit de façon impressionnante la quantité de leurs ordures. Là-bas, une Française originaire d’Avignon est même devenue l’égérie des « Zero Waste ». Avec sa famille, elle réussit à vivre en ne produisant quasiment aucun déchets.
Pendant ce temps, la France piétine dans ses décharges et peine à remplir les objectifs du Grenelle de l'Environnement. Avec à peine un tiers de ses déchets recyclés ou valorisés, elle est à la traîne et fait figure de mauvais élève en Europe. C’est ce que dénonce un film, « Supertrash » de Martin Esposito, tourné dans l’enfer d’une décharge, et dont Complément d’enquête diffuse en exclusivité les premières images.
Pourquoi la France ne parvient-elle pas à recycler efficacement ? Comment réduire la quantité d'ordures produites ? Complément d'enquête a suivi nos déchets à la trace. Des décharges dignes d'un autre âge, du Sud de la France aux usines de retraitement qui ne fonctionnent pas, en passant par le « zéro déchet » américain, enquête au cœur de nos poubelles.
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Remarques :
Le Bassin d'Arcachon a opté pour le zéro "Incinérateur" ce choix, il est le fruit du combat mené en 2006 par Philippe Mora avec son association l'AVECICM et l'acceptation raisonnée prise par les élus au Bassin d'Arcachon.
Le choix de renoncer à l'incinération des déchets a permis d'orienter le traitement des déchets du Bassin d'Arcachon vers un tri sélectif efficace accompagné d'une décharge de déchets ultimes.

"RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORME"

09 septembre 2013 : L'Océan en voie d'épuisement

"L'Océan en voie d'épuisement"
Des scientifiques, des journaliste, des professionnels de la pêche témoignent.
Ce que l'on découvre dépasse l'entendement.
Ce film de Rupert Murray est aussi connu sous le titre :
«The End of the Line».
Durée : 1 heure 22 minutes

L’eau, les micro-organismes, le plancton, la vie sous-marine luxuriante et colorée. Symphonie de la vie aquatique. Derrière ces images paradisiaques sur lesquelles commence le film, il plane une ombre, celle du plus grand prédateur que l’océan ait jamais connu : L’Homme.
Basé sur le livre du journaliste Charles Clover “Surpêche : l’Océan en voie d’épuisement”, le film commence par nous présenter cet homme et sa méthode d’investigation. Comme tout citoyen, il va au restaurant et s’interroge depuis quelques temps sur la provenance du poisson affiché dans les menus. Il se trouve en effet, que de nombreuses espèces présentes dans nos assiettes, sont en voie d’extinction.
Il se pose alors la question suivante :
comment l’Homme a pu exploiter les océans au point de les épuiser ?
Le film parcourt le monde pour nous montrer que le problème est global. En ligne de mire, la pêche industrielle, qui génère des millions de dollars. Une pêche qui détruit tout, jusqu’aux pêcheurs locaux, condamnés à voir leur métier disparaître.
Retour également sur l’emblématique thon rouge, capturé au détroit de Gibraltar. Les industriels de la pêche ne respectent pas les quotas, pourtant généreux, mis en place par l’Union Européenne. Illégalement, ils vont jusqu’à dépêcher des avions pour repérer les bancs de poisson. Les gouvernements ferment les yeux devant ces pratiques pourtant illégales.
L’Homme, grâce à sa technologie, a d’ores et déjà remporté la guerre qu’il mène contre le poisson et l’océan. Une guerre qui pourrait bien se retourner contre lui s’il ne modifie pas rapidement son comportement.
CONCLUSION :
Bien ficelé, le documentaire “The end of the line” dénonce avant tout la pêche industrielle. Les conséquences de cet acharnement à vouloir pêcher à tout prix les espèces rares sont mondiales. Les espèces se raréfient, entraînant la disparition de la pêche traditionnelle locale.
Si vous êtes déjà sensibilisé au problème, le documentaire fera office de piqûre de rappel, apportant quelques éléments nouveaux. Pour les autres, il est temps de se pencher sur la question, et de découvrir ce film.
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La surpêche dans le Golf de Gascogne, il y a 36 ans…
A Biscarrosse en 1977, nous avions déjà dénoncé avec Roger Ducom, maire de Biscarrosse à l'époque et G. de La Tourasse pour la SEPANSO, la pêche pélagique dite "Pêches aux Bœufs" (1) qui fut autorisée par dérogation dans la zone côtière protégées des 3 milles marins qui est une zone maritime interdite à la pêche aux pélagiques. Cette dérogation fut accordée aux pêcheurs professionnels par l' administrateur des affaires maritimes d'Arcachon en place en 1975.
Ce fut grâce à l' article "Une seconde mer morte" voir en ( P.J ) du 17 juillet 1977 rédigé par Louis Dartigues, rédacteur en chef du Sud Ouest Dimanche qui nous a quitté en juin 2010, mais également suite à notre intervention au nom de la Fédération Française des Pêcheurs en Mer (FFPM) auprès de M. Herry administrateur des affaires maritimes nouvellement nommé à Arcachon.
Si la dérogation fut retirée très rapidement grâce à la réaction positive de M. Herry, les dégâts écologiques sur la faune marine furent considérables.
Les pêcheurs côtiers d'Arcachon ont aussi apporté leur contribution pour rejeter les pélagiques au-delà des 3 milles marins. Voir en ( P.J ) "Rejets des Pélagiques".
Aujourd'hui, une des raisons de la surpêche dans le golf de Gascogne, c'est le non respect de la période de fraie.
Soles et bars péchés en période de fraie


Réaction de Patrice Lucine, président de la Fédération Aquitaine des poissonniers :
« Tout pêcheur qui se respecte sait que seulement 10 % des œufs arrivent à maturité, le reste servant à nourrir la chaîne alimentaire… » Pas besoin d'estimer la ressource pour dénoncer le carnage...
Une recommandation :Si vous n'avez pas visionner le film de Rupert Murray, n'hésitez pas à le regarder, même fractionné et à le partager avec vos contacts. C'est Alarmant !





30 aout 2013 : Le livre 2012 du Nautisme en Aquitaine

Le livre 2012 du Nautisme en Aquitaine

Vous trouverez dans le "Livre 2012 du Nautisme en Aquitaine" pages 42 à 45, un excellent article avec photos sur la conférence-débat qui avait eu lieu au cinéma Atlantic de Biscarrosse-plage le 14 avril 2012 avec comme thème : "Les milieux Marins Aquitains"
Cette conférence-débat avait été organisée par le Comité de Vigilance de Biscarrosse, l'Office du Tourisme et la Ville de Biscarrosse avec la participation de :
- Iker Castège, docteur en biologie. Centre de la mer Biarritz
- Olivier Barrière, consultant en Environnement
- Bernard Mermod, réalisateur, ancien journaliste de la TSR Genève -Suisse
Tous nos remerciements à M. José Cervera, président de l'association "Les Editions Net-France.fr" et Editeur du site http://www.naviguerenaquitaine.com/ pour son précieux soutien au Comité de Vigilance de Biscarrosse.

12 aout 2013 : les Recommandations de l'ANSES



 

- NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS -
POURQUOI MOINS DE POISSONS DANS NOTRE ASSIETTE ?
 Consommation de poissons et exposition au méthylmercure
 
Source :
Recommandations publiées le 07 juillet 2013
A haute dose, le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l'homme en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance. La consommation de poisson constitue la principale source d'exposition alimentaire de l'homme au méthylmercure. Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons, l’Agence a évalué les risques liés à cette substance afin de déterminer des fréquences de consommation de poisson sans risque pour la santé à cet égard.
 
Mercure, méthylmercure, qu'est-ce que c'est ?
Le mercure est un métal présent naturellement à l'état de traces dans l'environnement. Essentiellement rejeté par l'écorce terrestre dans l'air, il se disperse ensuite dans les sols, les eaux et les sédiments. Il se diffuse aussi dans la nature du fait des rejets engendrés par les activités humaines : exploitation minière, métallurgie, transformation de pâte à papier, combustion des déchets et des combustibles fossiles en particulier. Très volatil sous sa forme élémentaire, c'est à la suite de transformations chimiques que le mercure devient toxique et facilement absorbable par l’organisme (bioaccumulable). Présent à de faibles concentrations dans l'eau ou les sédiments sous sa forme méthylée, appelée méthylmercure, il peut se concentrer très fortement dans les organismes aquatiques, sa teneur tendant à s'élever au fil de la chaîne alimentaire, à chaque fois qu'une espèce en mange une autre.
 
Pourquoi l’Agence travaille-t-elle sur cette substance ?
A haute dose, le méthylmercure est toxique pour le système nerveux central de l'homme, en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance. Cette substance peut ainsi provoquer des troubles comportementaux légers ou des retards de développement chez les enfants exposés in utero ou après la naissance, même en l'absence de signes toxiques chez la mère.
 
La consommation de poisson constitue la principale source d'exposition alimentaire de l'homme au méthylmercure.
 
Le niveau de contamination des poissons varie selon les espèces. Il a tendance à être plus élevé chez celles qui se situent en haut de la chaîne alimentaire (les grands prédateurs)
 
Que recommande l'Agence ?
Pour l'ensemble de la population, l'Anses estime que la consommation de poissons ne présente pas de risque pour la santé au regard du risque lié au méthylmercure. En effet, l'apport de la population en méthylmercure est inférieur à la dose journalière tolérable(1) définie par l'Organisation mondiale de la santé.
Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons (acides gras essentiels, protéines, vitamines, minéraux et oligoéléments), l'Agence recommande :
a) de consommer du poisson deux fois par semaine dont les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, anchois, truite fumée, hareng…)
b) de diversifier les espèces de poissons consommées.  

Pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants en bas âge (moins de 30 mois), l'Agence recommande de prendre des précautions particulières.
a) éviter à titre de précaution de consommer les poissons les plus contaminés : requins, lamproies, espadons, marlins (proche de l'espadon) et sikis (variété de requin )
b) limiter la consommation de poissons susceptibles d'être fortement contaminés(2) à 150 g par semaine pour les femmes enceintes et allaitantes et à 60 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois.
1) La dose journalière tolérable est la quantité de substance qui peut être quotidiennement ingérée par le consommateur sans effets néfastes pour sa santé.
(2) baudroies ou lottes, loup de l'Atlantique, bonite, anguille et civelle, empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée, grenadier , flétan de l'Atlantique, cardine, mulet, brochet, palomète, capelan de Méditerranée, pailona commun, raies, grande sébaste, voilier de l'Atlantique, sabre argent et sabre noir , dorade, pageot, escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent, esturgeon, thon…
 
AUTRES ARTICLES SUR LE SUJET ;
 
 

02 août 2013 : 93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides


93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides
"COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE"
Chiffres & statistiques n° 436 - juillet 2013
La présence de pesticides dans les cours d’eau en France en 2011 est généralisée, avec plus de 90 % des points de mesure touchés. Cette contamination est principalement due à des herbicides en France métropolitaine et à des insecticides en outre-mer. Les substances les plus quantifiées en France sont bien souvent les mêmes d’une année sur l’autre. Si les pesticides ne sont pas source de dépassements importants des normes fixées par la Directive cadre sur l’eau (DCE) dans les cours d’eau, les concentrations de certains d’entre eux sont toutefois préoccupantes car en hausse. Certains pesticides, utilisés de longue date et interdits aujourd’hui, persistent dans l’environnement et sont à l’origine d’une partie de la contamination actuelle


93% des cours d’eau uniquement à cause des pesticides, et on ne parle pas des résidus médicamenteux, des micropolluants et autres contaminants…
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Article du Sud Ouest du 24 juillet 2013
Par SudOuest.fr avec AFP : Les cours d'eau des grandes régions agricoles du Sud-Ouest, du Nord et du Bassin parisien sont les plus touchés

Le Sud-Ouest est l'une des régions dont les cours d'eau sont les plus contaminés aux pesticides, selon le Commissariat général au Développement durable (archives Hélène Arzeno)
"La contamination des cours d'eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer", écrit le Commissariat général au Développement durable dans une note "indicateurs et indices" datée du 22 juillet.
Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le Sud-Ouest de la France, mais aussi le Nord, le Bassin parisien, l'amont du Rhône et la Martinique.
"Seuls 7% des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensives", soit le quart sud-est de la France et l'Auvergne, écrit le Commissariat.
En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques (découpage géographique par bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l'eau est jugée "impropre à la consommation humaine.
En Outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil. Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le Nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l'eau est "impropre à la fabrication d'eau potable".
Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.
Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d'eau, et en 2011, quatre de l'ensemble des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgrammes, notamment la nappe de Beauce (région parisienne) ou dans le Vaucluse.
En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, "le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre", écrit le Commissariat général au Développement durable. La situation est bien moins bonne en Outre-mer et notamment en Martinique où 70% des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.

A lire aussi :
Hélène Budzinski : « Des molécules par centaines» http://www.sudouest.fr/2013/05/19/des-molecules-par-centaines-1057943-4778.php
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Remarques :
- Les stations d'épurations actuelles, y compris celles de Biganos et de La Teste construite en 2007, ne traitent pas les micropolluants et les résidus médicamenteux
- 80 % de la pollution marine est d'origine terrestre
- Si l'Océan a le pouvoir de dispersion, il n'a pas celui d'épuration.
- La moule filtre l’eau et se nourrit d’algues planctoniques qu’elle capte dans ses branchies. 
Elle filtre entre 0,5 et 5 l d’eau de mer par heure
- l' huître est un animal filtreur, elle se nourrit essentiellement de petites particules (plancton).
Elle filtre en moyenne 10 à 15 litres d'eau par heure

19 juillet 2013 : La faute sur mer

"LA FAUTE SUR MER"
Nettoyage différencié des plages

LA COMMUNE DE LA FAUTE-SUR-MER S'EST ENGAGÉE DEPUIS 2009 À NE PLUS UTILISER D'ENGINS MÉCANIQUES POUR LE NETTOYAGE DES PLAGES.

Depuis 2009, en partenariat avec l'Association Rivages de France, le Conservatoire du Littoral, le Parc Interrégional du Marais Poitevin et NATURA 2000, la commune s'engage sur une période de 5 ans pour un nettoyage raisonné de ses plages.
Le nettoyage mécanique est remplacé par un nettoyage manuel sur les plages.
Voir le diaporama "Expérience d'un nettoyage différencié des plages "
Cet excellent diaporama retrace les engagements de la commune de "La Faute-sur-Mer"concernant :
- Les enjeux environnementaux
- Les espèces à protéger
- Les acteurs et associations intervenants sur le site
- L'organisation du nettoyage manuel
-Les enjeux liés aux laisses de mer
- L'information du public
- Les réactions du public
- Bilan de la première année : a) Sur l'aspect écologique ; b) Sur l'aspect économique ( comparaison des dépenses entre le nettoyage manuel et le nettoyage mécanique)
- Convention Natura 2000
- Bilan et actions sur les années 2010-2011-2012
- Les objectifs pour les années à venir

Pour votre information, des panneaux explicatifs sont posés à l'entrée des plages, des dépliants sont à votre disposition à l'office du Tourisme et à la mairie.Ils vous renseigneront sur l'enjeu de cette démarche écologique. L'agent de communication : Interpeller le public sur la plage (mission réussie)
 

Source : http://www.lafautesurmer.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-51.html
- Présentation du programme trait bleu : http://programmetraitbleu.org/

Remerciements à Madame Marie PILLOT ( www.wision.info ) pour nous avoir communiqué ces précieuses informations.

01 juillet 2013: Landes, Côte d'Argent

"LANDES, CÔTE D'ARGENT"

Une émission présentée par Éric Perrin - Réalisation : Michel Toutain
Diffusée le samedi 22 juin 2013 à 16 h 30
Publié par Christophe Roux

Eric Perrin : Journaliste, présentateur, il sillonne l’Aquitaine pendant 15 ans pour France 2 puis rejoint France 3 Aquitaine pour produire et présenter des émissions de découvertes.
La plage et les dunes
- En compagnie d’Hervé Thomas,(1) naturaliste, nous découvrons la plage comme on ne le voit jamais. D’où vient ce sable, comment les dunes se forment elles, y a t’il une vie dans ce « désert » ? Au sommet de la dune, Bertrand Duport de l’Office National des Forêts, nous explique que ce paysage n’a rien de naturel, qu’il est le fruit de la volonté des hommes qui au 19 ième siècle décidèrent de fixer ces envahissantes dunes.
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Le Lac de Sanguinet et son musée d'archéologie sublacustre
- Puis nous partons vers le lac de Sanguinet, en compagnie d’André Tartas, de Guillaume Parpaite et des bénévoles du CRESS qui depuis 30 ans explorent les eaux sous marines du lac. Surprise : plus on plonge profond, plus on remonte le temps en découvrant sous la vase des témoignages des occupations humaines. A 5 mètres : les restes d’un temple gallo romain. Plus loin des sites de l’âge du fer, du bronze et même des pirogues dont les plus anciennes ont 3500 ans
Bernard Dubos : biscarrossais, membre du CRESS, artisan du nouveau concept du musée.
Photo Francis Nin du Sud Ouest Landes
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Le Lac de Biscarrosse et le musée de l'hydravation
- Nous quittons les eaux pour les airs. Apres un survol en avion piloté par Jean Luc Langeard d’Aquitaine Hydravion au dessus des eaux turquoise de l’océan, nous nous posons sur un autre lac, celui de Biscarrosse. Car ce village résinier des Landes de Gascogne, que rien ne prédestinait à l’industrie aéronautique, fut choisi en 1930 par Pierre-Georges Latécoère comme lieu de montage et d’essai des plus grands hydravions français. Sylvie Berges, directrice du musée de l’hydraviation nous emmène sur les traces de Mermoz, Saint Exupéry, Guillaumet.
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Le courant d'huchet
- Plus au sud, changement d’univers. Apres avoir traversé le lac de Léon, Cyril Graux, batelier nous fait découvrir les mystères du Courant d’Huchet, la petite « amazonie landaise ». Enfin, François Faure, conservateur de la Réserve Naturelle, nous emmène sur la partie du Courant où les touristes ne vont jamais. Destination : l’Océan.
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Remarques :
A) "Hervé Thomas, (1) professeur de sciences de la vie et de la terre, est entomologiste et naturaliste depuis son plus jeune âge. Ancien président de la Société linnéenne de Bordeaux, il collabore à des études faunistiques sur les insectes pour le compte de l'Office national des forêts et du Parc naturel régional des Landes de Gascogne. Ce livre doit beaucoup à la contribution photographique de Jean-Jacques Milan, naturaliste, auteur de nombreux clichés
Étude en 2009 quantitative de l'impact du nettoyage des plages en Gironde (SO France) sur les zoocénoses d’arthropodes des laisses de mer
Résumé : L’Office National des Forêts (ONF) a mis en place, en 2006 et 2007, un protocole d’étude des arthropodes présents sur les plages de deux communes littorales de Gironde, afin d’évaluer, dans trois secteurs sur chaque site, l’impact de trois types de ramassage des laisses de mers et des bois flottés, et ce à différentes périodes de l’année. Il s’agissait de comparer les résultats de prospections et récoltes, toujours effectuées pendant la même journée, dans des secteurs où le ramassage est entièrement mécanique (cribleuses), entièrement sélectif (manuel), ou encore mixte (mécanique en haute saison, manuel le reste de l’année).
Les résultats, certes prévisibles et attendus, sont toutefois inquiétants :
ILs démontrent clairement l'impact du nettoyage mécanique sur la raréfaction ou la disparition de nombreuses espèces inféodées à ces biotopes très particuliers que sont les hauts de plage.
Référence : Bull. Soc. Linn. Bordeaux, Tome 144, (N.S.) n° 37 (3) 2009 : 311-328"
B) L'écosystème marin de la "laisse de mer" est également concerné :
Pour comprendre, visionner ce petit film pédagogique réalisé par l'Ifremer:

25 juin 2013 : Un porte-conteneurs géant en perdition dans la mer d'Oman

Un porte-conteneurs géant en perdition en mer d’Oman
Le vendredi 21 juin 2013 à 18h 43 par Marine Jobert Mer et océan
Le porte-conteneurs, sur le point de se rompre en 2 morceaux.
DR
Extrait :Sa coque s’est brisée en deux lors d’un coup de tabac. C’était le 17 juin dernier et depuis, les deux parties du MOL Comfort –qui transportait l’équivalent de 8.000 conteneurs standards et faisait route de Singapour vers Djeddah (Arabie saoudite)- dérivent en mer d’Oman, l’une des plus fréquentées au monde. Une patrouille en partance des Emirats arabes unis devrait arriver sur les lieux le 24 juin. Les 26 membres d’équipage ont été évacués. La composition de la cargaison, dont une partie est tombée à la mer, n’a pas été rendue publique. «La rupture d’un navire quasiment neuf entré en exploitation en 2008 confirme la fragilité de ces géants des mers et justifie une fois de plus les inquiétudes des experts après de sévères événements comme celui du MSC Flaminia l’été 2012», pointe Robin des bois. L’association écologiste rappelle que près de 600 porte-conteneurs d’une capacité d’emport au moins...

20 juin 2013 : Retour sur la Conférence-Débat "La forêt landaise"

RETOUR SUR LA CONFERENCE-DEBAT : "LA FORÊT LANDAISE" 
Organisée par le Comité de Vigilance de Biscarrosse, l'Office du Tourisme et la Ville de Biscarrosse ; le 18 mai 2013 au Centre Culturel l'Arcanson à Biscarrosse-ville

- Avec Hervé Delrieu de FGL :
Les Sentiments de Gérard Napias, Jacques Hazera, Gilles Granereau, François Claveirole et Bernard d'Antin de Vaillac sur le site:http://www.frequencegrandslacs.fr/actualites.php journal du 29 mai 2013
- Avec Thierry Lazo, sur Born-TV dans la rubrique : Ecologie http://born-tv.fr/index.php?video=ComiteDeVigilance2013ok
Vous trouverez un résumé vidéo sur la présentation de chaque intervenant.
Thierry Lazo a remis à la disposition du Comité de Vigilance de Biscarrosse l'enregistrement complet de la conférence sous forme de DVD.
Tierry Lazo en plein tournage

Vous trouverez un article de presse:
- Dans le Sud Ouest Landes : Forêtde quoi débattre
- Dans Le Courrier Français : La forêt landaise en débat
- Dans La Dépêche du Bassin de cette semaine : Le gemmage, entre patrimoine et business…
Alain Dudon, président du Comité de Vigilance de Biscarrosse

Les conférenciers
Gérard Napias, président des Entrepreneurs de Travaux Forestiers Aquitains
avec Hervé Delrieux

Visionner le film-vidéo de 14 mn : "Entrepreneurs de Travaux Forestiers, un vrai métier" :
Bruno Lafon, président du syndicat des sylviculteurs du Sud Ouest, maire de Biganos.

Gilles Granereau, Office National des Forêts (ONF - Natura 2000)

François Claveirole, Office National des Forêts ( ONF )

Jacques Hazera, expert forestier en sylviculture

Olivier Segouin, directeur "Domaine et Patrimoine"

Claude Courau, ancien gemmeur avec son nouveau procédé

Tout savoir sur la démarche de Claude Courau : http://www.littoral33.com/gemmage5.htm
France 3 Aquitaine, a réalisé un reportage sur la relance du gemmage avec une intervention de Claude Courau et Olivier Segouin le 09 juin 2013 dans le 19/20 (à partir des 15 mn) : http://aquitaine.france3.fr/emissions/jt-1920-aquitaine
L'équipe reportage de France3 Aquitaine

Tous les intervenants sur le plateau avec Hervé Delrieu