Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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vendredi 29 janvier 2016

Non, la planète "TERRE" n'est pas en danger…


"Certaines personnes croient que nous détruisons la Planète. Cette croyance est un symptôme de l’orgueil démesuré de l’homme, de son “complexe de Dieu”. Nous avons abusé de notre pouvoir en nous détruisant nous même.
Même si nous choisissons d’abuser de notre pouvoir en nous détruisant nous même, ma mère la Terre survivra.
Elle se guérira même si cela lui prend plusieurs milliers d’années pour se débarrasser de la saleté et des ravages de l’histoire humaine, ce n’est finalement qu’un temps très court à l’échelle de la vie de la planète Terre"
Message des "Amérindiens du Lakota"
A visionner sur :  
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Irrespirable
 Les villes au bord de l’asphyxie ?
rediffusion le mardi 16 février à 8h55 (91 min)

 

Directement en cliquant sur  :


 De Paris à Pékin, la pollution atmosphérique fait déjà des millions de morts par an. Un documentaire important, qui cartographie ses plus graves méfaits à travers le monde.
Les récents débats sur le réchauffement climatique ont quelque peu éclipsé une tragédie aux conséquences immédiates : la pollution atmosphérique. Cette tueuse de masse est responsable de 7 millions de morts prématurées par an dans le monde, et d’un nombre incalculable de maladies. Chauffage urbain, transports routiers et rejets industriels contribuent à saturer l’air des métropoles de gaz et de particules fines si toxiques que les scientifiques parlent d’“airpocalypse” en devenir.
La Chine et l’Inde, par exemple, sont en alerte sanitaire permanente. Une crise d’autant plus complexe que la pollution se déplace et ignore les frontières…
Nanoparticules et alerte maximale
Enquête d’une portée internationale, Irrespirable… dresse le bilan de santé d’une planète malade de ses excès, avec toute la rigueur requise par la gravité de la situation. Le documentaire s’attache à expliquer très clairement les différentes formes de pollution à travers les continents et leurs répercussions sanitaires, avec notamment les effets moins connus des pesticides émettant des particules déportées par les vents… vers les villes. À ce versant pédagogique répond un volet pratique, la journaliste et réalisatrice Delphine Prunault consignant certaines astuces pour échapper à l’asphyxie – notamment à Paris. S’interrogeant sur le manque de courage de certains élus, le documentaire évite le catastrophisme sans appel, mais recense les prises de conscience, qu’elles soient scientifiques ou politiques.
À São Paulo, où un labo multiplie les autopsies, comme à Grenoble, où est étudié l’impact des émanations sur la natalité, le savoir progresse. Et les initiatives vertueuses se multiplient : Mexico et Londres ont su réduire leur dangerosité grâce à des mesures de circulation drastiques, quand Berlin reste la pionnière d’une politique verte d’envergure. Autant d’actions dessinant les contours d’un paysage mondial contrasté, entre laisser-faire coupable et initiatives prometteuses.
 
 
© Scientifilms

 
 

 

 

mercredi 27 janvier 2016


DES PÊCHEURS POUR LA PROTECTION DES RIVIERES


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"Quand les pêcheurs se mobilisent pour les rivières"


Ce film de Philippe Laforge produit par la Maison wallonne de la pêche asbl présente une diversité d'actions réalisées par les Fédérations et Sociétés de pêche pour préserver et restaurer les milieux aquatiques ainsi que sensibiliser le public et notamment les jeunes à l'importance de ces milieux.

La Maison wallonne de la pêche est une structure professionnelle animée par du personnel disposant de compétences spécifiques dans des domaines variés : administratif, juridique, scientifique, technique… afin d’apporter un soutien logistique aux Fédérations et sociétés de pêcheurs et pour remplir les différentes missions confiées à l’asbl telles que la promotion d’une pêche respectueuse de l’environnement, la formation et l’information des pêcheurs, l’éducation des jeunes par l’intermédiaire de la promotion et la coordination des écoles de pêche, la protection et la restauration des milieux aquatiques, la lutte contre les pollutions du milieu aquatique…

En outre, l’association répond, dans la mesure de ses moyens, aux sollicitations de l’Administration wallonne, du Gouvernement wallon et du Cabinet du Ministre ayant la pêche dans ses attributions.

Photo DR Philippe Laforge présente les matériels et techniques de filmage, dans l'eau  Photo dr
Source :  Veille Eau [contact=veille-eau.com@mail76.atl161.mcsv.net]; de la part de; Veille Eau [contact@veille-eau.com]
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"Rivières Sauvages" présente :
La France compte plus de 500.000 kms de cours d'eau
En France, il reste actuellement moins de 1 % de rivières que l’on peut encore considérer comme « sauvages ».
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Si ces deux  films concernent en premier lieu  les pêcheurs de rivières, lacs ou fleuves, ils concernent également les pêcheurs responsables du bord de mer.
 
Sachant que 80 % de la pollution marine est d'origine terrestre.
 
Bien cordialement
René Capo
 

mardi 19 janvier 2016


Un recyclage des déchets à 100 % ?
 
 C'est possible !

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Un chalenge à relever :
Celui de la ville de San Francisco :
"Sans déchets pour 2020"

David laisse une note aux résidents qui ont fait des erreurs de tri dans leurs poubelles
© RF/ Anne-Laure Barral

 Un reportage-vidéo de "Francetvinfo" présenté par Julian Bugier avec l'envoyée spéciale à San Francisco Anne- Charlotte Hinet.
 A VISIONNER :  http://www.francetvinfo.fr/etats-unis-san-francisco-une-ville-multi-ecologique_663109.html

Exemple : San Francisco (Etats-Unis), une ville 100 % propre. Là-bas, rien ne se perd et tout se transforme.

Face à la baie de San Francisco, l'heure de rush a commencé dans ce restaurant haut de gamme. 800 repas servis par jour, et une règle absolue ici: tout ou presque est recyclable et compostable.

Ici, on a la poubelle classique, mais aussi la corbeille de compost, et celle de recyclage est de ce côté.

Zéro gâchis, surtout pour les restes de nourriture dans les assiettes. Pas question d'en perdre une miette, alors, du chef au commis, c'est devenu un réflexe.

Ces gobelets sont fabriqués avec des matières compostables. On peut donc à notre tour les composter.

Ces restes de nourriture ne vont pas à la poubelle. lls sont broyés, réduits en bouillie avant une deuxième vie. A San Francisco, 5.000 restaurants et hôtels ont adopté ce système. Zéro déchet en 2020, c'est l'objectif que la ville s'est fixé, il y a plus de 10 ans. Pari ambitieux, déjà presque rempli. 80% des déchets produits ici sont recyclés ou compostés. La ville a pris des mesures drastiques pour y arriver.

Depuis 2009, c'est la loi, tous les habitants de San Francisco sont obligés de recycler et composter tous leurs déchets. Chaque habitation a trois poubelles: une verte pour le compostage, une bleue pour le recyclage et une noire pour tous les autres déchets. La ville effectue régulièrement des contrôles. Après 3 avertissements, les habitants qui ne jouent pas le jeu, risquent une amende pouvant aller jusqu'à 800 euros.

A une heure de route de San Francisco, voici où se joue l'essentiel du programme "Zéro déchet". Une déchetterie pas comme les autres qui fait du compostage à échelle industrielle. 600 tonnes de déchets organiques produits par San Francisco, sont déversés ici chaque jour: la nourriture, les cartons, les plantes, qui ne finiront pas dans une décharge, mais sur cette chaîne de tri.

On retire tout ce qui est à base de plastique. Si un particulier fait une erreur, en mettant du plastique par exemple dans la poubelle de compostage, on le retire afin que ce qui passe au broyeur soit 100% organique. Il faut que tout soit compostable.

Ce qui en ressort sera broyé, humidifié, puis réduit à un compost, presque aussi fin que du sable.

On laisse maintenant les microbes faire leur travail, pour que le compost puisse devenir fertile.

Cercle vertueux, car l'objectif est de pouvoir le réutiliser, pour l'agriculture par exemple. Pour faire pousser ses vignes, Bob Cannard, viticuleur de la Napa Valley n'utilise que du compost. Il se fait régulièrement livré directement depuis la déchetterie.

On en met une pelle sous chaque pied de vigne. 'C3 apporte quoi.

Les plantes sont mieux nourries. C'est plein de nutriments. Regardez la taille de ces jeunes pousses. Ils sont en bonne santé.

Il a donc réussi à produire un vin qui s'exporte dans le monde, grâce à des restes de nourriture. Ne rien gâcher, tout réutiliser. Aux Etats-Unis, le pays générant le plus de déchets au monde, Sans Francisco fait figure d'exception et de modèle. 200 villes américaines ont déjà décidé de suivre la même route.

C'est avec les poubelles des 5000 restaurants de la ville que San Francisco a démarré sa politique de gestion des déchets   © RF/ Anne-Laure Barral

mardi 12 janvier 2016


CONTRE LE REJET DES BOUES ROUGES DANS LA MER MÉDITERRANÉE

Merci d'apporter votre soutien au combat que mène le professeur Henry Augier,  expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature avec l'Union Calanques Local et le Collectif Littoral contre les rejets des liquides massifs d'effluents toxiques, chimiques et radioactifs en mer Méditerranée.

 Pétition contre les boues rouges

(La pétition continue jusqu'a fin janvier 2016)

Rejets en mer, 50 ans de trop mais pas 6 ans de plus !

Jeudi 31 décembre 2015
Le premier ministre donne l'ordre au préfet des bouches du Rhône d'autoriser l'usine d'alumine de Gardane à rejeter encore pendant 6 ans ses déchets toxiques en mer.

Nous sommes indignés devant un tel passage en force de la loi.
Aucun intérêt financier, industriel ou chantage à l'emploi ne justifie ce mépris pour la mer et la population du littoral.
Nous le savions déjà mais le constat est cruel : l'impuissance des élus n'a d'égal que notre légitimité à défendre nous même notre santé, notre environnement et le capital marin à livrer à nos enfants.
Les médias et les ténors fabriquent leur littérature, d'autre doivent protéger leur avenir.
Les associations et les particuliers signataires demandent l’arrêt total des rejets industriels épais et liquides de l’usine de fabrication d’alumine de Gardanne, qui se déversent dans le canyon de Cassidaigne,  à 7 km au large de Cassis et qui engendrent une pollution intolérable dans la partie marine du Parc National des Calanques : Un total de 1660 signatures ont été imprimées et apportées le 25 septembre dernier à Monsieur Ferrara, Président de la commission d'enquête.
En inscrivant votre signature, vous pouvez également renseigner votre n° de téléphone portable pour être directement informé par SMS des messages urgents que les collectifs littoral pourraient diffuser sur le sujet.  
Voir la vidéo du court métrage de la réunion publique organisée par les collectifs littoral le 23 septembre 2015 à Marseille /Luminy
- Parce que depuis 49 ans l’entreprise ALTEO (anciennement Péchiney) rejette ses boues rouges dans ce canyon sous-marin et qu’elle DEVAIT arrêter cette nuisance le 31 décembre 2015. Elle a investi dans l’installation de "filtres-presses" pour la fabrication de « galettes » de « bauxaline » et nous demandons qu'elle poursuive ce traitement par la dépollution des eaux qui en sortent, de façon à arrêter définitivement tout rejet en mer. Les techniques existent et ont fait leurs preuves. Leur coût n’est pas exorbitant pour un groupe d’envergure internationale.
- Parce qu’il serait intolérable que l’autorisation de rejets de liquides chimiques en cœur marin d’un Parc national soit donnée au risque de faire jurisprudence pour les autres espaces protégés.
- Parce qu’on cherche à nous tromper : au lieu de l'arrêt promis des boues rouges fin décembre 2015, on nous propose une prolongation pendant 6 ans des rejets liquides chimiques ne respectant pas les normes de la convention de Barcelone de 1998, concernant des éléments toxiques : arsenic (17 fois les normes), sélénium, aluminium, fer, titane, plomb, thorium et uranium (radioactifs), mercure, cadmium, chrome, dont certains sont des métaux qu'il sera bientôt préférable de récupérer.
- Parce que ces rejets, qui diffusent déjà largement dans les eaux du Parc national jusqu'à la cote et les plages, auront un impact désastreux sur le plancton, la faune et la flore marines, empoisonneront la mer dans laquelle nous nous baignons et les poissons que nous mangeons.
- Parce que la méditerranée est une mer fermée qui devient une poubelle !
- Parce qu’on ne fait pas de chantage à l’emploi industriel au détriment de la nature, surtout quand l'emploi des pêcheurs artisanaux est menacé et l'économie de toute une région plus largement,
- Parce que le recyclage de l'eau est maintenant une priorité.
 

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Réaction de pêcheurs courageux, responsables et  lucides :

ça existe à La Ciotat…

(Ne pas manquer de visionner l'intervention de Gérard Carrodano)
Ils attendent un rendez-vous avec Ségolène Royal, pour exprimer leur colère : Malgré le traité de Barcelone qui interdit tout rejet polluant dans les parcs naturels nationaux, l'usine Altéo de Gardanne, a été autorisée fin octobre à prolonger le déversement de ses boues rouges dans la fosse Cassidaine.
Gérard Carrodano Président de la Prud'homie des pêcheurs de La Ciotat

 




 

jeudi 7 janvier 2016

ANNÉE DE LA TRANSPARENCE ? 
"Tous mes vœux de Bonheur , de Joie et de Santé
à chacune et chacun d'entre vous »
 
       Merci à tous ceux qui " agissent " et apportent ainsi leur contribution à la préservation de notre environnement : élus, scientifiques, journalistes, organismes d'état ou privés, associations ou tous simplement citoyennes ou citoyens.
 
 Souhaitons que 2016 soit une année où le devenir de notre  environnement bénéficiera plus que jamais d’une information toujours plus transparente, d’actions plus volontaristes encore, de décisions plus courageuses afin qu’une prise de conscience individuelle et collective assure aux générations futures un avenir serein dans un monde où vivre heureux sera tout simplement possible ! 
 René Capo

lundi 4 janvier 2016


Disparition d’André Duport, défenseur des océans.


Article de Lucile Barros, journaliste du Sud Ouest du 31 12 2015

André Duport, grand défenseur de la mer et de la côte Atlantique.
PHOTO ARCHIVES ADREMCA © 
 
André Duport, président d'honneur et membre fondateur de l'Adremca (Association pour la défense, la recherche et les études marines de la côte d'Aquitaine), officier des Palmes académiques, chevalier de l'ordre national du Mérite, est décédé la semaine dernière. René Capo, secrétaire de l'Adremca, tient à rendre hommage au travail remarquable qu'il a réalisé en participant à la création à Arcachon en 1979 de cette association.


Le récif du Porto
L'association a créé à Mimizan le premier grand récif artificiel sous-marin de la côte d'Aquitaine, appelé « le récif du Porto », qui gît par 25 mètres de fond. Ce récif a été commencé en 1990, avec l'utilisation de pneus qui sont ensuite remplacés par des blocs de bétons.
En 1998, André Duport installe à Biscarrosse une exposition de l'Adremca qui recevra toutes les classes de la ville.

Entre 1999 et 2000, il participe à la lutte contre le déversement des boues portuaires toxiques d'Arcachon dans le courant côtier Nord-Sud vers Biscarrosse, notamment par le biais d'un billet d'humeur intitulé « La mer assassinée » qui était collé sur les cabanes ostréicoles d'Arcachon et par le soutien qu'il a apporté à René Capo dans ce dossier. Une manifestation est organisée en septembre 2000 avec la Ville de Biscarrosse, l'Adremca, Surfrider, Bisca-Surf et Le Poulp, association biscarrossaise. En janvier 2001, les déversements sont interdits par le préfet Christian Frémont.
René Capo regrette qu'avec le départ d'André Duport de la présidence, l'Adremca ait perdu son âme. André Duport a été une très forte personnalité, au sens des responsabilités très affirmé, qui a contribué à faire prendre conscience de la fragilité des milieux aquatiques.
L.B
Source  : http://www.sudouest.fr/2015/12/31/disparition-d-andre-duport-defenseur-des-oceans-2230832-2733.php
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LA MER ASSASSINÉE…

 Ce "Billet d'humeur" d'André Duport a été affiché en septembre 2000 en grand format sur les cabanes ostréicoles des ports du Bassin d'Arcachon par René Ariscon, ostréiculteur bien connu du Bassin d'Arcachon et du Comité de Vigilance de Biscarrosse, suite au clapage en mer en face du Wharf de La Salie des vases portuaires toxiques du port d'Arcachon.
 


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Création de l'ADREMCA.

Article d'archive du Sud Ouest  datant du 27 12 1979,
 
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L'Exposition de l'ADREMCA fut visitée par toutes les classes des écoles de Biscarrosse
du lundi 23 au jeudi 26 mars 1998