Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mardi 26 mars 2019



Collecte de déchets le 23 mars 2019 plage du Vivier à Biscarrosse


A droite Jean-Marc Vigneaux, coordonnateur du  Comité de Vigilance de Biscarrosse à la tache..

Bonjour à vous,
Pour info.
JMarc.

Jean Marc Vigneaux coordonnateur du comité de vigilance.

Ce samedi 23 mars, la plage du Vivier fait peau neuve.
A la faveur d’un bel après-midi printanier, le comité de vigilance environnement de Biscarrosse renouvelait cette année de 13 h 45 à 16 la collecte de déchets sur la plage du vivier.
Dès 12 h 30 une trentaine de personnes partageaient un pique-nique sur le site, en haut de plage.  

Sur un linéaire de côte de près de 3 km entre la limite nord des Landes et la plage Nord, 1,5 tonne d’objets en tout genre ont été collectés sur le pied de dune.
Macro et micros déchets essentiellement en plastiques ont remplis en moins de 3h la benne disposée à cet effet. Pour épargner une  liste trop longue seront cités :
Les  micros déchets de plastiques, cotons tiges, fragments, billes de styrène et polystyrène.
Improprement appelés larmes de sirènes ces derniers, dont la taille par méprise facilite l’ingestion par les oiseaux et les animaux marins. S’en suit outre l’intoxication de la chaine du vivant,  la  mort trop fréquente  de l’animal par obstruction des voies  digestives.
Concernant les macros déchets,  les filets et casiers de pêche constituent la part la plus difficile à collecter, suivent les emballages, bidons et bouteilles plastiques dont le volume représente plus de la moitié de la collecte.
Dans les objets incongrus, nous citerons, des morceaux stratifiés d’embarcations, de panneaux d’isolation, de frigos, fragments de bouées, tubes de néons, chaussures, bottes…
Des munitions et éléments de cartoucherie dont bourres de chasse, douilles et balles de guerre, 10 k d’éclats d’obus. Un obus de mortier non utilisé a requis l’intervention de démineurs sur place après signalement aux forces de l’ordre.
L’origine de ces objets ne peut être précisée la plus part du temps, les inscriptions lisibles montrent des provenances françaises autant qu’espagnoles, anglo-saxonnes, hollandaises, les caisses de bateaux de pêche sont clairement identifiables, elles portent le nom du bateau et de son port d’attache, ça vient de partout...
Les courants et les vents du golfe de Gascogne prennent soin de mixer les déchets dont une part provient des rejets de navires. L’ensemble des fleuves côtiers par lesquels transitent le ruissèlement pluvial et les rejets de station d’épurations. Les cotons tiges et les billes de styrènes en énorme quantité sont l’expression de l’imperfection des systèmes de filtration passés et actuels. 
Les plages elles- mêmes lors des érosions côtières hivernales relarguent à la mer les déchets piégés en pied de dune par transport éolien de sable au cours des années précédant les phases d’érosion.

Ce samedi, le travail effectué au-delà de l’impressionnante mobilisation et engagement trouve sa pleine justification : tous les déchets récoltés ne se retrouveront plus sur la plage.

Le comité de vigilance de Biscarrosse tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants, qui selon les mots du conseil départemental se sont investis pour le littoral, un espace commun en partage :
Merci à la municipalité de Biscarrosse, au département des Landes, aux partenaires de l’opération, le Lou Bisca Surf Club, les culs blancs, Surf Rider et aux autres associations qui se sont jointes à nous en faveur de la plage du Vivier.
Merci aux 283 personnes et familles inscrites sur place, aux anonymes qui se sont mobilisés.
Merci pour les efforts et les sourires.
Merci aux Culs-Blancs et tout particulièrement au Boc pour le gouter et les boissons, pour le vin chaud c’est lou Bisca Surf Club.
Merci à tout ceux qui ont relayé l’information sur l’évènement et ainsi contribué à son succès

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« ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN »

-        Notons la participation active d’élus (es) du Conseil Municipal de Biscarrosse aux cotés des associations avec également la toute nouvelle association biscarrossaise « ZERO DECHET », sa présidente Marjorie Brogniez avec sa dynamique et joyeuse équipe.

-         Bien entendu FGL était présent avec Hervé Delrieu comme toujours lorsqu’il s’agit de défendre notre environnement.
Ecouter son reportage en cliquant sur :  https://www.frequencegrandslacs.fr/actu-4035-du-25-03-19-Pl…


REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE





Bertrand Fosse – Jean Jacques Pillorger - Philippe

                                                         Kamel Demane  

      Philippe Prévost dit «  Bocuse » - Hervé Delrieu  - Jean-Marc Vigneaux

Hervé Delrieu – Hélène Larrezet – René Capo

          Andy Miot avec l’ONF


Bravo et merci à cette jeune bénévole très motivée 


Sylvain Revez
                      

      

Le produit de moins 3 heures de ramassage…

 




vendredi 22 mars 2019


JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU
22 mars 2019

Cette année l’ONU a choisi le thème 
« ne laisser personne de coté »

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LES AGENCES DE L’EAU

Ensemble, faire de l’eau une ressource d’avenir

Mars 2019 c’est aussi le 4ème mois de la campagne «En immersion», consacré à la solidarité internationale autour de l’eau



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En 2010 l’ONU reconnait que l’accès à des installations sanitaires de qualité est un droit humain.
 L’EAU EST UN DROIT FONDAMENTAL

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 Le Comité de Vigilance de Biscarrosse avait abordé ce grave problème des eaux usées d’où  dépend en partie la qualité de nos eaux potables à l’occasion des 2 conférences-débats qui ont eut lieu à Biscarrosse :

Le  28 juin 2014 :  L'impact des micropolluants sur la santé humaine et les enjeux pour l'épuration


Le 14 avril 2018 : Les eaux usées au cœur du débat


mardi 19 mars 2019

Le club de surf se mouille pour la nature
Bertrand Fosse et Christian Walther, secrétaire adjoint, devant les locaux du Lou Bisca.
PHOTO S. L.

Lire l’article de  Sandra Lacoste, journaliste à Sud Ouest sur : https://www.sudouest.fr/2019/03/19/le-club-de-surf-se-mouille-pour-la-nature-5910169-3307.php
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Le littoral, un espace commun à respecter

Le comité de vigilance environnement de Biscarrosse en partenariat avec :
La municipalité de Biscarrosse, le département des Landes, le Lou Bisca Surf Club, Surf Rider, les culs blancs,

Organisent

Le samedi 23 mars de 13 h à 16 h, une collecte/inventaire des déchets sur la plage.

Plage du Vivier

- Objectif sur le linéaire de collecte : localiser, quantifier et inventorier si possible la nature et l’origine des objets collectés.
Le bois et ses débris ne seront pas pris en compte.

- les personnes se rendront sur place à partir du parking du Vivier.

- 12 h, en fonction des conditions météos, les participants qui le souhaitent pourront contribuer à un pique-nique en partage.


- 13 h 45, briefing, distribution des sacs  et des  gants. 

- 16 h- 17h, l’association des Culs-Blancs vous proposera une boisson chaude en clôture et débriefing du ramassage. ( Amener vos verres des fêtes de la plage pour éviter les plastiques jetables).


lundi 11 mars 2019


Trop nombreux, trop pollueurs, trop consommateurs... où allons-nous ?


CHEZ VOTRE LIBRAIRE EN MARS 2019

La dégradation des conditions de vie sur Terre et l’épuisement des ressources ont atteint un tel degré de gravité pour l’avenir de l’homme qu’il faut, sans tarder, envisager une solution plus efficace que celle de doper l’économie à outrance.

Il est indispensable de trouver des substituts aux ressources, de forcer l’application du développement durable ou de décroître.

Cette démarche n’est pas facile ; elle passe par la régulation des naissances, la mise au service d’intérêts communs de notre technologie, l’assainissement de nos finances et la condamnation de leurs dérives, ainsi que le bouleversement de nos méthodes de gouvernance.

Certes, cette voie est dérangeante, voire révolutionnaire ; elle se heurte à de nombreux tabous, à des croyances, notamment religieuses, à des puissances industrielles, financières et politiques, à des  habitudes, au monde capitaliste basé uniquement sur les profits, et peut-être même à la nature de l’homme.

Mais elle est pourtant la seule voie possible pour éviter l’effondrement de notre civilisation. Voilà la responsabilité de chacun, dans nos vies personnelles comme dans nos responsabilités sociales.

Il y a urgence, mais notre société en prend-elle la mesure ?

Professeur Henry Augier

Docteur d’État, maître de conférences honoraire, professeur honoraire à l’École nationale des travaux publics de l’État, Henry Augier était à la tête d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des nuisances et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature. Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique consacrés aux dangers majeurs qui nous menacent. Président de l’Union calanques littoral, Henry Augier a toujours été à la pointe des combats pour la sauvegarde des calanques qui ont conduit à la création du parc national.

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Le Comité de Vigilance de Biscarrosse, l’Office de Tourisme & la Ville de Biscarrosse  avaient invité au cinéma ATLANTIC de Biscarrosse-plage le professeur Henry Augier pour intervenir au cours de la Conférence-débat sur le thème suivant :

« Le point sur les pollutions en mer »

Le SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon)  était représenté à cette conférence-débat par Michel Sammarcelli, son président et Sabine Jeandenand, la directrice.

Le professeur Henry Augier avec Robert Refeyton, membre du Comité de Vigilance de Biscarrosse au retour d’une visite du Wharf de La Salie.






René Capo

( Merci d’assurer une très large diffusion )

vendredi 1 mars 2019


Mollo sur le cabillaud ? 


A été diffusé le dimanche 20/01/19
sur

FRANCE 5

Mollo sur le cabillaud : le poisson gonflé à l’eau et au phosphate, ça n’est pas une Fake News


Dans ce document, France 5 révèle que le poisson préféré des Français, dont la pêche est désormais totalement industrielle, est gonflé à l’eau et subit des injections de phosphates en Chine. Ces injections rendent le poisson plus lourd, donc plus cher. Ce poisson n’en est plus un. Il y serait également injecté du E451, un additif alimentaire de la famille des phosphates autorisé dans l’Union européenne. Sa consommation excessive pourrait provoquer des maladies rénales et cardiovasculaires
Autre scandale écologique et économique validé par des autorités qui vous parlent ensuite emprunte carbone, réchauffement climatique et culpabilisation écologique : pêché en Norvège, le cabillaud part ensuite en Chine pour des raisons d’économie de main d’oeuvre, avant d’être vendu en France.
Les industriels criminels qui mettent ce système en oeuvre – qui s’enrichissent sur votre dos comme sur celui de ceux qu’ils exploitent dans des pays où la main d’oeuvre est sous payée – ne sont jamais inquiétés.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
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Pour plus d’informations :
Sur France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/capture-d-ecrans/capture-d-ecrans-22-janvier-2019

La Norvège fournit une grande partie des importations françaises. Mais là-bas aussi, le poisson est menacé de surexploitation.

Accords de pêche bilatéraux avec les pays non membres de l'UE dont la Norvège


 



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Commentaires :

Ces poissons font ainsi 15.000 kilomètres aller-retour pour réaliser des économies sur la main-d’œuvre avant de se retrouver dans nos assiettes.

Que faire devant ce sentiment de ras-le-bol pour ne pas être pris pour un c.. et refuser de manger cette m…e   ?

Soit :
- On pousse un grand coup de gueule appuyé par de gros jurons pour bien marquer sa colère…
- On partage avec sa famille et ses amis son indignation.
- Et surtout « ON BOYCOTTE CE POISSON !!!!!!! »

Nous avons un pouvoir Celui de consommer ou pas !

Il faut en parler aux enfants…leur expliquer  qu’il existe des êtres humains qui se comportent comme des voyous, sans aucun scrupule pour mettre en danger la santé humaine…

Une question : cette eau chinoise injectée dans la chair du Cabillaud est-elle de qualité ? C’est sans doute une eau douteuse qu’ils nous font payer au prix du kg de Cabillaud…

Ces industriels criminels qui mettent ce système en oeuvre – et qui s’enrichissent sur notre dos comme sur celui de ceux qu’ils exploitent dans des pays où la main d’oeuvre est exploitée – ne sont jamais inquiétés.

Ce problème concernant le Cabillaud, n’est pas un cas unique…

La Norvège reconnaît que son saumon est dangereux pour la santé


Vivement les tribunaux pour ECOCIDE.    Ils ne devraient pas manquer de boulot…

René Capo