Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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samedi 31 octobre 2015


Le  jeune Hollandais de 21 ans Boyan Slat


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"Un gamin idéaliste au secours des océans"

Bonjour,
vous trouverez dans le SUD-OUEST du 27 octobre 2015 un article du journaliste Arnauld BERNARD qui évoque l'action mené par un jeune hollandais de 21 ans nommé Boyan Slat qui veut nettoyer les océans…
Lire l'article :  http://www.sudouest.fr/2015/10/27/un-gamin-idealiste-au-secours-des-oceans-2166613-706.php

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Son projet ne parait pas réalisable, compte tenu de l'immensité des océans, des grandes profondeurs, des forts courants, de l'étendu et de la complexité du problème.

Car ce sont des millions de tonnes de plastiques enfouis depuis de trop nombreuses années dans les fonds marins qui sont devenus pour certains des microparticules mélangé au phytoplancton et qui sont ingérés par les poissons.
De nombreuses études le confirment :
- http://renecapo.blogspot.fr/2013/09/info-comite-de-vigilance-collectif_5176.html
- http://www.maxisciences.com/plastique/comment-la-pollution-plastique-des-oceans-introduit-des-toxines-dans-nos-assiettes_art31413.html

Par contre si le jeune Boyan Slat est un exemple, c'est aussi un symbole qui devrait faire prendre conscience au grand public d'une pollution marine qui menace à terme l'humanité.

Merci au jeune Boyan Slat pour son combat, tout en étant conscient de la réalité d'une tache impossible à accomplir car ce problème est devenu aujourd'hui planétaire du fait de l'inconscience humaine.

Nous avions dans un article datant du 13 mai 1977 avec M. Coloby, journaliste du SUD-OUEST dénoncé la présence des plastiques sur les plages Landaises. C'était il y a 38 ans.
Nous avions même dans l'article utilisé le mot de fléau !  (Vous trouverez plus bas une copie de l'article)

Ni les organismes scientifiques, ni les pouvoirs publics, ni les pêcheurs professionnels, ni la société civile, personne n'a bougé !

Nous connaissons aujourd'hui les résultats avec un 7 ème continent et une pollution marine planétaire irréversible…

René Capo


 

 

jeudi 22 octobre 2015

Pierre RABHI,
essayiste, philosophe, agriculteur biologiste, romancier et poète français
Pierre RABHI face à Jean-Jacques BOURDIN
 Jean-Jacques BOURDIN a reçu Pierre RABHI, philosophe et essayiste, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, le vendredi 16 octobre 2015 :

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L'Agroécologie, une éthique de vie

Entretien avec Jacques Caplat
Pierre Rabhi
Sophie Rabhi
Jacques Caplat

Depuis près de cinquante ans, Pierre RABHI en est persuadé : c’est en nous reconnectant à la terre qui nous nourrit, en prenant le temps de comprendre le miracle qui transforme une graine en de multiples fruits, que nous trouverons les ressources nécessaires pour construire une société véritablement intelligente et pérenne.
Car, selon lui, l’agriculture tient la place centrale de nos organisations humaines. Elle conditionne non seulement notre capacité à nous nourrir et donc à survivre, mais également la possibilité d’élaborer nos cultures et toutes les activités qui constituent nos sociétés.
Or, nous sommes aujourd’hui face à un choix. Continuons-nous à favoriser l’agriculture industrielle, responsable de près de 70 % des destructions écologiques sur la planète et de la disparition de millions de petits paysans ? Ou prenons-nous le tournant de l’agroécologie qui, selon nombre d’experts, permettrait de nourrir sainement l’humanité tout en régénérant les écosystèmes ?
Pierre RABHI, un des pionniers de l’agroécologie, met les choses au point dans un dialogue passionnant avec Jacques CAPLAT, chercheur et agronome. À la fois scientifique, politique et philosophique, cet ouvrage éclaire la relation entre l’être humain et la nature, et propose des solutions à mettre en oeuvre par tous.
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La puissance de la modération
Un article rédigé par ecolopop / 13 juil 2015
 
Toujours modéré dans l'excès, ou plutôt excessif dans la modération ? Voilà le sujet du prochain ouvrage philosophique de Pierre RABHI à paraître en octobre prochain aux éditions FRAGMENTS
Au moment même où la question du bouleversement climatique prend toute son ampleur, ce florilège de citations de Pierre RABHI offre un saisissant aperçu de sa pensée visionnaire.
Plus de trois cents citations extraites de ses écrits et de ses nombreuses conférences ou entretiens viennent ainsi mettre en lumière les grandes lignes de son message et un texte introductif inédit sur la
«puissance de la modération», qu’il défend de longue date, vient préciser l’évolution de sa pensée.
Hymne au Vivant, critique de la modernité et appel à la fédération des consciences : chacune des phrases du penseur agroécologiste résonne comme un éclat de vérité prémonitoire.

Un livre qui s’adresse autant aux lecteurs déjà conquis par l’œuvre et la plume de Pierre Rabhi, qu’à ceux qui souhaiteraient en découvrir la singulière sagesse.
«Apprenons à découvrir la puissance et la beauté de la modération, chantée par les sages de tous les temps. Il ne s’agit pas de régresser ou de manquer, mais au contraire, d’assurer notre subsistance et de vivre dans l’équilibre et l’harmonie.»
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"L’industrialisation de l’agriculture, avec l’usage massif d’engrais chimiques, de pesticides et de semences hybrides et la mécanisation excessive, a porté gravement atteinte à la terre nourricière et à la culture paysanne"
 
"Ne pouvant produire sans détruire, l’humanité s’expose à des famines sans précédent"
Pour mieux connaitre Pierre RABHI :
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LE DESASTRE DE L'AGRICULTURE INTENSIVE
Claude BOURGUIGNON, ingénieur agronome et docteur es sciences en microbiologie
A lire également :  
 
 
 

 

samedi 17 octobre 2015

Bouillie bordelaise :
gare à la toxicité du cuivre pour les écosystèmes

Le 8 novembre 2014 par Clémentine Desfemmes
Les jardiniers connaissent tous la bouillie bordelaise, ce fameux produit bleu qu'on voit beaucoup dans les vignes. Efficace contre bon nombre de maladies, facile à trouver, elle est même tolérée en bio. Cependant, elle est de plus en plus décriée, car le cuivre qu'elle contient est toxique pour l'environnement...

La bouillie bordelaise, un produit de traitement extrêmement répandu


La bouillie bordelaise est un produit de traitement, à base de chaux et de sulfate de cuivre, qui se présente sous la forme d'une poudre bleue que l'on dilue dans de l'eau ; on vaporise ensuite la solution sur les végétaux. Efficace, elle est très utilisée pour lutter contre les maladies cryptogamiques, c'est-à-dire causées par des champignons, ainsi que contre certaines maladies bactériennes. Arbres fruitiers, vigne, tomates, pommes de terre : au verger, au potager, en arboriculture, en viticulture, la bouillie bordelaise est partout ! Peut-être avez-vous déjà été étonné de l'étrange couleur bleu turquoise qu'arborent certains murs contre lesquels on a cultivé de la vigne ? Ce bleu, c'est celui du sulfate de cuivre.

Bouillie bordelaise - Mathias Pocobi / wikimedia.org
 

Un traitement toléré en bio, mais qui fait débat

Ce fongicide minéral est toléré en agriculture biologique, avec une dose maximale moyenne autorisée de 6 kg de cuivre par hectare et par an. Mais pourquoi dit-on "toléré" et non tout simplement "autorisé" ? Parce que la bouillie bordelaise, et plus précisément le cuivre qu'elle contient (20% de cuivre dans la poudre), est toxique. Moins que les fongicides de synthèse, certes, mais toxique tout de même. Fongicide, bactéricide, algicide : le cuivre de la bouillie bordelaise n'est pas innocent. Tout produit de traitement, y compris celui que l'on dit "bio" ou "naturel", est un produit nocif !

Il y a quelques années, il a même été question d'interdire la bouillie bordelaise en France (dans d'autres pays d'Europe, c'est déjà le cas), mais le projet a été abandonné. Pourtant, il n'y a pas de fumée sans feu : que reproche-t-on donc à cette fameuse substance bleue ?

Paquet de bouillie bordelaise et pulvérisateur à main - X.G. / Gerbeaud.com
 


Accumulation du cuivre dans les sols et dans l'eau

Si le cuivre est, à très faible dose, un oligo-élément indispensable à la vie, à des doses plus élevées, il présente une action toxique importante pour l'environnement. Car le principal problème, c'est que le cuivre est un produit non biodégradable : il s'accumule et finit par atteindre des teneurs toxiques, notamment dans les sols, mais aussi, après lessivage par l'eau de pluie et transport par l'eau de ruissellement, dans les eaux des rivières et les sédiments.

On imagine sans peine que dans le cas de traitements massifs et répétés, durant des années, sur une même parcelle agricole ou viticole, les pollutions locales puissent être importantes. C'est vrai à grande échelle, en arboriculture et en viticulture, mais ça l'est aussi dans les jardins d'agrément !

Vigne et raisins traités à la bouillie bordelaise - la fattina / flickr.comVigne

Toxicité du cuivre pour les écosystèmes
 
Toxique pour le sol

Pour commencer, la bouillie bordelaise, ou plus précisément son cuivre, ne fait pas la différence entre un champignon nuisible et un champignon bénéfique. Le cuivre qui s'accumule dans le sol perturbe le développement des mycorhizes, ces champignons qui vivent en symbiose avec les racines et permettent aux plantes, entre autres, de mieux profiter des nutriments du sol. Sans parler des autres champignons microscopiques qui participent à la fertilité du sol, en décomposant la matière organique lors du processus d'élaboration de l'humus, par exemple.

Mycorhizes - André-Ph. D. Picard / wikimedia.org

Toxique pour la faune et la flore


Le cuivre est également toxique pour la faune : oiseaux, petits mammifères, insectes (dont les abeilles, qui viennent inévitablement se frotter au cuivre qui recouvre les plantes lorsqu'elles viennent butiner), mais aussi vers de terre et tous les organismes aquatiques (poissons, larves d'insectes, amphibiens) : nombreux sont les acteurs de la biodiversité à être concernés. Côté flore, les algues sont elles aussi touchées : en tant que maillon alimentaire de la chaîne alimentaire aquatique et pourvoyeur d'oxygène pour l'eau, elles sont indispensables à l'équilibre des écosystèmes d'eau douce

Abeille butinant une fleur de vigne - Marie et Didier PHOTOWEHRLI / flickr.com

Toxique pour l'homme

Enfin, le cuivre est nocif pour l'homme, car toxique par inhalation (poudre), par contact cutané et par ingestion (résidus sur les fruits). Bien sûr, il ne viendrait à l'idée de personne d'asperger de solution bleue des raisins ou des tomates juste avant de les récolter, mais les quantités de résidus ne sont pas négligeables, surtout si on les ajoute aux autres sources alimentaires de cuivre (pollution de l'eau du robinet, par exemple).
Pulvérisation de bouillie bordelaise sur plants de tomate - Pierre Marcel / flickr.com

Source :

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