Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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jeudi 26 novembre 2015

Thalassa
"LE CLIMAT, LES HOMMES ET LA MER"
 Un film de Christophe Cousin sur France3 le vendredi 27 novembre 2015 à 20 h 50
Le climat, les hommes et la mer
 Bande-annonce

A l'heure de la Conférence sur le climat de Paris, «Thalassa» parcourt le monde à la rencontre de ceux qui vivent au rythme des océans, comme Baisaran et son fils Kolnirdati qui font partie du dernier peuple nomade des mers en Asie du Sud-Est ; ou Slava, qui étudie le climat dans une station météo russe isolée.
En Mer de Barents. A Païta, au Pérou, Victor le pêcheur constate bien que le calamar géant migre en raison du réchauffement climatique. Enfin, Olivier et Brigitte, un couple d'ornithologues, étudient l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins le long des côtes du Groenland

 
La pêche aux calamars géants
Bande-annonce

Victor vit à Païta au Pérou. Cette petite ville côtière a prospéré grâce à la pêche à la « pota », le calamar géant. Les eaux de l’Océan Pacifique sont en effet particulièrement poissonneuses dans cette région du monde où l’Océan reprend sa respiration grâce au courant de Humboldt. Mais ici comme ailleurs les choses changent…
 
 
Badjaus - les derniers nomades des mer
Bande-annonce
 
En Indonésie, Baisaran et son fils Kolnirdati font partie du dernier peuple nomade des mers, les Badjaus Laut. En plongée, ils sont capables d'exploits étonnants…
 
 
Le plancton et le plastique.  (1)
Bande-annonce
L'équipage du voilier Tara a étudié l'impact du réchauffement climatique sur l'océan et son plancton. Un autre intrus vient perturber le plancton océanique....le plastique !   (1)
 
Slava, l'Arctique & le climat
Bande-annonce
Slava est polarnik à Khodovarika, une petite station météo située au bord de la Mer de Barents. Sa vie est rythmée par les relevés météo et par la course du soleil, quand il veut bien apparaître. Quasiment coupé du monde Slava vit là, à la jonction du temps qu'il fait et du temps qui passe.
Nous respirons en grande partie grâce à la mer et c’est grâce à elle que notre planète est habitable. Les courants marins et le plancton jouent un rôle majeur dans l'évolution du climat.
Pour découvrir les liens intimes qui unissent le climat, les hommes et la mer, Thalassa parcourt le monde à la rencontre de ceux qui vivent au rythme des océans. Pêcheurs, nomades des mers, météorologues des glaces et marins scientifiques, ils sont en quelque sorte nos sentinelles des bouleversements de la planète à  l’heure où la Conférence sur le Climat se tient à Paris
L’océan joue un rôle fondamental dans le climat en limitant le réchauffement. L’excès de chaleur généré par les activités humaines a été absorbé à plus de 90 % par la mer ! L’océan absorbe aussi un quart du CO2 émis par les activités humaines. Ainsi, il atténue l’augmentation de la température de l’atmosphère et modère les fluctuations du climat qui seraient beaucoup plus rapides et intenses si elles n’étaient régies que par l’atmosphère.
A l'occasion de l'émission spéciale "Le Climat, la mer et les hommes", retrouvez notre dossier "Océan & Climat", réalisé avec notre partenaire Nausicaa, le Centre de la Mer.
Retrouvez également plus d'information dans l'exposition "Océan, chaud devant !" de Nausicaa.
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(1) "Plaidoyer pour une Planète propre" avait soutenu en juillet 2015 la pétition de Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expéditions.
Pour ensemble, faisons entendre la voix de l'Océan
 


 
 
 

 
 

mardi 17 novembre 2015


- UNE AUTRE VISION SPIRITUELLE DU RAPPORT DE L'HOMME ET LA PLANETE "TERRE" -

"Message des Amérindiens du Lakota"

Mitakuye oyasin… Signifie en Lakota :
Tous mes frères ! Nous sommes tous reliés.

Une salutation des sioux Lakota est "Mitakuye Oyasin" c'est à dire au nom de toute ma parenté, ce qui sous entend que tout est relié et que tout ce qui est dans la nature et nous même sommes interdépendants...

”Depuis des centaines d’années, la terre souffre d’une destruction rapide de son équilibre et de sa beauté. Sa souffrance provient des civilisations dominées par les hommes qui ont complètement perdu leur équilibre spirituel. L’homme continue de regarder du côté de la politique, de l’économie et de la guerre pour résoudre les problèmes causés par la politique, l’économie et la guerre. Notre Mère, la Terre continuera de souffrir de notre façon de vivre déséquilibrée seulement jusqu’au moment où elle devra frapper, éliminer la vie humaine si nécessaire, se guérir, revenir à un état d’équilibre et recommencer.
Certaines personnes croient que nous détruisons la Planète
.

Cette croyance est un symptôme de l’orgueil démesuré de l’homme, de son “complexe de Dieu”. Nous avons abusé de notre pouvoir en nous détruisant nous même. Même si nous choisissons d’abuser de notre pouvoir en nous détruisant nous même, ma Mère la Terre survivra. Elle se guérira même si cela lui prend plusieurs milliers d’années pour se débarrasser de la saleté et des ravages de l’histoire humaine, ce n’est finalement qu’un temps très court à l’échelle de la vie de la planète Terre. Depuis les temps anciens, les Lakotas se sont toujours vus comme les gardiens de la Terre. Nous ne croyons pas que la Terre nous appartient, nous savons que nous appartenons à la Terre. Nous savons, et cela a toujours été une part de nos enseignements, que toute chose et que tout être dans leur nature sont duels, positif et négatif, masculin et féminin. Cette dualité est présente dans chaque forme d’existence, du plus simple atome à la plus grosse masse de matière de l’univers. Cette dualité existe aussi dans le Créateur. Nous connaissons le Créateur comme masculin et féminin mais nous avons pris l’habitude d’oublier la partie féminine du “Grand-Mystère”. Nous avons été si profondément influencés par la société en place que nous avons permis à nos tendances négatives d’aller de plus en plus loin dans le déséquilibre. Dans toutes les histoires des civilisations qui se sont engagées dans ces tendances et croyances de la société dominante, il y a des mythes, légendes et écritures religieuses qui décrivent Dieu comme purement masculin. Ils disent que Dieu a fait l’homme à son image et qu’ensuite il a fait la femme pour la donner à l’homme. Beaucoup de gens croient que se sont les femmes qui ont apporté le mal, la douleur et la souffrance de ce monde. Ils utilisent ceci comme une excuse non seulement pour dominer et contrôler la femme, mais aussi pour rabaisser tout ce qui est féminin en incluant bien sûr ma mère la Terre. Ceci a conduit la vie à un monde dirigé par le cerveau gauche. La société vénère les fonctions les plus masculines : mathématique, science, stratégie militaire. Elle accorde beaucoup moins d’importance aux aspects féminins tels que l’intuition, une éducation plaçant les enfants au dessus de toutes les autres priorités ainsi qu’un comportement harmonieux.

Il y a quelque vérités spirituelles de base que tous les peuples doivent suivre pour pouvoir diriger leur vie dans leur propre religion, leur propre chemin spirituel.

Ce qui est créé par Dieu est sacré. Tout ce qui est créé par l’homme ne l’est pas. La Terre a été créée par Dieu aussi elle est sacrée. Les frontières et les gouvernements ont été créés pour servir les intérêts des hommes, aussi ne sont-ils pas sacrés. Le plus haut et le plus noble peut être corrompu.

Le plus puissant et le plus fort peut devenir faible et tomber. L’homme peut les changer, les corrompre, les détruire et les reconstruire. La Terre de Dieu continue avec ou sans eux.

Les ressources et les richesses de cette Terre ont été créées par Dieu, elles sont sacrées. Les animaux, les plantes, les arbres, l’air, l’eau, sont tous créés par Dieu, ils sont sacrés. Les grands groupes, les systèmes économiques, la bourse, la complexité moderne et les structures politiques ont été faites par l’homme pour servir ses intérêts, ils ne sont pas sacrés. Une poignée de gens peut ainsi amasser des biens matériels pendant que beaucoup de gens souffrent. De grandes quantités de formes de vie disparaissent aussi à cause de ces mêmes personnes. Ils peuvent continuer sur les chemins de la destruction pour le pouvoir et le profit jusqu’à ce qu’eux-mêmes ne puissent plus survivre sur leur propre tas d’ordures laissant par la même occasion derrière eux une planète inhabitable pour les générations futures. La Terre de Dieu se purifiera et se guérira d’elle-même.

Ce n’est pas à nous de décider qu’une forme de vie est plus sacrée qu’une autre. Nous devons apprendre à vivre sans dépenser plus que ce dont nous avons besoin. Prendre la vie d’un animal n’est pas pire ou meilleur que de prendre la vie d’un arbre ou de n’importe qu’elle autre plante.

Chaque jour et chaque nuit, les gardiens de la tradition Lakota prient pour l’humanité, les animaux, les plantes, ceux qui sont dans le monde des esprits, la Terre, l’Eau, le Feu et l’Air. Nous prions pour les animaux quand nous les tuons pour la nourriture et pour manger leur viande. Nous prions pour les plantes quand nous les cueillons pour les cérémonies et les guérisons.

Nous, Lakotas, croyons que toute chose crée par Dieu est sacrée et en tant que partie de la Création nous sommes aussi “connectés". A chaque fois que nous prions, nous finissons nos prières par les mots “MITAKUYE OYASIN” (Nous sommes tous reliés). Avec cette petite phrase, nous prions pour toutes les choses.“

Chief Archie Fire Lame Deer



lundi 16 novembre 2015


Le Professeur Henry AUGIER nous interpelle :

L’HUMANITÉ A-T-ELLE UN AVENIR ?

 Intelligence individuelle et comportement collectif


L’homme est intelligent, il n’y a aucun doute. Il a sondé l’infiniment petit bien au-delà de l’atome et l’infiniment grand jusqu’aux confins de l’Univers. Il est allé au plus profond des océans et a décroché la Lune. Il est l’inventeur de mille et une choses qui ont amélioré sa façon de vivre.
Comment expliquer alors son comportement collectif irresponsable qui frise la bêtise et l’idiotie, défit la raison et peut conduire aux pires horreurs ? Les comportements collectifs incohérents et parfois odieux portent atteinte à l’humanité elle-même : crises financières majeures, systèmes politiques aberrants, guerres, fanatismes politiques, génocides atroces, destruction et empoisonnement de l’environnement… tout cela contribue à la ruine de notre civilisation et de notre espèce.
Où va le monde ? L’« homme collectif » sera-t-il capable de comprendre la situation ? A-t-il en lui les ressources nécessaires pour stopper les processus dévastateurs qu’il a mis en place et perfectionnés, et qui ne cessent de s’aggraver ? Les intelligences individuelles pourront-elles pallier les imbécillités collectives ? Y aura-t-il un sursaut de lucidité pour arrêter tous les débordements, éviter le chaos et parvenir à ce monde meilleur auquel tout le monde aspire ?
Tel est l’enjeu des défis qui se posent à l’homme d’aujourd’hui ; espérons que son intelligence saura trouver les clés d’un monde meilleur…
A droite le Professeur Henry Augier à Gujan-Mestras, répondant aux questions du journaliste Jean-Baptiste Lenne de "La dépêche du Bassin" au centre Jean-Jacques Pillorger, membre du Comité de Vigilance de Biscarrosse.

Le professeur Henry AUGIER vient de sortir ce nouveau livre pour une fois de plus : informer, sensibiliser et alerter la population de notre Planète sur les risques que nous lui faisons courir.
 Pour plus d'information :
D'autres ouvrages du Professeur Henry AUGIER :
 
 
 
  
 



 

mercredi 11 novembre 2015

Tout fini dans les rivières, les lacs, les Océans ou sur les terrains agricoles…
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Microbilles plastiques :

L’Oréal arrête, New York et la Californie interdisent

Après Unilever et Johnson & Johnson, L’Oréal vient d’annoncer l’arrêt progressif de l’utilisation de microbilles de plastiques dans ses cosmétiques. Aux États-Unis, New-York et la Californie sont en lice pour devenir les premiers états à interdire ces substances.

crédit photo : 5 Gyres

Le procureur général de l’État de New York, Eric T. Schneiderman, et le député de Assemblée d’état, Robert K. Sweeney, ont dévoilé un projet de loi visant à interdire la vente dans l’état de New York de produits cosmétiques contenant de très petites particules de plastique.
Particules de moins de 5mm
Des études récentes ont montré des niveaux élevés de ces perles de plastique dans les eaux newyorkaises du lac Érié, et ont révélé que la plupart des eaux de l’État étaient polluées. Lorsque les consommateurs utilisent chez eux des produits contenant des microbilles, celles-ci se retrouvent dans les égouts. En raison de leur petite taille et de leur flottabilité, les microbilles échappent aux systèmes de traitement des stations d’épuration et sont rejetés dans les rivières, les lacs et les océans. « Des Grands Lacs à Long Island Sound en passant par l’Hudson, notre engagement à protéger et à restaurer les eaux de New York fait partie de nos responsabilités les plus importantes,  » Souligne Eric T. Schneiderman.
S’il est adopté, le Microbead-Free Waters Act interdira la production, la fabrication, la distribution et la vente dans l’état de New York de tout produit cosmétique contenant des particules de plastique d’une taille inférieure à 5 millimètres.
 New York Microbead-Free Waters Act
La Californie aussi
En Californie, le député de l’assemblée d’état Richard Bloom a déposé un projet de loi le 13 février pour interdire la vente de produits cosmétiques contenant des microparticules de plastique. Selon le texte, la vente de produits de nettoyage ou de soins de la personne contenant des microplastiques pourrait être interdite au 1er Janvier 2016.
 California Waste management : microplastics
 
« Nous n’avons pas d’autre choix que d’éliminer cette pollution à la source. Attendre ne fera qu’aggraver le problème et le coût du nettoyage, » soutient Richard Bloom.
 
L’Oréal, retrait total d’ici 2017
C’est dans ce contexte que L’Oréal a fait part le 12 février de sa décision de ne plus utiliser des microbilles de polyéthylène dans ses produits exfoliant d’ici 2017. Ce désengagement sera réalisé en premier pour Biotherm (2014) puis The Body Shop (2015) avant d’être étendu à l’ensemble des marques du Groupe en 2017.
« Dès que L’Oréal a eu connaissance des préoccupations sur l’impact environnemental des microbilles de polyéthylènes dans ses produits gommant, la Recherche de L’Oréal a examiné la question et a pris la décision d’un désengagement progressif,  » explique le fabricant français de cosmétiques, qui dispose depuis 1995 d’un laboratoire de recherche dédié à l’évaluation de l’impact de ses formules sur les milieux marins.
L’Oréal précise toutefois que substituer un ingrédient n’est jamais une chose simple. «  Il faut en effet analyser et identifier une ou des alternatives viables qui doivent répondre à différents critères (notamment la sécurité humaine et environnementale, l’efficacité, l’approvisionnement durable en matière première et le coût global).  » Dans ce cas, le groupe indique s’intéresser aux alternatives naturelles, telles que les particules minérales ou les noyaux de fruits.
D’autres fabricants de cosmétiques, tels que Unilever et Johnson & Johnson ont déjà annoncé leur intention de supprimer les microbilles de plastique de leurs produits.
Plusieurs organisations non gouvernementales se battent contre les perles microplastiques via la campagne « Beat the Microbead ». En 2012, deux associations néerlandaises de protection de l’environnement ont lancé une application pour aider les consommateurs à identifier les produits contenant ces matériaux. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement les a rejointes l’an dernier pour donner à l’application une portée internationale, au-delà des Pays-Bas.
Vincent Gallon
Source : http://www.premiumbeautynews.com/fr/microbilles-plastiques-l-oreal,6472

samedi 7 novembre 2015


L’environnement, pourquoi tout le monde s’en moque


Matthieu    Ricard


Les chiffres sont là, scientifiques, implacables. Sans changement rapide, les températures vont augmenter de 2 à 5°C d’ici 2100. Selon le dernier rapport de l’ONG WWF, le nombre d’animaux marins a déjà été divisé par deux en 40 ans du fait de l’activité de l’homme. D’ici 2050, 30 % des espèces sont vouées à disparaître. « Et ça ne concerne pas seulement le tigre de Sumatra ou le rhinocéros blanc, mais l’ensemble de la biodiversité », souligne le moine bouddhiste Matthieu Ricard.
Pourtant, les questions d’écologie et d’environnement n’intéressent pas. Le Forum de l’économie positive, qui a eu lieu au Havre ces derniers jours, en est une illustration typique. Plus d’une centaine de personnalités sont pourtant venues y aborder des thématiques aussi variées que la transition vers une économie zéro carbone, les océans, la valorisation de la biodiversité ou encore les crimes contre l’environnement. Mais quel retentissement dans les médias ? Quasiment nul, comme le reconnaît pudiquement un organisateur : "c’est vrai que c’est assez décevant. L’année prochaine il faudrait essayer de faire venir davantage de chaînes télé"

COP21 : intérêt pour un grand événement diplomatique français avant tout
 
On perçoit, certes, un léger frémissement médiatique autour de la COP21, qui aura lieu à Paris en décembre prochain. Mais qu’on ne s’y méprenne pas : cet événement intéresse car il s’agit du « plus grand événement diplomatique accueilli par la France », pas parce qu’il s’agit de l’avenir de notre planète et de l’humanité. Si la COP21 avait eu lieu à Buenos Aires ou Bangkok, l’attention des médias serait fort probablement ailleurs, dans une actualité plus proche et plus concrète.
En savoir plus sur http:
//www.consoglobe.com/matthieu-ricard-environnement-cg#ALPqZPetRqayMoG3.   

Le changement climatique, même si on sait qu’il existe, apparaît sous une forme trop abstraite, trop lointaine. Les hausses d’impôts, le prix du paquet de cigarettes ou l’accueil des migrants interpellent les populations, car ce sont des entités palpables, qui influencent notre vie de tous les jours. Les particules fines dans l’air ou les amas de plastique dans les océans ne modifient pas, eux, directement notre quotidien.
Alors, bien sûr, la catastrophe nucléaire de Fukushima, le tsunami de 2004, le cyclone Katrina ou encore les incendies gigantesques causés par la sécheresse en Californie provoquent une réaction d’empathie. Mais qui n’empêche pas, quelques minutes plus tard, de reprendre le cours de nos vies confortable.
 
Matthieu Ricard dénonce la supériorité de l’égoïsme et du court-termisme
 
Pour Matthieu Ricard, « l’environnement est une question complexe économiquement, scientifiquement, politiquement, mais qui revient à des questions d’altruisme et d’égoïsme ». L’humanité est trop focalisée sur une vision égoïste et court-termiste.
Comme le disait Groucho Marx :
 
« Pourquoi devrais-je me préoccuper des générations futures ?
Qu’ont-elles fait pour moi ? »
 
Après nous le déluge, en somme.

Présent au Forum de l’économie positive, le moine bouddhiste propose, pour remédier à cet état de fait, d’apprendre à concilier nos trois temporalités : « le court terme de l’économie, le moyen terme de la qualité de vie et le long terme de l’environnement ». Un objectif ambitieux, qui doit passer par une « évolution des cultures ». Pour le moment, la théorie de l’égoïsme universel reste la règle, et l’environnement reste cantonné au second plan.
Source :
Un français sur quatre ne s'intéresse pas à l'écologie :

http://www.consoglobe.com/francais-ecologie-cg?plusloin=true