Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


Si vous désirez recevoir les articles de presse associés aux différents topics de ce blog, vous pouvez les demander aux courriels suivants : rcapo@orange.fr et eric.capo@hotmail.fr

Pour vos recherches, nous vous conseillons l'utilisation de l'onglet "Recherchez"

jeudi 15 octobre 2020

 


 EDITO : LA PECHE PELAGIQUE CONTINUE. LES DAUPHINS COMMENCENT À FLIPPER !

·          

L’Oeil au Beurre de Lenoir : C’est assez, disent les dauphins. Stop à la pêche aux filets pélagiques !

11/10/20

 

C’est l’hécatombe chez les dauphins et ça va continuer cet hiver. La ministre Annick Girardin a choisit cette semaine d’ignorer les recommandations des scientifiques du CIEM (Conseil International pour l’Exploration de la Mer).

C’est un organisme inter-gouvernemental créé en 1902 qui coordonne la recherche sur les ressources et l’environnement marins dans l’Atlantique nord-est. Il fédère le travail de 1600 scientifiques.

Il recommande une combinaison de fermeture temporaire des pêches de décembre à mars, juillet et août pour permettre aux dauphins, espèce protégée, de survivre.

Pourquoi stopper périodiquement la pêche ?

Parce que les cadavres de dauphins échoués sur les cotes océanes et le Bassin sont dus à la pêche au filet pélagique. Les chalutiers repèrent et suivent les bancs de poissons pour les relever avec des filets de 40m de profondeur et de plusieurs kilomètres de long. Les poissons mais aussi les dauphins qui s’en régalent. Ils sont pris dans la nasse et rejetés à la mer mortellement blessés par les filets ou par les amputations des pêcheurs pour éviter d’abîmer les filets.

La France soutient la filière pêche, d’abord.



Mais la France a choisi une autre voie et ne décrète aucune fermeture. Elle a arbitré en faveur de la filière de pêche, alors que plus de 1.300 cétacés ont été retrouvés morts cette année, selon l’observatoire Pelagis (université de La Rochelle-CNRS).
Les carcasses portaient les traces d’engins de pêche à 85 %. Et les scientifiques expliquent que le nombre d’animaux tués coulant au fond de l’océan est probablement dix fois supérieur.
 
(Voir aussi cet article)
 
Déjà en 2004, Greenpeace publiait un rapport alarmant avec 10000 dauphins tués de cette manière dans l’Atlantique Nord Est en une année, et 300 000 baleines, dauphins et marsouins.
 
Au niveau mondial, 23% sont rejetés, morts, à la mer.
 
Pour lire la suite de l’article :   Source : https://www.infobassin.com/politique-economie/edito-peche-dauphins.html

 

 

**************

  

Pour plus d’informations :

 

Les Dauphins ne sont pas seulement victimes des filets des pêcheurs, ils sont souvent contaminés et cela depuis fort longtemps par des métaux lourds.

 

Ces dernières années s’ajoutent les plastiques que l’on retrouve  dans leur estomac à l’occasion d’autopsies pour prélèvements d’organes pour analyses en laboratoire.

 

Alexandre Dewez, président du GEFMA

au cours d’une autopsie d’un dauphin à CAPBRETON avec Eric Capo

en Janvier 2011


-            Cliquer sur :   http://renecapo.blogspot.com/search?         q=alexandre+dewez+et+eric+capo

 

-         Sud Ouest du 24 avril 2010 signé par Emmanuelle Fère «L’autopsie d’un dauphin à Saint-Jean-de-Luz

https://www.sudouest.fr/2010/04/24/l-autopsie-d-un-dauphin-a-saint-jean-de-luz-75071-3.php

 

-         Un article du Sud Ouest du 14 janvier 2011 signé de l’AFP « 14 dauphins et marsouins morts s'échouent sur la côte entre Lacanau et Biscarrosse 

https://www.sudouest.fr/2011/01/14/quatorze-dauphins-et-marsouins-morts-s-echouent-sur-la-cote-atlantique-entre-lacanau-et-biscarosse-290192-2921.php

 

Un article de Sud Ouest du 17 janvier 2011 signé de Vincent Barros « Dauphin : La série noire »

https://www.sudouest.fr/2011/01/28/capture-accidentelle-confirmee-302526-664.php

 

mercredi 7 octobre 2020

 Défense des Milieux Aquatiques    DMA

La Newsletter de DMA

Défense des Milieux Aquatiques

ex Association de Défense des Ressources Marines

OCTOBRE 2020

Samedi 10 octobre 2020, jardin public d'Oloron à 14h : marche de protestation contre le projet de carrière dans le bois du BAGER et d'une scierie hors normes à LANNEMEZAN

 

L'ACCOB, Association pour la Conservation du cadre de vie d'OLORON et du BAGER, dénonce depuis des années un projet de carrières au sein même de la forêt du bois du BAGER, sur les contres forts pyrénéens, entre Oloron et Arudy (64).  Selon l'ACCOB, "ce projet causera la déforestation de plus de 120 Ha et creusera 54 Ha de carrières qui pourront atteindre jusqu’à une centaine de mètres de profondeur. Les gisements de spilite, roche volcanique destinée à faire du ballast pour l’aménagement d’autoroutes et voies ferrées, seront extraits par explosion et les matériaux traités sur place après aménagement d’infrastructures lourdes." Quelques centaines de mètres en contre bas, ce sont la moitié si ce n'est les trois quarts des juvéniles de saumon de l'Adour qui naissent. Les inévitables ruissellements de boues polluées menaceront les frayères, notamment par colmatage, et porteront atteinte à d'autres espèces sensibles : écrevisse à pattes blanches, lamproie de planer, desman des Pyrénées, loutre d'Europe, calotriton des Pyrénées, chabot du Béarn, cincle plongeur. Des arbres séculaires seront détruits et avec eux, tout l'écosystème forestier qu'ils abritent. Un lieu de villégiature exceptionnel pour beaucoup sera définitivement estropié pour le bénéfice immédiat de quelques uns. Par ailleurs, un autre projet d'ampleur d'une méga-scierie à Lannemezan ayant pour but d'accroitre le prélèvement des forêts du massif pyrénéen est dénoncé. Venez à Oloron pour exprimer votre ferme désaccord contre cette nouvelle agression à l'environnement.

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_47c8033469cc4e01b233b3e69448286c~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_712bb36f5831438bacbfe1c6d9bbb06f~mv2.jpg/v1/fit/w_608,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_4bc95ef3b1444b00bbda84f92f63cde1~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

 FILETS FIXES SUR L'ESTRAN 

L'administration passe outre l'interdiction européenne

 

Le règlement (UE) 2020/123 du 27 janvier 2020 explique, concernant les pêcheurs amateurs, que "compte tenu d’une sélectivité insuffisante et du fait que le nombre de spécimens capturés dépassera vraisemblablement les limites établies, les filets fixes devraient être exclus" pour la capture du bar. L'article 10(6) énonce donc que les filets fixes, dont font partie ceux posés et relevés à marée basse sur l'estran "ne peuvent être utilisés pour capturer ou détenir le bar européen". L'administration française en a déduit qu'on pourrait continuer à les utiliser au motif qu'ils capturent de nombreuses autres espèces. Elle n'a donc pas annulé les autorisations de pêche qu'elle avait distribuées en octobre 2019 mais a préféré "exiger des pêcheurs récréatifs de rejeter tout bar capturé involontairement " et "de déclarer systématiquement ces rejets dans les fiches de pêche", comme il est écrit sur le site de la préfecture des Landes. On constate que les bars passent d'une année à l'autre du statut de première espèce ciblée par les filets fixes de l'estran à celui de capture "involontaire". Sur le site de la préfecture de la Gironde, l'arrêté du 17 septembre 2020 n'interdit ni la capture ni la détention des bars puisqu'il autorise à nouveau les filets fixes sur l'estran girondin dont 23% des captures sont constituées par du bar, ruinant au passage l'efficacité présumée de la mesure en matière de protection du bar et de non concurrence aux professionnels. Même chose dans les Landes où les bars représentent 27% des captures déclarées, mais avec un raffinement supplémentaire très apprécié, puisque l'administration utilise le vieil arrêté de septembre 2019, ce qui a pour conséquence immédiate d'empêcher DMA d'en demander l'annulation puisqu'il a été publié il y a plus de deux mois. DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES, qui a porté plainte au niveau européen contre ces filets fixes il y a déjà deux ans, va donc pouvoir enrichir son dossier auprès de la Commission européenne. En attendant, elle a saisi le tribunal administratif de BORDEAUX, et en fera prochainement de même à PAU malgré les difficultés.

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_9ad5a9a616604617a3fb3ba5b723352c~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_9b32a071069e4efd916b206a17a9177b~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

Zoom sur des sympathisants de

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES

 

Faute de pouvoir se réunir en assemblée ou en sorties de terrain, la newsletter de l'association permet de mieux faire connaissance entre nous.

 

Laura  SCHMIESZEK est une jeune créatrice de la région bordelaise sensible au milieux aquatiques et qui vous propose ses bracelets et autres créations sur sa page Facebook où elle annonce reverser une partie de ses gains pour le bénéfice d'associations. DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES fait partie des élues, et attire ainsi la deuxième artiste à parrainer l'association, après Nathalie BURESI de Concarneau dont les créations sont associées au thème de la mer et dont voici le site

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_5761b81e207a46ad83391908bb3e8d35~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_e03cfc44bfa647ed81e6ee55fd317360~mv2.jpg/v1/fit/w_377,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

Jessica SALMON est une jeune juriste en formation très concernée par le droit environnemental, le monde aquatique et interpellée par les dégâts de la pêche au chalut. C'est ainsi qu'elle s'est rapprochée de l'association DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES et qu'elle a décidé de porter l'un de nos combats d'une manière très volontaire : formuler une proposition juridique qui consiste à interdire définitivement et sans dérogation possible le chalutage dans les trois milles ! Il s'agit d'abroger définitivement l'article D.922-17 du code rural et de la pêche maritime. Son travail vient d'être retenu parmi les 5 meilleures propositions récompensées par le prix Jules-Michelet de l'université de LIMOGES. Elle va maintenant partager son initiative auprès de revues juridiques et d'associations, ce qui permettra de sensibiliser, informer et diffuser ce combat crucial qui doit aboutir, et qui s'inscrit pleinement dans notre projet de bande marine sans filet. Voici son compte Twitter.

 

René CAPO a dépensé beaucoup d'énergie à défendre l'océan et le littoral de BISCARROSSE. Ajusteur-tourneur de formation, c'est au Centre d'Essais des Landes qu'il fait toute sa carrière terminée comme Agent de Sécurité du Travail. Très tôt, sa passion du surf-casting l'amène à remarquer le collecteur des eaux usées du bassin d'Arcachon et de l'usine de pâte à papier de Facture ( Smurfit Kappa Cellulose du Pin) et il ne l'a plus jamais oublié. Membre fondateur de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979, coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006), René CAPO est aussi concerné par la disparition des poissons que celle des puces de mer. Le temps n'arrête pas ce militant infatigable pour la protection du milieu marin, et il continue toujours à prévenir sur le danger que représente la pollution chimique, les résidus de médicaments, les « larmes de sirène » (microbilles de plastiques), les nanoparticules et autres perturbateurs endocriniens : « 80 % des pollutions marines sont d’origines terrestres suivant la qualité de nos rivières, de nos fleuves, de nos lacs et même de nos nappes phréatique avec bien entendu un impact sur la qualité des poissons que nous consommons et la survie de l’espèce. Pêcher c’est bien ! Pêcher et préserver c’est mieux ! » Il fait partie de ces pionniers dont le travail a permis la prise de conscience générale qui fera enfin basculer nos politiques du bon côté. C'est un exemple à suivre pour les jeunes et DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES lui exprime ici sa gratitude. Découvrez son blog.

 

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_013685254dfa4b30bdf240f06959ef06~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

https://static.wixstatic.com/media/b647dc_e90972d1e2f14b3cbde48c2b20ea35bd~mv2.jpg/v1/fit/w_637,h_2000,al_c,q_85/image.jpg

Le site de l'association est en refonte complète. Veuillez nous excuser pour le dérangement, notamment en ce qui concerne les procédures d'adhésion

Adhérer à DMA via l'application Lydia

 

L'application Lydia est une application qui permet de payer gratuitement par carte bancaire via son portable.

si vous possédez l'application, il vous suffit de vous rendre sur votre application, renseigner le montant de votre adhésion et/ou don, et ce numéro de portable associé au RIB de l'ADRM : 07 82 46 99 03. N'oubliez pas de nous adresser le formulaire ci-dessous pour nous permettre de vous identifier.

Si vous ne connaissez pas cette application, il vous suffit de nous adresser ce formulaire en ligne pour nous faire connaître le montant de votre adhésion ou du don et votre numéro de portable : via l'application, nous vous enverrons en retour un lien à partir duquel vous pourrez payer avec votre carte bancaire, comme tous les achats sur la toile et sans frais.

Les adhérents qui n'auraient pas obtenu leurs reçus fiscaux sont priés de se signaler au secrétariat. Les reçus sont adressés par courriel.

 

 

Faites vivre et partagez la page Facebook de

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES  

Recevez nos dernières actualités

mardi 6 octobre 2020

 

Bassin d’Arcachon : une cigogne polluée de l’intérieur par du verre, du fil, du plastique

A La Une Arcachon

La cigogne soignée à Audenge avait dans le ventre du fil, du verre et du  plastique 

 

Par David Patsouris
Publié le 28/09/2020

   

Les soigneurs du centre de soin de la Ligue de Protection des Oiseaux d’Audenge ont dû opérer une cigogne malade. Dans son estomac, ils ont trouvé du verre, du plastique, du fil, etc…

Comment mesurer la pollution ? Il arrive qu’elle se voit par hasard. C’est en tout cas l’expérience qu’ont pu faire les soigneurs du centre de soin de la Ligue de protection des Oiseaux (LPO) d’Audenge.

Cette cigogne blanche présentait une grosseur au niveau de son abdomen, qui l’empêchait de se positionner debout. "En plus de cela, l’animal était très maigre, très faible et avait des poux de plumes" expliquent les soigneurs.

Pour lire la suite de l’article :  https://www.sudouest.fr/2020/09/28/bassin-d-arcachon-une-cigogne-polluee-de-l-interieur-par-du-verre-du-fil-du-plastique-7898847-2733.php?fbclid=IwAR06jflEcYf4cKQmCRKR27oT6zTHjjmLZx_nMhBSmIJ4Mplx2NRPHK30DHE


*******************************

Pour plus d’informations :

Avec M. Coloby, correspondant du Sud Ouest pour Biscarrosse nous avions dénoncé la présence  des plastique espagnoles sur les plages de Biscarrosse dans un article de presse, datant du  13 mai 1977 il y a plus de 43 ans,  intitulé :

« Les pêcheurs du bord de mer inquiets pour la faune et la flore marine marines »   

 lire : http://renecapo.blogspot.com/search?q=les+p%C3%AAcheurs+inquiets

 Depuis les premiers plastiques échoués sur le littoral aquitain dans les années 70, ni les organismes scientifiques, ni les pouvoirs publics, ni les pêcheurs professionnels, ni la société civile, ni les Nations Unis personne n’a bougé…

 C'est le triste constat d'une pollution planétaire irréversible qui n'est pas le fruit du hasard…

 Aujourd’hui la question se pose : va-t-on continuer encore pendant combien d’années à nettoyer nos plages, nos berges, nos campagnes, nos forêt, nos océans ?

 Ne prenons pas exemple sur les Shadocks qui pompent toujours 50 ans après…(1)

 Alors que la pollution par les plastiques et les microplastiques est devenu planétaire que fait l’ONU et plus particulièrement son secrétaire M. António Guterres pour prendre des dispositions d’urgence pour rendre les états responsables de la gestion de leurs pollutions et interdire tout rejets en mer où dans la nature.

 Bien entendu on ne remerciera jamais assez  tous ceux qui depuis des années se battent pour nettoyer cette lamentable pollution créée par l’homme. Ces opérations de nettoyage réalisé par des bénévoles  ont pour principe bien entendu de nettoyer la nature mais également de procéder à une action pédagogique pour les enfants et une prise de  conscience individuelle et collective si possible pour les adultes.

 Un exemple parmi tant d’autres : http://renecapo.blogspot.com/2015/04/28-mars-2015-resultat-de-loperation.html

Espérant que la mort de  cette cigogne si proche de nous soit bénéfique à ceux qui continuent à rêver en restant passif dans l’attente d’un monde meilleur…

(1)  Les Shadoks ont 50 ans et pompent toujours énormément…. https://www.francetvinfo.fr/culture/series/il-y-a-cinquante-ans-les-shadoks-se-mettaient-a-pomper_3283033.html

A part ça tout va bien