Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mardi 2 avril 2024

 

DEFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES

 

Page d'accueil du site https://www.oceancoalition.org/

REJOIGNEZ LA COALITION CITOYENNE POUR LES OCÉANS

Sous l'impulsion de BLOOM, 54 ONG, 15 Fondations, 8 entreprises et 91 personnalités se sont réunies ce mardi 26 mars pour exiger que la protection des océans et leur restauration deviennent une priorité politique absolue.

Parmi les 15 urgences, il s'agit d'en finir avec les chaluts d'ici 2030, de les exclure des aires marines protégées, de financer de véritables pratiques durables au lieu du gazole des super tankers et de protéger la petite pêche artisanale en lui réservant les eaux territoriales (12 premiers milles nautiques), des quotas préférentiels et une juste représentation.

Vous aussi, citoyens, associations, entreprises ou fondations, venez grossir les rangs de cette coalition pour contraindre les politiques à prendre définitivement le bon cap. Inscrivez vous sur https://oceancoalition.org et reliez l'initiative qui doit peser dans la Conférence des Nations unies à Nice en 2025.

Défense des Milieux Aquatiques sollicite plus particulièrement les associations et les fédérations de pêcheurs amateurs, en mer ou en eau douce, quelque soient leurs pratiques, à rejoindre l'initiative. C'est le moment d'agir.

Les 54 logos des premières ONG de la coalition citoyenne pour les océans au 26 mars 2024.

 

DMA CHERCHE À ACQUÉRIR UN MILIEU HUMIDE ET/OU UNE FORÊT DE FEUILLUS DANS LE BUT DE LES PRÉSERVER

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES cherche à acquérir dans le département des Pyrénées-Atlantiques ou des Landes un milieu humide et/ou une forêt de feuillus (pins exclus) dans l'intention de protéger ces espaces en les plaçant sous obligation réelle environnementale.

Merci pour vos suggestions ou vos offres.

Forêt du Bager (Pyrénées-Atlantiques)

 

La SUSPENSION DU TRANSFERT de 21 000 LAMPROIES CONTOURNÉE PAR LE PRÉFET

En avril 2023, le tribunal administratif de Bordeaux a suspendu la pêche de la lamproie marine en Gironde parce que l'espèce est en danger. La préfecture se précipite pour autoriser des pêches cette fois "scientifiques" pour sauver l'espèce et verser la bagatelle de 690 000 euros à une trentaine de pêcheurs professionnels.

Le 26 février, le juge des référés suspend la décision parce que l'impact sur les espèces migratrices n'a pas été évalué.

En quelques jours, une évaluation est rédigée sur le coin d'une table et un nouvel arrêté est notifié le 15 mars.

L'évaluation est parcellaire, partiale, insuffisante voir inexistante pour certaines espèces.

L'opération ne s'est même pas interrompue après la suspension et s'est poursuivie comme si de rien n'était. Défense des Milieux Aquatiques porte plainte mais celle-ci sera-t-elle seulement retenue par le procureur de la république ? Réponse dans trois mois.

Notre seul effet tangible (sous l'eau) est d'avoir exclu l'usage des filets dérivants à maille de 36 mm au delà du 31 mars pour cette pêche « scientifique ». Mais ce sera sans effet puisque la pêche des aloses feintes est autorisée avec ce même filet jusqu'à fin avril. Il sera donc facile de prétendre que les lamproies capturées à l'occasion l'ont été avec des nasses et le tour sera joué.

Près de 700 000 € seront donc dépensés pour un transfert voué à l'échec à l'heure où la France doit faire 10 milliards d'euros d'économie sur les dépenses d'État.

Et l'an prochain, il suffira de recommencer...

Capture d'une lamproie marine au filet dérivant dans un estuaire.

 

LES COMITÉS DE PÊCHE TENTENT DE DISCRÉDITER

LE PROJET GOLDEN MILES EN LE DÉNATURANT

Les comités des pêches maritimes de la façade Atlantique prétendent en cœur que "l’association DMA a actuellement déposé 78 recours contre la réglementation de la pêche professionnelle et souhaite interdire la pêche dans les 3 milles (Golden Miles)."

Les recours introduits par notre Association ne sont pas dirigés "contre la réglementation de la pêche" mais contre l'application qu'en font les préfets. En nous donnant raison à maintes reprises, les tribunaux administratifs confirment que les préfets ne respectent pas la réglementation.

Le projet GOLDEN MILES ne veut pas "interdire la pêche dans les trois milles" mais réserve au contraire la pêche dans les trois milles à toutes les formes de pêches sélectives qui épargnent les poissons juvéniles, les poissons migrateurs et les espèces menacées mais incapables de se développer et de prospérer dans une compétition inégale avec les filets non sélectifs. Le projet GOLDEN MILES est donc une formidable opportunité pour les pêches à l'hameçon, au casier ou en plongée, professionnelle ou amateure, comme le démontre l'histoire de la pêche côtière nord américaine où cette stratégie gagnant-gagnant est en place depuis des décennies.

Le projet GOLDEN MILES est donc conçu pour restaurer la pêche et non pour l'interdire. C'est la toute première aire marine qui protège à la fois les pêches durables et sélectives et les fonctions biologiques de nourriceries et de corridors migratoires. Qui dit mieux ?

Manifestez votre intention d'achat de l'ouvrage GOLDEN MILES en vous inscrivant sur ce lien.

Message à l'attention des professionnels - Captures accidentelles - Bretagne Pêche (bretagne-peches.org)

Le projet GOLDEN MILES réserve la bande des trois milles aux pêches sélectives capables d'épargner les juvéniles, les saumons et les espèces protégées.

 

 

DÉFENSE DES MILIEUX AQUATIQUES (DMA)

association Loi 1901 à but non lucratif, de défense de l'environnement et d'intérêt général

numéro RNA W332021802

numéro SIRET 89077586900013

numéro du registre de transparence de l'UE : 741860332287-62

adresse : Maison de la Nature et de l'Environnement, 2 quai de Brazza 33100 BORDEAUX

courriel maigre42@gmail.com

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Le principe est indolore pour vous : vos recherches sur la toile génèrent des petites sommes à chaque fois qu'une publicité est affichée et ces "gouttes d'eau" se cumulent sur votre compte personnel. Vous pouvez ensuite créditer systématiquement Défense des Milieux Aquatiques du capital que vous accumulerez au fil du temps.

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Logo de Défense des Milieux Aquatiques, juillet 2023.

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lundi 12 février 2024

 

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Pollutions des eaux du bassin d’Arcachon : la conséquence d’une « boulimie de développement économique »

Beaucoup de monde, vendredi soir à Andernos, pour évoquer les pollutions du bassin d’Arcachon. © Crédit photo : C. E

Par Christian Esplandiu


Le débat consacré aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon a réuni une centaine de personnes à Andernos, vendredi 9 février

C’est dans le cadre de la journée mondiale des zones humides que plusieurs associations de protection de la nature ont organisé, vendredi 9 février, une conférence-débat consacrée aux pollutions des eaux du bassin d’Arcachon, à Andernos-les-Bains. Le sujet, toujours d’actualité, a attiré près d’une centaine de personnes.

Après une courte allocution d’accueil par Clarisse Holik, présidente de l’association Betey plage boisée à sauvegarder, c’est Patrick Dufau de Lamothe, spécialiste de la ressource en eau potable, qui a ouvert la séance pour brosser une vision assez exhaustive et peu rassurante de la situation des ressources en eau de


stinée à l’alimentation humaine.
De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.
De gauche à droite : Clarisse Holik, René Capo, Thierry Lafon et Patrick Du Fau de Lamothe.

 
Un « lobby décomplexé du tourisme »

« Nous consommons plus d’eau qu’il ne serait souhaitable, d’autant que sa disponibilité pourrait avec le réchauffement climatique baisser de 20 à 30 % dans les années à venir », dit-il. Pression foncière et politique d’urbanisme sont montrées du doigt. Puis René Capo, qui longtemps présida le comité de suivi idoine, a rappelé, l’histoire du Wharf de la Salie et de l’évacuation des eaux usées.

L’ostréiculteur Thierry Lafon qui se présente comme « un paysan de la mer » a ensuite apporté un regard caustique sur la situation vécue par la profession. Il attribue les pollutions à divers phénomènes, mais en particulier aux collectivités territoriales qui témoignent d’une « vraie boulimie de développement économique donnant le statut d’agglomération littorale à ce qui était une campagne côtière ».

Et, c’est bien connu, plus d’habitants, plus de pollution. Le Syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon, en charge de la gestion des eaux usées, est particulièrement visé dans les discours comme étant « un lobbyiste décomplexé de l’industrie touristique ». Le professionnel dénonce aussi le remplacement des fossés et des crastes par des canalisations et l’artificialisation des sols.

Des interventions fortes qui auront permis de sensibiliser le public sur les problèmes récurrents de l’eau liés au bassin d’Arcachon.

 
 

mercredi 3 janvier 2024

 « Tous mes vœux de Bonheur , de Joie et de Santé à chacune et chacun d'entre vous pour 2024 »

       Merci à tous ceux qui " agissent " et apportent ainsi leur contribution à la préservation de notre environnement : élus, scientifiques, journalistes, organismes d'état ou privés, associations ou tous simplement citoyennes ou citoyens.

 Souhaitons que 2024 soit une année où le devenir de notre  environnement bénéficiera plus que jamais d’une information toujours plus transparente, d’actions plus volontaristes encore, de décisions plus courageuses afin qu’une prise de conscience individuelle et collective assure aux générations futures un avenir serein dans un monde où vivre heureux sera tout simplement possible ! 

René CAPO, membre du Comité de Vigilance de Biscarrosse

 http://renecapo.blogspot.fr/