Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 28 novembre 2021

 

HISTORIQUE DE LA MANIFESTATION PACIFIQUE DU 30 AVRIL  2005 AU PORT D’ARCACHON

Avec des élus, des associations, des professionnels de la mer et une forte participation de la population.

 Le but : interdire les rejets en mer au large du Wharf de La Salie des 300.000 m3 de vases portuaires pollués du port d’Arcachon et remise d’une motion commune à M. Yves Foulon, maire d’Arcachon et  président de l’EPIC du port d’Arcachon.

   

Au port d’Arcachon

Rassemblement au port d’Arcachon avec Sarah et Nathan venus accompagnés de Mamie et Papi

Cendrine Templier avec son porte-voix  venue de Biarritz pour représenter SURFRIDER 

Départ du port d’Arcachon en direction de la Mairie d’Arcachon avec en tête le docteur Pierre Junca, ancien maire de Biscarrosse.


 
Dans les rues d’Arcachon en direction de la Mairie

 

Devant la Mairie d’Arcachon

 


Aline Grenier-Sargos, vice présidente pour les élus du Comité de Vigilance de Biscarrosse

 

Les raisons de notre colère

 1°) En 1999, l’EPIC du port d’Arcachon décide sans aucune concertation avec les biscarrossais, ses voisins du Sud de se débarrasser après dragage de ses 300 000 m3 de vases portuaires polluées en les rejetant au large de l’égout de La Salie pour les raisons évoquées dans un article du Sud Ouest Bassin d’Arcachon de janvier 2000 par le directeur général du port d’Arcachon. (Voir en P.J )

La déclaration de trop !

Extrait de l’article :

« On sait bien que les vases du port sont polluées. Ce qui est important c’est que l’endroit où on les clape présente toutes les garanties pour que ces vases ne reviennent pas vers le banc d’Arguin, ou le Bassin. Et c’est le cas puisqu’on clape à plus de 7 kms des passes à 4 kms de La Salie vers l’ouest, dans un courant Nord-Sud, la zone a d’ailleurs été déterminée en fonction des désidératas des pêcheurs : c’était l’endroit où cela les gênait le moins… »

Bien entendu cette déclaration a suscité une réaction de colère chez les biscarrossais qui après les rejets des effluents urbains et industriels de l’égout de La Salie, n’acceptaient plus que leurs plages continuent à être considérées  comme la décharge maritimes du Bassin d’Arcachon.

Notre action pour interdire le clapage en mer des 300.000 m3 de vases portuaires du port d’Arcachon débuté en janvier 2000 a nécessité deux importantes rencontres à la Préfecture de Région.

 A)  La première réunion eut lieu Le 11 décembre 2000 avec Christian Fremont, préfet de Région à la Préfecture de Gironde à Bordeaux .

 A la tête de notre délégation, le docteur Pierre Junca, maire de Biscarrosse à l’époque, sur la photo au premier plan à gauche, en face  Christian Fremont.

Cette rencontre se termina sur une décision sans appel de Christian Fremont. Ses raisons ? Il était Breton, un homme de la Mer !

Interruption de la campagne de clapage en mer en janvier 2001. Elle  avait débuté fin 1999 et était prévu pour 5 ans.

 Le temps passe et avec le départ de  Christian Fremont  pour Marseille en 2004, les responsables de l’Epic du port d’Arcachon reviennent de nouveau à leurs vieux démons…Le clapage en Mer à tout prix !

 Le nouveau préfet de Région Francis Idrac leur semblait peut être plus favorable ?

 On reparle de nouveau de clapage en mer des vases portuaires mais cette fois-ci aux 300.000 M3 du port d’Arcachon, s’ajoute les 100.000 M3 du port de La Teste et les 100.000 M3 du port de Gujan-Mestras ce qui fait un total de 500.000 M3.

Bien entendu le Comité de Vigilance de Biscarrosse ne reste pas inactif, il s’allie avec Surfrider de Biarritz  et la CEBA (Coordination Environnement du bassin d’Arcachon) pour créer le Collectif Aquitain contre les rejets en Mer qui représente le pays Basque, les Landes et la Gironde soit un total de 23 associations.

 Avec les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon nous organisons la manifestation historique du 30 avril 2005

 B)   La deuxième rencontre eut lieu le 25 01 2006 avec Francis Idrac, préfet de Région à la Préfecture de Gironde à Bordeaux en présence Thierry Rogelet, sous préfet du Bassin d’Arcachon.

 Au centre à gauche Francis Idrac avec à sa droite le Sous-préfet du Bassin d’Arcachon Thierry Rogelet.

Au premier plan à droite Bernard Peltier, vice-président pour les associations du Comité de Vigilance de Biscarrosse.

Face au Préfet de Région, votre serviteur, René Capo.

Je saisi cette occasion pour rendre hommage à Bruno Budegorry  représentant les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon  pour son éloquente et émouvante intervention sur sa véritable passion  d’ostréiculteur.

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Quelques faits marquants 

Création d’une association biscarrossaise petite par la taille mais grande par le courage, il s’agit du POULP « pour un littoral Propre » animée par Jocelyn Lartigue  et Suzanne son «épouse.

    Manifestation au Wharf de La Salie le 10 09 2000  avec la mairie de Biscarrosse,                              l’ADREMCA, Le POULP, Bisca-surf, et Surfrider contre les rejets du Wharf de La                         Salie et le clapage en mer des vases portuaires du port d’Arcachon.

   Création du Comité de Vigilance de Biscarrosse 2001, regroupant élus et associations :                     Mairie de Biscarrosse, l’ADREMCA, Le POULP, Bisca-Surf Biscarrosse et Surfrider                       Foundation

  Le Conseil Municipal de la Ville de Biscarrosse  ne reste pas inactif, le 18 février 2002,  il                vote à l’unanimité une motion rédigée par Aline Grenier-Sargos, magistrat de formation                et vice-présidente  du Comité de Vigilance pour s’opposer au clapage en Mer des vases                    portuaires

              Des élus du Bassin d’Arcachon solidaire de notre action 

Le Dr Jean-François Acot-Mirande, maire de La Teste De Buch est venu Biscarrosse nous annoncé sa décision de renoncer à toute solution de clapage en mer des 100 000 m3 de boues portuaires du port de La Teste.

M. René Serrano, Conseiller Général, Président de la Commission de l’Environnement,              des Espaces Naturels et du Littoral de Gironde prend position. « le clapage en mer ne                  doit pas être retenu par  les pouvoirs publics, même pour des seuils de contamination                    faibles »

Réception à Biscarrosse le 17 01 2002 de Bernard Mathieu, président du Conseil Supérieur du Littoral Aquitain.

 Visite à la mairie de Biscarrosse le 09 10 2004 du professeur Olivier Donard directeur                     du (LCABIE) de l' Université de Pau, et de son assistante Christelle Benoît pour nous                     expliquer les techniques pour traiter à terre les vases portuaires  sans contaminer le                         milieu  marin.

 Création du « Collectif Aquitain Contre les rejets en Mer » en janvier 2005 avec la                           participation de la CEBA et du Comité de Vigilance.

 Rédaction du « Plaidoyer pour un Océan Propre » le 31 01 2005 document de présentation             du Collectif Aquitain.

 Une délégation des responsables ostréicoles des ports de La Teste et de Gujan-Mestras sont             venu le 06 04 2005 à la Mairie de Biscarrosse nous apporter leur soutien.

  La décision  fut prise en commun d’une manifestation à Arcachon  pour le 30 avril 2005.

 Rencontre 27 06 2005 avec Monsieur Le Goaziou, Commissaire en chef, adjoint au Préfet              Maritime, chargé des problèmes des dragages portuaires sur les ports Atlantiques dans la              cabane ostréicole de Philippe Soubie.

                              Dragage du port d’Arcachon avec la Drague Den Drogge

 

       L’ADREMCA organise le 1 avril 2000 un survol  avec un CESNA depuis Mimizan de la drague Den Drogge en action de délestage de ses boues à hauteur du Banc d’Arguin.

                      ( Là où sont cultivées les meilleures huitres du Bassin...)

  Les photos aériennes ont été prises par Mme Aline Marque, correspondante du  Sud Ouest à Biscarrosse

            Photo prise en Avril 2000 de la drague Den Drogge en action de délestage des vases                          portuaires polluées du port d’Arcachon à hauteur du banc d’Arguin.

                                                               Le banc d'Arguin  

                                               ( La drague Den Drogge au premier plan )

 

La drague Den Drogge ( en haut à gauche le banc d'Arguin )
 

     A bord du CESNA affrété par l’ADREMCA quatre biscarrossais (e) dont un photographe professionnel et une journaliste du Sud Ouest.

 Suite à la plainte déposée par la SECTION REGIONALE CONCHYLICOLE d’ARCACHON et à notre rencontre en décembre 2000 à la préfecture de Région avec Christian Fremont, préfet d’Aquitain, la reprise du clapage en mer prévue en janvier 2001 fut interdite.

 Notre message est clair :

PAS 1 M3 DE VASES PORTUAIRES A L’OCEAN 

 Nota : Pour une meilleure connaissance de la contamination des sédiments des ports du Bassin d’Arcachon  :

 lire l’Etude TERRA http://renecapo.blogspot.com/p/vases-portuaires-du-port-darcachon.html

 Depuis fin 1999 aucun rejet de vases portuaires n’a été effectué à l’Océan, mais nous devons toujours resté Vigilant.

LA MER N’EST PAS UNE POUBELLE !


vendredi 12 novembre 2021

 

De la part de la CEBA ( Coordination Environnement du Bassin d’Arcachon )

Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études

2- Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études, AFP, 22/10/21, 18:00

Des rivières françaises sont polluées par des détergents, insecticides, herbicides et médicaments, avec des impacts possibles sur les milieux naturels, selon deux études de l'Ineris et de l'office français de la biodiversité (OFB).
Elles ont évalué, en coopération avec les agences de l'eau, les concentrations de 141 contaminants organiques sur 1.600 sites sur des rivières, lacs, fleuves ou littoral en métropole en Outre-Mer entre 2016 et 2018.
Les chercheurs se sont concentrés sur des substances très émergentes comme "des surfactants, qu’on retrouve dans les détergents – shampoings, gel douche, produits de nettoyage – et des biocides qu’on retrouve dans certains cosmétiques ou des produits pour les animaux comme les colliers anti-puces, a expliqué à l'AFP Azziz Assoumani, ingénieur d’étude et de recherche à l'Ineris.
"Les études ne sont pas liées à la santé humaine" car elles ne portent pas sur l’eau potable, a-t-il précisé.
Il en ressort que "la grande majorité (122) ne présentait pas de dépassement de seuils écotoxicologiques, ou de façon exceptionnelle sur un nombre limité de sites (moins de 5%)", selon un communiqué.
Pour autant, "pour les 19 contaminants restants, des impacts chroniques ou des effets sub-létaux sur les populations aquatiques ne peuvent pas être exclus". "Ces contaminants sont essentiellement des résidus de détergents (jusqu'à 95% des sites avec dépassement des seuils), d'insecticides (jusque 40%), d'herbicides (jusque 25%) ou de médicaments (jusque 20%)", précise le communiqué.
"Sur quelques sites très contaminés, les concentrations de certains composés (résidus de détergents ou de biocides) peuvent dépasser de 10, voire 100 fois les valeurs de seuils d'impact chronique, laissant augurer de possibles impacts aigus sur la biodiversité locale", mettent en garde l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et l'OFB.
Les seuils correspondent à "des niveaux de concentration à partir desquels il peut y a avoir un effet ou pas sur un des niveaux trophiques du milieu aquatique", c’est-à-dire sur êtres vivants de ce milieu, a précisé Lauriane Greaud, directrice des programmes Aquaref.
"L'objectif de ces études exploratoires est à terme de réglementer les substances qui auront été identifiées comme les plus préoccupantes et de faire en sorte de trouver les moyens d’actions adaptés", a-t-elle ajouté.
Ces substances peuvent provenir d'usages domestiques, de l'industrie, de l'agriculture ou des transports et peuvent se retrouver dans la nature via les rejets des stations de traitement des eaux usées ou le lessivage des sols agricoles ou urbains par les pluies.
Ces substances dites micropolluants "sont connues ou suspectées pour leurs effets néfastes sur la santé humaine ou sur les écosystèmes à très faible concentrations", selon le communiqué.

En savoir plus :
 Polluants chimiques dans les milieux aquatiques : l'Ineris et l'OFB publient les résultats de la surveillance de nouvelles substances à l'échelle nationale, 21/10/21

  Polluants chimiques dans les milieux aquatiques ; l’Ineris et l’OFB publient les résultats de la  surveillance de nouvelles substances à l’échelle nationale, communiqué (pdf), 21/10/21

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 Pour plus d'information :

-       93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides  -  COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

http://renecapo.blogspot.com/search?q=-%0902+ao%C3%BBt+2013+%3A+93%25+des+cours+d%E2%80%99eau+fran%C3%A7ais+sont+contamin%C3%A9s+par+des+pesticides


 -       L’avenir de l’eau -   -       « Agence de l’Eau - Artois Picardie »

http://renecapo.blogspot.com/search?q=pollution+des+rivi%C3%A8res+en+france-


-       Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études -      Par le Figaro avec AFP Publié 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-rivieres-francaises-polluees-aux-detergents-insecticides-revelent-deux-etudes-20211022