Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mercredi 29 octobre 2014

28 octobre 2014 Une nouvelle peinture antifouling ( antisalissure)

Des bateaux plus propres, un milieux marin préservé ?

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Une nouvelle peinture antifouling ( antisalissure) 100% écologique pour bateaux.
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Bonjour à tous,
vous trouverez sur le blog "Ma Planète" de Cathy LAFON, journaliste de Sud-Ouest, une publication sur  une nouvelle peinture antifouling ( antisalissure) 100% écologique.   (aucun biocide cuivreux)




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Les effets de la peinture antifouling (salissure) sur les vases portuaires du port d'Arcachon

Carénage des coques de bateaux à marée basse avant 2001 au port d'Arcachon

Lire l'étude "TERRA"

Un extrait de l'Etude "TERRA"

Photo prise lors d'un survol en Cesna en avril 2000 de la drague "Den Drogge" en infraction de délestage des vases portuaires polluées du port d'Arcachon à hauteur des parcs à huitres du Banc d' Arguin…
Suite à notre rencontre à la préfecture de Région à Bordeaux en décembre 2000 avec Monsieur Christian FREMONT, préfet d'aquitaine, la campagne de clapage en mer prévue sur 3 ans des 300.000 m3 de vases portuaires polluées du port d'Arcachon fut interdite.



Depuis 2001, malgré une tentative avortée en 2005 de reprise de clapage en mer des vases portuaires du port d'Arcachon et grâce à la manifestation du 30 avril 2005 pas
un seul m3 n'a été clapé en mer.


Le port d'Arcachon avait pris également la sage…décision d'aménager des aires de carénage sur le terre plein avec mise en place de panneau d'information. (Lire P.J )

LA MER N'EST PAS UNE POUBELLE !

16 octobre 2014 Déchets dangereux : une bombe à retardement ?

DÉCHETS DANGEREUX : UNE BOMBE À RETARDEMENT ?
TOXIQUE !

Que faire des déchets ultimes ?
Ce documentaire  d' Alexander Schlichter et Davina Weitowitz (Allemagne 2014) a été diffusé sur ARTE le vendredi 19 septembre  (durée 53 min)
Pour le visionner cliquer sur :



Si le stockage définitif des déchets nucléaires est une question récurrente dans le débat public, pas un mot sur les déchets ultimes, ni sur les conséquences d’un stockage définitif impropre. Cependant ces déchets scories des usines d’incinération comptent parmi les plus toxiques du secteur industriel.

Une enquête sans concession sur la gestion des déchets toxiques.

Déchets dangereux : une bombe à retardement ?

De nombreux déchets ne sont pas traités et stockés correctement : l'impact pour les générations futures risque d'être lourd.

Les solvants, les restes de peinture, les vieilles piles et les "déchets ultimes", scories des usines d’incinération de déchets, comptent parmi les rebuts les plus toxiques du secteur industriel. Produits en masse, ils contiennent des métaux lourds, comme le cadmium, le plomb, le zinc ou le cuivre à des concentrations dangereusement élevées. Des substances qui, si elles sont rejetées dans l'environnement, peuvent pénétrer dans le corps humain par le biais de l’air, de l’eau ou de la nourriture et causer de graves dommages à la santé.
Après onze ans d’inactivité à la suite d’un incendie, StocaMine, l’ancienne mine de sel alsacienne reconvertie en centre d’enfouissement des déchets toxiques, doit être définitivement fermée afin de préserver l’environnement.

Ailleurs, il est parfois déjà trop tard, comme à la décharge de Kölliken en Suisse, où les substances toxiques ont contaminé les réserves d’eau, ou dans la région de l’ancienne décharge de Schönberg, qui connaît une recrudescence alarmante de cancers. Si le stockage définitif des déchets nucléaires est une question récurrente dans le débat public, pas un mot sur les déchets ultimes, ni sur les conséquences d’un stockage définitif impropre.

Une enquête à charge en forme de jeu de piste, qui révèle bien des erreurs et des négligences soigneusement étouffées, pour se pencher sur des initiatives visant à résoudre ce casse-tête empoisonné.

08 octobre 2014 Des microplastiques jusque dans le miel !

Des microplastiques jusque dans le miel !

60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS révèle que le miel vendu en France contient des particules de plastique. Tous les échantillons que nous avons testés sont contaminés. De quoi s’inquiéter sur la pollution de notre environnement.

Fin 2013, une étude allemande révélait que du miel vendu outre-Rhin incorporait des particules de plastique, d’une taille de 0,01 à 9 mm selon les résidus. Les chercheurs en ont trouvé dans les dix-neuf échantillons de miel analysés, ainsi que dans cinq échantillons de sucre. La plupart de ces produits provenaient d’Allemagne, et un seul de France.
Mais s’agit-il d’un problème propre à l’Allemagne ou bien d’une contamination plus globale ? 60 Millions de consommateurs a voulu en avoir le cœur net en passant au crible le contenu de douze pots de miel, achetés en France mais contenant du miel de provenances diverses.

Jusqu’à 265 particules par kilo !
Nos résultats plaident pour l’hypothèse d’une contamination globale. En effet, quels que soient leur origine et leur mode de production (conventionnel ou bio), tous les échantillons sont contaminés par des microplastiques !
Les valeurs relevées sont comparables à celles obtenues dans la publication allemande. Toutefois, la contamination apparaît à des degrés divers. Les miels les plus pollués affichent jusqu’à 265 microrésidus par kilo, soit trois fois plus que les références les mieux notées.

Des microrésidus détectés dans certaines fleurs
Nos analyses ont mis en évidence trois types de microplastiques présents dans le miel : des fibres, qui pourraient être d’origine textile ; des fragments, dont on peut supposer qu’il s’agit de produits de dégradation de plastiques plus volumineux ; et des granules, qui pourraient provenir de cosmétiques ou de rejets industriels.
On aurait donc affaire à une pollution environnementale. Les chercheurs allemands ont en effet détecté des microparticules dans l’eau de pluie, dans l’atmosphère et dans certaines fleurs. Dispersées dans la nature, elles seraient collectées par les abeilles en même temps que le pollen, rapportées à la ruche, puis intégrées au miel.


Les mêmes plastiques trouvés dans les océans (1)
Certes, le mode de production du miel pourrait aussi jouer un rôle : par exemple, la dégradation de plaques de polystyrène utilisées pour isoler les ruches, ou encore la libération de fragments quand des mélangeurs en acier sont employés pour du miel conditionné dans des pots en matière plastique… Mais cela ne permet pas d’expliquer l’ensemble de nos résultats – et notamment le fait que les trois types de microplastiques repérés sont exactement les mêmes que ceux qu’on trouve dans le milieu marin.
Des études avaient déjà révélé la présence de microplastiques dans les poissons, les huîtres, les moules. Ils sont maintenant mis en évidence dans le miel et le sucre. La liste ne va-t-elle pas s’allonger ? À force de produire sans réserve des composants chimiques et de les déverser dans la nature, cette contamination inconsidérée est en train de se retourner contre nous.
Victoire N’SONDE
Ingénieurs : A-L. LEBVRE  et  A.ALLEGRET
Sources :

- 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS N° 497 Octobre 2014



Reportage à ne pas manquer :
"PIÈGE DE PLASTIQUE"