Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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jeudi 17 décembre 2015

Ainsi va la planète Terre…

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Une gigantesque coulée de boues rouges au Brésil

a rayé de la carte un village de 620 habitants

Izabella Teixeira, ministre de l'Environnement déclare :

Source: belga.be © Reuters.
"C'est la pire catastrophe environnementale de l' Histoire du pays"
Le 5 novembre dernier deux barrages ont cédé au Sud-Est du Brésil.
Prés de 60 millions de tonnes d'un mélange constitué de terre, de silice, de métaux lourds se sont déversés dans le Rio Doce, le 5 ème plus grand fleuve brésilien.

Les effets désastreux ne font toutefois que commencer. Ce véritable Tsunami de boue a parcouru plus 800 kms en 16 jours sur le fleuve et vient de se déverser dans l'océan atlantique.

Derrière cet accident l'entreprise SAMARCO propriètaire des barrages.
La compagnie aurait sous estimé les risques de rupture.

L'eau d'ordinaire claire est à présent couleur d'argile.

Des millions de poissons sont morts asphyxiés.

Des centaines de milliers de brésiliens sont privés d'eau potable.

D'après Neto Barros, le maire de Baixo Guandu, touchée par la boue toxique :

" La quantité d'arsenic retrouvée dans un échantillon s'élève à 2,64 milligrammes,

alors que la quantité réglementaire maximale est de 0, 01 milligramme"

Les habitants appellent désormais ce fleuve : "Le Rio Morto" (La rivière morte)
 

Reportages vidéo à visionner :


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Pour plus d'informations :
Dans le SUD-OUEST du 06 11 2015
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Un fukushima à la sauce brésilienne
Vous trouverez dans le Sud-Ouest du 17 12 2015 un article d' Anne-Laure Guignard sur l'ampleur des dégâts après la coulée de boues toxique dans un des plus grand fleuve du brésil
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En Méditerranée, il y a aussi des boues rouges.
 
Dans un  prochain "Plaidoyer" nous évoquerons le combat que mène le Professeur Henry Augier avec des pêcheurs professionnels pour s'opposer au rejet des boues rouges toxiques au large du Parc National des Calanques à Marseille.
 
 
 
 








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