Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mardi 19 avril 2016


Quelques notions d'hydrogéologie

(science des eaux souterraines)


Déterminer l'âge de l'eau pour mieux la protéger


PUBLIÉ LE VENDREDI 15 AVRIL 2016 | Mis à jour le dimanche 17 avril 2016 à 11 h 19

 
Des chercheurs de l'UQAM travaillent à mettre au point une méthode capable de déterminer l'âge de l'eau souterraine, qui représente pas moins de 98 % de l'eau douce sur la planète. Mieux la décrire permettra peut-être de mieux protéger cette ressource vulnérable, menacée par les pompages excessifs, la pollution et les changements climatiques. Explications.
Un texte de Danny Lemieux Courriel de l'émission Découverte
Après une averse, 10 % de l'eau s'infiltre dans le sous-sol. Selon le trajet emprunté, il s'écoule un an, 10 ans, 100 ans, 1000 ans avant qu'une seule goutte d'eau rejoigne un cours d'eau, comme une rivière. Ce délai, c'est ce que les hydrogéologues appellent l'âge de l'eau.
Dans les 10 à 20 premiers mètres d'eau se trouvent des eaux très récentes, qui ont en général quelques années ou quelques dizaines d'années. Cette eau alimente ensuite de façon continue les lacs et les rivières. « La recharge des nappes d'eau souterraine va pousser ces eaux et les ramener à la surface », explique l'hydrogéologue Florent Barbecot.
Ce dernier, avec ses collègues de l'UQAM, forment l'une des rares équipes dans le monde à travailler sur la datation de l'eau. Une méthode qui permet de comprendre comment les éléments extérieurs modifient et influencent la recharge des eaux souterraines.
À lire aussi :
Les molécules d'eau ont la capacité de traîner tout ce qu'elles rencontrent durant leur parcours. Ces indices, une fois identifiés, permettent de remonter dans le temps.
Un exemple? Les chlorofluorocarbures ou CFC
Utilisés entre autres dans la réfrigération, dans la climatisation et comme propulseurs dans les aérosols, les CFC dans l'eau indiquent qu'une partie de la recharge est récente, car l'utilisation de ces produits n'a débuté qu'après 1950.
Déterminer l'age de l'eau :
Les traceurs du genre sont peu nombreux; une douzaine tout au plus. L'interprétation des données demande un an de travaux, mais une fois qu'elle est terminée, les résultats obtenus sont d'une incroyable richesse.
"Ça va nous donner des informations sur la période de recharge de la nappe, sur l'altitude de la recharge, si ça s'est passé en vallée ou en montagne et puis sur l'origine des masses d'air"
Florent Barbecot
L'analyse renseigne aussi sur la végétation arrosée par les précipitations. Même la saison où elles se sont produites est déterminée. Des informations remarquables pour évaluer l'impact des changements climatiques, grands responsables de la recharge de nos aquifères.
Des chercheurs prélèvent des échantillons d'eau.   PHOTO : RADIO-CANADA/DÉCOUVERTE
Connaître l'âge d'une nappe d'eau souterraine permet d'évaluer sa vulnérabilité. Une fois puisée, l'eau souterraine sert à la consommation humaine, à l'agriculture et à l'industrie.

D'ailleurs, la moitié de la population mondiale dépend des eaux souterraines pour subvenir à ses besoins. La datation de l'eau permet justement d'évaluer les risques d'assèchement. La source d'eau est-elle sous pression? Puise-t-on trop d'eau par rapport à sa capacité de recharge? Une information cruciale pour les embouteilleurs d'eau, par exemple.

Répondre à cette question, c'est le rôle du géochimiste Daniele Pinti.  
 
Les chercheurs ont découvert sur la planète des eaux qui ont des milliers d'années, voire des dizaines de milliers d'années.  Ainsi, si les humains exploitent trop la ressource, ils devront attendre des milliers d'années avant qu'elle se renouvelle.
La datation de l'eau représente donc un outil de gestion incroyable pour une ressource naturelle qui subit une pression planétaire.

Le saviez-vous?
Au Québec, les aquifères sont en bonne santé. Ils alimentent environ 80 % de la population rurale.
Sources :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/science/2016/04/15/001-eau-souterraine-determiner-age-aquifere-protection.shtml
http://veille-eau.com/

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Ne manquez pas cette  information…





 

vendredi 15 avril 2016


Les moules, reines des coquillages

 Enquête sur ce produit dans la tourmente

Documentaire d'une durée de : 50min

Hervé Corbière / Réalisateur


ou

Rediffusions sur France 5

Le 17 Avril 2016 à 17h35

Resumé
Huit français sur dix consomment des moules au moins une fois par an, accompagnées de frites, ce qui fait de ce petit coquillage le produit de la mer le plus acheté dans l'Hexagone, devant les huîtres et le saumon. A la grande Braderie de Lille, il se vend ainsi 500 tonnes de moules en un week-end. Pourtant, ce fruit de mer est depuis quelques années dans la tourmente. En mars 2014, les éleveurs charentais en ont perdu près de 10 000 tonnes. Cette mortalité serait due à la pollution particulaire liée aux travaux du Port de commerce de la Rochelle. Qui contrôle quoi, et comment ? Pas facile de s'y retrouver dans le dédale d'administrations et d'associations en charge de la bonne santé des eaux littorales et de leurs coquillages.
 
Critique de la rédaction
Une enquête dense et menée avec précision, des témoignages édifiants et des explications claires. On reste atterré face aux commentaires des scientifiques à propos de la pollution. Cette analyse captivante révèle également l'histoire, peu connue, de ce coquillage et comment il s'est fait une place dans notre alimentation.
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Ce sujet a été évoqué sur le site de "Plaidoyer pour une Planète propre" en septembre 2013 :
 "Des particules de plastique qui donnent la chair de moule"
 
 
 

lundi 11 avril 2016


L’ogre océan ou l’érosion de la côte aquitaine


 Lundi 11 avril à 23h40



De l’île de Ré à la frontière espagnole, le film raconte l’histoire des hommes qui font face à plus fort qu’eux et doivent céder le terrain qu’ils avaient cru pouvoir occuper contre les éléments.

·       Par Christophe Roux

·         Publié le 05/04/2016 | 08:00 , mis à jour le 05/04/2016 | 09:25
 

Poussée par des tempêtes plus fortes et plus fréquentes, la côte Atlantique recule inexorablement et le littoral aquitain cède du terrain chaque année.

Entre le réchauffement climatique et une urbanisation parfois invasive, l’homme n’a plus d’autre choix que de réinventer sa relation à l’océan. Ceux qui ont choisi d’habiter la côte aquitaine racontent, à leur manière, les bouleversements qu’ils traversent.

Associations, scientifiques, élus organisent la lutte et imaginent un avenir différent, parfois plus loin de la cote...


Comme tous les littoraux, l’ensemble de la côte aquitaine est confronté au phénomène d’érosion qui affecte les activités des hommes, remettant parfois brutalement en question un mode de cohabitation qui trouve aujourd’hui ses limites.Un phénomène accentué par que le réchauffement climatique. En compagnie de climatologues, géologues, ingénieurs océanographes et habitants, en pleine tempête, le film propose de remonter aux origines du phénomène d’érosion côtière.

L’exemple du Signal, à Soulac, a marqué tous les esprits. C’est dans l’urgence que les habitants de cet immeuble en bord de mer ont du partir laissant derrière eux parfois toute une vie. Ainsi Jacqueline Gandoin se souvient des conseils des anciens : «Il ne fallait pas construire là... ». Jean Princeteau, le propriétaire de la Villa «Les Mouettes» à Lacanau témoigne, lui aussi, d’un passé qui s’érode.

Avec les élus locaux en fonction aujourd’hui, ou ceux d’hier tel Pierre-André Delbeau, ancien adjoint au maire de Lacanau, le problème épineux de la relocalisation parfois nécessaire est posé.
Entre le Cap Ferret et la dune du Pyla, le bassin d’Arcachon est lui aussi menacé par l’érosion. Un phénomène qui s’explique en bord de côte et sous l’eau avec les plongeurs de l’association Scaphpro... La dune du Pyla, quant à elle, recule dans les terres de 3 à 4 mètres par an, engloutissant la forêt et les infrastructures humaines environnantes. Franck Couderc, le directeur du camping de la Dune ainsi que Jacques Storelli, le président de l’association de Défense de Pyla-sur-Mer en témoignent.

Certaines communes des Landes sont également durement touchées. L’effondrement d’infrastructures situées sur le front de mer remet en question l’efficacité des dispositifs de renforcement existants et oblige à envisager des solutions de long-terme...

Enfin, plus au sud, «l’Ogre Océan» grignote la route bien connue des basques en front de mer au point d’y creuser des grottes au gré des assauts des grandes marées de l’hiver.

Réalisé par Eric Moreau

Une coproduction Mara Films et France 3 Aquitaine
Avec la participation du CNC et de Campagnes TV
Durée : 52 mn

Regardez un extrait du film : https://www.youtube.com/watch?v=h2WHOijNG0Q



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Pour plus d'informations :


Photos aériennes prises par un drone.


http://renecapo.blogspot.fr/2014/04/15-avril-2014-photos-aeriennes-prises.html


 

Film vidéo présenté par "Biscarrosse-Tv"


http://renecapo.blogspot.fr/2014/09/22-septembre-3014-un-film-sur-les.html



Bien cordialement


René Capo


 

mardi 5 avril 2016


Nouveau crii du Kayok sur BASSINDARCACHON

Les pollutions du Bassin d’Arcachon.
Les identifier et les combattre
 
dimanche 27 mars 2016
 
Bassindarcachon.com Portail régional - Site édité par l'agence Arcachon Communications
 

vendredi 1 avril 2016


 1er avril 2016 !

Quel est cet étrange OFNI trouvé sur une plage Aquitaine ?
 

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