Le Roundup face à ses
juges
Sur
Mardi 17 octobre 2017
à 20 h 50
À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en
2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au
Roundup, herbicide le plus vendu au monde.
Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et
d'experts à l'appui.
Marie-Monique Robin expose l’ampleur du
scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un
réquisitoire accablant, paroles de victimes et d'experts à l'appui.
C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi
inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l'environnement,
commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La
Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal
international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le
Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule
active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce
"tue-tout" (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été
déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes
ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des
enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions
environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire
révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages
bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant
par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate.
"Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement
gagner notre vie", lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.
Lanceuse d'alerte
Presque dix ans après son enquête "Le monde selon
Monsanto", Marie-Monique Robin démontre, faisceau de preuves à
l’appui, l’extrême nocivité du Roundup, à l’heure où l’Union européenne doit
décider de prolonger ou non l’autorisation du glyphosate sur le marché. Déclaré
en mars 2015 "cancérigène probable" par le Centre international de
recherche sur le cancer (Circ), et reconnu comme tel par des études scientifiques
secrètes commanditées par Monsanto, l’herbicide, omniprésent dans l’eau, l’air,
la terre et les aliments, est aussi un perturbateur endocrinien, un
antibiotique et un chélateur de métaux – il séquestre les minéraux. Face au
silence coupable des agences de santé et à l’inertie des gouvernements, le
film, à travers ce procès, montre également la mobilisation à l’œuvre de la
société civile mondiale pour faire reconnaître l’écocide.
L’enjeu ?
La poursuite au pénal des multinationales dont les activités
menacent la sûreté de la planète et la santé des hommes.
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Plus d'information : sur le "Plaidoyer pour une Planète
propre" du 2 12 2016
100 scientifiques tirent la sonnette
d'alarme
Les scientifiques
se mobilisent et tirent la sonnette d'alarme contre les perturbateurs
endocriniens.
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La journaliste,
lauréate du Prix Albert-Londres Marie-Monique Robin est intervenu le 13
octobre 2017 sur France Inter dans le 7/9 avec Léa Salamé et Nicolas
Demorand :
Regardez cette vidéo et diffusez-la massivement autour
de vous.
Le
lobbyiste pro-Monsanto Patrick Moore refuse de boire un herbicide qu’il juge
"potable
PS. Nous avons
jusqu’au 23 octobre pour agir et faire interdire enfin le RoundUp. La
pétition « Non au
sabotage chimique de nos vies » a déjà recueilli 250 000
signatures. Nous
pouvons changer le cours de l’histoire ; il faut faire
EXPLOSER les compteurs de la pétition contre la folie Monsanto !