Journée mondiale de l’océan
Le
jeudi 8 juin 2017
"Un océan sain nécessite de solides
connaissances mondiales des services océaniques.
On ne peut gérer ce qu’on ne peut mesurer, et aucun pays seul n’est
capable de mesurer la myriade de changements de l’océan"
Notre océan, notre avenir
Cette année, nous célébrons la Journée
mondiale de l'océan avec la toute première Conférence des Nations Unies sur
l’océan. Cette manifestation inédite rassemble des chefs d’État, de hauts
dignitaires et des acteurs du monde entier, en vue de nouer des partenariats et
de renforcer les engagements nécessaires à la mise en œuvre de l’Objectif de
développement durable (ODD) 14 du Programme de développement durable à
l'horizon 2030, tendant à conserver et exploiter de manière durable un
océan qui donne à l’humanité les clés de sa survie, de l’oxygène à un climat
qui fonctionne bien, en passant par les éléments essentiels de notre patrimoine
naturel et humain.
À cette
fin, nous devons cultiver, mobiliser et mettre à profit les meilleures
connaissances scientifiques.
Un océan
sain nécessite de solides connaissances mondiales des services océaniques. On
ne peut gérer ce qu’on ne peut mesurer, et aucun pays seul n’est capable de
mesurer la myriade de changements de l’océan. Des Fidji à la Suède, de la
Namibie à l’Arctique, tous les gouvernements et partenaires doivent échanger
leurs connaissances afin d’élaborer des politiques communes fondées sur la
science.
Tel est l’objectif du Rapport
mondial sur les sciences océaniques, lancé par l’UNESCO lors de la Conférence
des Nations Unies sur l’océan. Ce rapport indique pour la première fois où et
comment les capacités existantes en matière d’océanologie autonomisent la
société, protègent l’environnement et créent des connaissances pour permettre
de conserver les ressources océaniques au bénéfice de tous. Notre message est
clair : beaucoup a été fait pour promouvoir et financer l’océanologie, mais il
faut faire bien plus encore pour combler les écarts en termes de capacités.
Le statu
quo ne suffit pas pour accomplir l’avenir que nous voulons d’ici 2030. Réaliser
l’ODD 14 exige de nouvelles solutions scientifiques et leur transformation en
stratégies et décisions éclairées. C’est pourquoi l’UNESCO et ses partenaires
recommandent que 2021-2030 soit la Décennie internationale de l’océanologie
au service du développement durable, afin d’offrir aux gouvernements, à la
communauté scientifique, à la société civile et à tous les autres acteurs un
cadre pour coordonner et consolider les observations et les recherches
nécessaires pour atteindre l’ODD 14.
Nous
invitons toutes les personnes intéressées à nous rejoindre et à contribuer à
transformer les idées en un vaste plan d’action concertée, assorti de buts et
de responsabilités partagés.
La Journée mondiale de l'océan
est l’occasion pour nous tous de prendre la mesure des défis mondiaux auxquels
nous sommes confrontés en matière de développement durable et d’unir nos forces
en faveur de l’océan dont nous avons besoin pour l’avenir que nous voulons.
Pour plus
d'informations :
Pour réveiller les consciences par rapport
aux jeunes générations…
- Les Océans,
la plus grande poubelle du monde :
- La Surpêche
: Un désastre planètaire :
( Pour une très large diffusion auprés de
vos contacts )
René Capo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire