Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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lundi 20 mars 2023

 

L’Europe lance une enquête sur les « polluants éternels »

Les PFAS résistent à tout et se retrouve partout dans les sols, dans l'eau... ©Getty - LeoPatriz

Ils sont utilisés pour le revêtement intérieur des poêles antiadhésives, des vêtements déperlants, des emballages de kebab, des mousses anti-incendie ou encore des rouges à lèvre. Cette grande famille de substances chimiques s’appelle les poly-fluoro alkylées, PFAS - prononcer « pifasses ».

Les PFAS ont été développées à partir des années 40 par l’industrie chimique. Personne ne sait dire combien sont utilisés aujourd’hui. Entre 5 000 et 12 000.
Leur point commun est d’être composés d’une structure très stable qui leur offre des propriétés très recherchées dans l’industrie : ils résistent à de très fortes chaleurs, protègent les surfaces de l’eau, des graisses ou des frictions, et ont des propriétés ignifugeantes et antitaches…

Des produits "miracle". Pourquoi posent-ils problème ?

Les PFAS sont très mobiles dans l’air, dans l’eau dans les sols ; et sont surtout persistants. Ils ne se dégradent pas - ou seulement partiellement. Leur durée de vie va jusqu'à plusieurs milliers d’années, d’où leur surnom de « polluants éternels ». Résultat, ils s’accumulent dans les milieux et dans la chaîne alimentaire, des poissons jusqu’à l’homme. 
Problème, certains sont toxiques. On le sait depuis le début des années 2000. Les mieux connus et les plus utilisés sont le PFOA, l’ingrédient historique du Téflon, et le PFOS.

Ce sont ceux qu’on retrouve le plus dans les milieux naturels. Or l’exposition à ces substances accroît les risques de cancers, d’augmentation du cholestérol et de l’hypertension, de perturbations de la thyroïde et du foie, ou encore d’altérations de la fertilité… Seize millions d’Européens, dont deux millions de Français, seraient affectés.
Ces deux PFAS sont désormais quasi-interdits par la convention de Stockholm, adoptée en 2001, par l’Union européenne et d’autres Etats. Pour les autres PFAS, les études sont plus rares, mais certaines molécules sont jugées préoccupantes.
Au début de cette année, une enquête menée par dix-huit médias européens, dont Le Monde, a recensé en Europe et au Royaume-Uni 17 000 sites contaminés, dont 2 100 à des niveaux dangereux pour la santé. Souvent à proximité d’anciennes usines.

L’Union européenne s’empare de la question

Pour lire la suite de l’article :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/histoires-economiques/histoires-economiques-du-lundi-20-mars-2023-3220362?fbclid=IwAR3Drc5OElKNTw8oV9_uWNsduTLD74ExJhrqTgaLhyrd7XOzucaBRZA3YRI

À lire aussi : Des "polluants éternels" présents dans les rivières ou lacs de quasiment tous les départements de France



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