Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mardi 12 janvier 2016


CONTRE LE REJET DES BOUES ROUGES DANS LA MER MÉDITERRANÉE

Merci d'apporter votre soutien au combat que mène le professeur Henry Augier,  expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature avec l'Union Calanques Local et le Collectif Littoral contre les rejets des liquides massifs d'effluents toxiques, chimiques et radioactifs en mer Méditerranée.

 Pétition contre les boues rouges

(La pétition continue jusqu'a fin janvier 2016)

Rejets en mer, 50 ans de trop mais pas 6 ans de plus !

Jeudi 31 décembre 2015
Le premier ministre donne l'ordre au préfet des bouches du Rhône d'autoriser l'usine d'alumine de Gardane à rejeter encore pendant 6 ans ses déchets toxiques en mer.

Nous sommes indignés devant un tel passage en force de la loi.
Aucun intérêt financier, industriel ou chantage à l'emploi ne justifie ce mépris pour la mer et la population du littoral.
Nous le savions déjà mais le constat est cruel : l'impuissance des élus n'a d'égal que notre légitimité à défendre nous même notre santé, notre environnement et le capital marin à livrer à nos enfants.
Les médias et les ténors fabriquent leur littérature, d'autre doivent protéger leur avenir.
Les associations et les particuliers signataires demandent l’arrêt total des rejets industriels épais et liquides de l’usine de fabrication d’alumine de Gardanne, qui se déversent dans le canyon de Cassidaigne,  à 7 km au large de Cassis et qui engendrent une pollution intolérable dans la partie marine du Parc National des Calanques : Un total de 1660 signatures ont été imprimées et apportées le 25 septembre dernier à Monsieur Ferrara, Président de la commission d'enquête.
En inscrivant votre signature, vous pouvez également renseigner votre n° de téléphone portable pour être directement informé par SMS des messages urgents que les collectifs littoral pourraient diffuser sur le sujet.  
Voir la vidéo du court métrage de la réunion publique organisée par les collectifs littoral le 23 septembre 2015 à Marseille /Luminy
- Parce que depuis 49 ans l’entreprise ALTEO (anciennement Péchiney) rejette ses boues rouges dans ce canyon sous-marin et qu’elle DEVAIT arrêter cette nuisance le 31 décembre 2015. Elle a investi dans l’installation de "filtres-presses" pour la fabrication de « galettes » de « bauxaline » et nous demandons qu'elle poursuive ce traitement par la dépollution des eaux qui en sortent, de façon à arrêter définitivement tout rejet en mer. Les techniques existent et ont fait leurs preuves. Leur coût n’est pas exorbitant pour un groupe d’envergure internationale.
- Parce qu’il serait intolérable que l’autorisation de rejets de liquides chimiques en cœur marin d’un Parc national soit donnée au risque de faire jurisprudence pour les autres espaces protégés.
- Parce qu’on cherche à nous tromper : au lieu de l'arrêt promis des boues rouges fin décembre 2015, on nous propose une prolongation pendant 6 ans des rejets liquides chimiques ne respectant pas les normes de la convention de Barcelone de 1998, concernant des éléments toxiques : arsenic (17 fois les normes), sélénium, aluminium, fer, titane, plomb, thorium et uranium (radioactifs), mercure, cadmium, chrome, dont certains sont des métaux qu'il sera bientôt préférable de récupérer.
- Parce que ces rejets, qui diffusent déjà largement dans les eaux du Parc national jusqu'à la cote et les plages, auront un impact désastreux sur le plancton, la faune et la flore marines, empoisonneront la mer dans laquelle nous nous baignons et les poissons que nous mangeons.
- Parce que la méditerranée est une mer fermée qui devient une poubelle !
- Parce qu’on ne fait pas de chantage à l’emploi industriel au détriment de la nature, surtout quand l'emploi des pêcheurs artisanaux est menacé et l'économie de toute une région plus largement,
- Parce que le recyclage de l'eau est maintenant une priorité.
 

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Réaction de pêcheurs courageux, responsables et  lucides :

ça existe à La Ciotat…

(Ne pas manquer de visionner l'intervention de Gérard Carrodano)
Ils attendent un rendez-vous avec Ségolène Royal, pour exprimer leur colère : Malgré le traité de Barcelone qui interdit tout rejet polluant dans les parcs naturels nationaux, l'usine Altéo de Gardanne, a été autorisée fin octobre à prolonger le déversement de ses boues rouges dans la fosse Cassidaine.
Gérard Carrodano Président de la Prud'homie des pêcheurs de La Ciotat

 




 

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