Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


Si vous désirez recevoir les articles de presse associés aux différents topics de ce blog, vous pouvez les demander aux courriels suivants : rcapo@orange.fr et eric.capo@hotmail.fr

Pour vos recherches, nous vous conseillons l'utilisation de l'onglet "Recherchez"

mardi 25 mars 2014

25 mars 2014 : Résultat de l'Opération Plages propres 2014 "Plage du Vivier"

OPERATIONS PLAGES PROPRES 2014



Résultats des opérations de nettoyage "Plage du Vivier" à Biscarrosse-Plage :

Le jeudi 20 mars 2014

4 classes de sixième du collège départemental ont ramassés environ 30 sacs de 100l.
Un article de Christine Lescoutte-Gardent correspondant du SUD OUEST-LANDES :
http://www.sudouest.fr/2014/03/24/les-eleves-ont-repondu-aux-initiatives-oceanes-1501954-3307.php

Le dimanche après-midi 23 mars 2014  à 14 h

Avec les chevaux de l'association "Le Littoral à cheval"


Ce dimanche après-midi 23 Mars malgré un temps plus que maussade…
il a été ramassé 75 sacs poubelles de 100 l t par 80 participants

Le résultat de 2 heures d'intervention
A noter : De nombreux macrodéchets de petites tailles ont été trouvés, dont une multitudes bouchons plastique, de coton tiges, de fixateurs pour les micro organismes utilisés dans les stations d'épuration…

Après le travail accompli, un moment de détente !!

Tout a été ramené, sauf ce macro déchet resté sur la plage…

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Quelques photos prises par Anne Domingo :

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"Océan de plastique 2"

Ne manquer de visionner ce reportage pour mieux comprendre et prendre conscience  de l'ampleur des dégats :  


A diffuser auprés de vos contacts

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LES MACRODECHETS :
UNE INSULTE A LA NATURE !
UN COÛT POUR LA COLLECTIVITE !
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jeudi 20 mars 2014

20 mars 2014 : Opérations Plages propres 2014 : Plage du Vivier à Biscarrosse le dimanche 23 mars 2014 de 14 h à 16 h‏

Opération Plage Propre

"PLAGE DU VIVIER"


Biscarrosse-Plage

Dimanche 23 mars 2014 de 14 h à 16 H


Organisée par Sylvain REVEZ
06 10 48 90 48


Avec la participation de :

- La Mairie de Biscarrosse


- L'association " Le littoral à cheval"



- Le Centre Leclerc de Biscarrosse.



mais aussi nos amis les chiens…

lundi 17 mars 2014

17 mars 2014 : Protégeons la Biodiversité - Déchets de pêche, même morts ils tuent encore‏

Protégeons la biodiversité

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A L'INTENTION DES PECHEURS AMATEURS ET PROFESSIONNELS
  Communiqué de presse, le 7 mars 2014
Merci de diffuser à vos amis pêcheurs

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Déchets de pêche : même morts, ils tuent encore !
Chaque année, des milliers d’oiseaux, de poissons et de mammifères meurent en souffrant, à cause de déchets de pêche traînant dans la nature : hameçons coincés dans l’œil ou l’estomac, fils piégeant les pattes ou serrant le cou, intoxication par les plombs… Ces horreurs peuvent être évitées par des comportements plus responsables, expliqués dans un dépliant destiné aux pêcheurs. ( voir en P.J )

À l’occasion de l’ouverture de la pêche pour les rivières de première catégorie 1* le 8 mars, l’ASPAS avertit les pêcheurs et les professionnels de la pêche sur ces déchets qui jonchent les abords des cours d’eau.



Des oiseaux se retrouvent enchevêtrés dans des fils de pêche laissés au fond de l’eau ou dans les arbres. Ligotés aux pattes ou aux ailes, ils en restent prisonniers. Ne pouvant plus se nourrir, épuisés, ils se noient ou s’accrochent finissent pendus. Des hameçons restent coincés dans la bouche ou viennent perforer l’œsophage ou l’estomac des animaux, qui lentement meurent de faim. Tous ces déchets représentent potentiellement des pièges mortels pour des milliers d’espèces. De même, les bouteilles en verre abandonnées sont des véritables pièges, notamment pour les micromammifères qui y entrent, ne peuvent plus se retourner et meurent de stress, de froid, de faim…
En partenariat avec Sea Shepherd France, l’ASPAS informe tous les acteurs et usagers des zones humides face à ces accidents, qui peuvent être évités. Des conseils pour limiter l’impact des déchets de la pêche sur la biodiversité sont disponibles sur un dépliant gratuit mis à disposition auprès des fédérations et des professionnels de la pêche qui en auront fait la demande. Des posters sont également disponibles gratuitement afin de sensibiliser les adhérents et clients à la bonne conduite à tenir vis-à-vis de la faune sauvage et de la nature.

Télécharger le dépliant : Déchets de pêche : même morts ils tuent encore !
En savoir plus sur cette campagne de l'ASPAS

Contact presse :
Anne Fourier, chargée de mission de l'ASPAS, tél. 06 74 99 40 87



dimanche 2 mars 2014

25 février 2014 : Armes chimiques sous la mer‏

Armes chimiques sous la mer 

sur


Ce soir, mardi 25 février à 20h50 (durée 1 h 30)
Rediffusé le jeudi 06.03 à 9h00

Une enquête explosive d'Arte
Documentaire franco-japonais de Nicolas KOUTSIKAZ, Bob COEN et Eric NADLER
Plus d'un million et demi de tonnes d'armes chimiques non utilisées gisent sur les fonds marins de la planète. Encore s'agit-il d'une estimation, puisque le secret défense qui les entoure à travers le monde empêche toute évaluation précise. Les poisons qu'elles contiennent (gaz moutarde, gaz sarin, arsenic...) s'échappent lentement, inexorablement, des fûts corrodés par des décennies d'immersion. Ces armes sont l'un des terribles héritages des deux guerres mondiales. Jusqu'au début des années 1970, avec un pic entre 1917 et 1945, les armées des grandes puissances ont systématiquement déversé leur arsenal chimique quasi indestructible au fond des mers, dans les lacs ou l'ont enterré. À la conférence de Potsdam, en 1945, les Alliés rassemblent l’ensemble des armes chimiques collectées chez les belligérants et les immergent en mer Baltique, dans l'Atlantique Nord, dans l'Adriatique et dans la Méditerranée (non loin de Saint-Tropez notamment). Les fonds marins au large du Japon et des États-Unis, ainsi que l'océan Indien, sont également concernés.

Bombes à retardement
Des documents déclassifiés et des recherches indépendantes, sur fond de progrès scientifique et technologique, ont permis  de lever une part du secret qui entoure ces décharges. Depuis quelques années, en Italie, en Allemagne, aux États-Unis, au Canada ou au Japon, des individus se battent pour localiser et éliminer ces bombes à retardement. Mais les obstacles sont colossaux : la dissimulation et l’imprécision des archives, le secret militaire, le coût des opérations de nettoyage et la crainte de nuire à la pêche ou au tourisme. Il est donc difficile d'évaluer l’ampleur de la menace qui pèse sur les populations et sur les écosystèmes, d’autant que les États font la sourde oreille. L'espoir vient d'une poignée de scientifiques qui ont saisi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques afin qu'elle s'empare du problème. Ce documentaire captivant, nourri d’interviews et d'images d'archives, passe en revue les zones à risque et montre que des solutions sont possibles pour nettoyer les décharges. À condition que les États acceptent d'y mettre le prix.

10 février 2014 : La biodiversité dans la gestion de la forêt‏

La biodiversité dans la gestion de la forêt
Bonjour à tous,
vous trouverez sur le blog de Cathy LAFON, journaliste à SUD-OUEST un film de 11 mn, intitulé :

" La biodiversité en gestion forestière"

Ce film réalisé durant l'été 2013 en région Poitou-Charentes à été produit par le Centre Régional de la Propriété Forestière.


Avec une intervention de :

Alain PERSUY, chargé de mission "Environnement" CRPF Poitou-Charentes
Dominique de la CHEVRELIERE, propriétaire forestier
Sebastien AULAS, coopérative "Alliance Forêts-Bois"
Michel MONTURY, propriétaire forestier
Gilbert BOUTIN, propriétaire forestier
Jean-François de la MOTTE, expert forestier

Cliquer sur le blog de "Ma Planète" :

Ce sujet avait été largement évoqué à l'occasion de la conférence-débat organisée sur  " La forêt Landaise" le 18 mai 2013 par Le Comité de Vigilance de Biscarrosse, l'Office du Tourisme et la Ville de Biscarrosse.

Vous pouvez visionner quelques séquences d'interventions qui ont eu lieu au cours de la conférence sur le site de Born-TV :



Affiche de présentation de l'indice de biodiversité potentielle (IBP) - un outil simple et rapide pour évaluer la biodiversité potentielle en forêt et pour diagnostiquer les améliorations possibles

     

28 janvier 2014 : Eau et santé : qui croire, que boire ?‏

-Flash Info-

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Eau et santé : qui croire, que boire ?
Diffusion : Ce soir, 28 janvier 2014, à 20h35, sur France 5
Eau du robinet, ou eau en bouteille ? C’est sur le terrain de la santé que se joue notre choix.
Les polluants déversés dans l’environnement, comme les nitrates ou les pesticides se retrouvent bel et bien à notre robinet. Parfois au delà des normes autorisées, et sans que l’on connaisse les effets sur la santé. 
Des chercheurs et des médecins affirment que des malades de l’eau existent en France. Mais ils manquent de preuves. Même les eaux en bouteille, et leur légendaire pureté originelle, ne sont plus totalement épargnées par la pollution… 
Alors, prenons-nous des risques en buvant certaines eaux ? Lesquelles faut-il choisir pour protégernotre santé ? Après la diffusion d'un documentaire de 52 minutes, un débat réunira autour de Michel Cymes, Marina Carrère d’Encausse et Benoît Thevenet des experts qui répondront en direct à vos questions.

LES INVITÉS :
  • Marillys MACÉ
    Directrice
    Centre d’information sur l’eau
  • Jean-PierreDEFFIS
    Président
    Chambre syndicale des eaux minérales
  • Thomas LAURENCEAU
    Rédacteur en chef
    60 millions de consommateurs
  • Yannick VICAIRE
    Chargé des affaires européennes
    Réseau Environnement Santé
  • Pr Jacques HUBERT
    Chef du service Urologie
    CHU de Nancy
Ailleurs sur le web :
  • Ministère des affaires sociales et de la santé
    Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable
    Une carte permet de consulter pour chaque commune, les résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable.
  • Fondation Danielle Mitterrand-France-liberté.org
    La carte des dérogations aux normes
    La revue 60 millions de consommateurs et l’association France libertés ont publié en janvier 2013 la première carte des dérogations aux normes de qualité de l’eau potable en France.
Prixdeleau.fr
Cartographie du prix du service de l'eau en France.


     

28 janvier 2014 : Le massacre de la faune marine

AINSI VA NOTRE PLANETE !
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LE MASSACRE DE LA FAUNE MARINE CONTINUE A S'ORGANISER DANS UN SILENCE ASSOURDISSANT...

Au Japon :                 
Le massacre des Dauphins



Un dauphin tué rapporte 450 euros sur le marché de la viande, une somme non négligeable pour les pêcheurs de Taiji.
Selon l'organisation Sea Shepherd, le principal moteur de cette chasse est la vente de dauphins à des delphinariums.  Un animal capturé vivant et dressé vaudrait 110.000 euros sur le marché international.
Ils se revendent très bien au Moyen-Orient et en Asie.

En Afrique :
«On pille nos poissons pour nourrir les porcs des pays développés!"


Le 20 janvier 2014 par Marine Jobert

         La pêche illégale au large des côtes sénégalaises sera-t-elle bientôt un mauvais souvenir? Ministre de la pêche et des affaires maritimes du Sénégal depuis septembre 2013, Haïdar El Ali semble vouloir tirer son pays vers une voie nouvelle: protéger la ressource halieutique des appétits étrangers et promouvoir une pêche artisanale de subsistance. Le nouveau ministre, excellent plongeur et écologiste actif, a expliqué au Journal de l’Environnement la nouvelle politique qu’il entend mener.

JDLE -  Etes-vous soutenu dans cette démarche ?

Haïdar El Ali - Le président Macky Sall est dans de bonnes dispositions par rapport à ces questions et me soutient beaucoup dans ma volonté de mettre un terne à ce pillage. Notre problème, c’est que nous avons des ressources et des compétences limitées au sein du ministère des pêches et des affaires maritimes. Notamment pour la réalisation des inventaires scientifiques des espèces présentes au large de nos côtes. Les petits pélagiques[1] représentent pour le Sénégal la sécurité alimentaire. Mais ils nourrissent aussi toute la sous-région, car nous exportons ces poissons vers le Burkina Faso, le Ghana et le Mali. Or quand on sait que les bateaux-pirates les pêchent pour les transformer en farines de poisson pour nourrir des animaux… Rendez-vous compte: on pille nos poissons pour nourrir les porcs des pays développés! Et dans le même temps, vous avez toute cette jeunesse démunie, qui s’embarque sur des pirogues dans l’espoir de trouver des petits boulots! C’est inadmissible moralement.

JDLE – De quels outils disposez-vous pour agir ?

Haïdar El Ali - On va se servir du droit pour mettre un terme à cette situation, avec un projet de loi plus musclé. Aujourd’hui, nous ne sommes en mesure que de saisir la cargaison et les filets et d’infliger une amende de 200.000 francs CFA (300.000 euros) maximum, qui peut être doublée en cas de récidive. C’est totalement insuffisant. Je souhaite que dans la nouvelle loi, les membres d’équipage puissent être envoyés en prison, car ils savent très bien ce qu’ils font: du pillage à but lucratif. En outre, nous voulons pouvoir saisir le bateau lui-même, soit pour le couler, soit pour le vendre, soit pour qu’il devienne la propriété de l’Etat sénégalais. Nous butons aussi sur un problème de moyens en matériel. A titre d’exemple, il faut savoir que l’Oleg Naydenov est le 6e bateau repéré ces trois derniers mois [depuis la prise de fonction d’Haïdar El Ali], mais le premier que nous parvenons à arraisonner et à contraindre à nous suivre vers les côtes.

JDLE – Les accords régissant les quotas de pêche ont beaucoup évolué ces dernières années. Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Haïdar El Ali - En 2010, des contrats ont été signés, autorisant ces chalutiers étrangers de 120 mètres [ils seraient une quarantaine] à venir pêcher chez nous. Il s’agissait de contrats totalement léonins. D’autant que les propriétaires des chalutiers s’étaient engagés à verser 35 FCFA par kilo de petits pélagiques pêchés, alors qu’en fait, ils le payaient 100. Donc 65 FCFA disparaissaient dans la poche de certaines personnes, avec la complicité des propriétaires des chalutiers. Le président Macky Sall a mis un terme à ces pratiques en refusant, en 2012, de reconduire ces contrats. Les bateaux concernés se sont donc repliés sur la Guinée Bissau [au sud du Sénégal], avec qui les chalutiers ont conclu de nouveaux accords de pêche. Et c’est depuis là qu’ils réalisent des incursions dans nos eaux. Ce qui est d’autant plus facile qu’il s’agit d’une partie de la côte très peu surveillée. Il faut se rendre compte que nous avons 700 kilomètres de côtes à patrouiller, à quoi se rajoutent 200 milles marins (370 km), qui sont sous notre souveraineté. Or au-delà de 50 miles, nous surveillons très peu, faute de moyens. C’est pour cela que le partenariat que nous venons de nouer avec l’association Sea Sheperd –et d’autres s’ils veulent nous aider- va nous être précieux.

JDLE – Sea Sheperd est une ONG internationale qui s’est fait une spécialité d’intervenir, souvent physiquement, contre les chasseurs d’espèces marines. C’est notamment le cas contre les baleiniers japonais, qui ont dû rentrer au port sans pouvoir réaliser les prises escomptées. L’ONG annonce qu’elle met à votre disposition un navire[2], le carburant et un équipage, qui passeront plusieurs mois à patrouiller les eaux sénégalaises. Pourquoi avoir fait appel à eux, qui se désignent volontiers comme des pirates ?

Haïdar El Ali - Mais qui les accuse donc d’être des pirates? Les pilleurs eux-mêmes! Cette réputation me réconforte et me conforte dans mon choix: ils vont aller sur le terrain pour démasquer les vrais pilleurs. Leur première mission va consister à réaliser un inventaire de la situation. Ils vont recenser l’ampleur des dégâts sur la faune halieutique, mais aussi géo-localiser les bateaux étrangers. Notre marine nationale prendra le relais. Ce sont des gens d’action, qui ne perdent pas de temps en grandes théories et qui se battent vraiment contre les bateaux pilleurs. On est demandeur de ça. J’ai toujours l’image de ce petit enfant qui jette une pièce dans la tirelire du WWF en pensant que ça va sauver les pandas… Il y a trop d’ONG internationales qui accaparent les subventions et organisent des tas de séminaires ou vendent des animaux en peluche…

Et pendant ce temps-là, la planète meurt! Nous, on le voit au quotidien: la ressource est en train de disparaître! Le désert avance, les réserves halieutiques disparaissent et notre jeunesse prend des pirogues dans l’espoir de trouver un Eldorado de l’autre côté de la mer…

JDLE – Cette révolution dans la gestion des ressources que vous appelez de vos vœux, quels effets en escomptez-vous ?

Haïdar El Ali - L’US AID, l’agence de coopération américaine, a calculé que le Sénégal perd chaque année 150 Md FCFA à cause de ces pillages. A terme, nous voulons que ces ressources soient mieux gérées, mieux connaître les périodes de reproduction et de repos, etc. pour amener la pêche artisanale à adopter des techniques de pêche durable. Si nous gérons bien nos ressources, tant minières qu’halieutiques, agricoles ou forestières, l’emploi de la jeunesse est assuré. L’Afrique vit d’une économie de prélèvement. Or les conditions se dégradent. Aujourd’hui, 40% des terres cultivables du Sénégal sont gagnées par le sel, à cause de la déforestation ou des feux de brousse [contre lesquels Haïdar El Ali a lancé, en mars 2013, un plan d’action]. Un pêcheur qui n’attrape rien restera pauvre, ne pourra pas nourrir sa famille, envoyer ses enfants à l’école, etc. C’est de sécurité alimentaire qu’il s’agit, mais aussi de sécurité tout court, puisqu’un pêcheur pauvre renoncera à acheter le gilet de sauvetage qui lui permettrait de protéger sa vie! Ces questions ne sont pas prises en compte dans leur globalité. Alors qu’on met toujours en avant la croissance, la vraie préoccupation, aujourd’hui, devrait être environnementale.

Haïdar El Ali, ministre de la pêche et des affaires maritimes du Sénégal

(1)  Selon un rapport de la FAO, ces termes désignent les sardinelles (Sardinella aurita et Sardinella maderensis), la sardine (Sardina pilchardus), le pilchard (Sardinops ocellatus), l'anchois (Engraulis encrasicolus), les chinchards (Trachurus trachurus et Trachurus trecae), l'alose rasoir (Ilisha africana), l'ethmalose (Ethmalosa fimbriata), les maquereaux (Scomber japonicus et Scomber scombrus), le Brachydeuterus auritus et le Decapterus ronchus, le poisson-sabre (Trichiurus lepturus.


(2)  Il s’agit du Jairo Mora Sandoval, du nom d’un activiste costa-ricain de 26 ans, tué par balles en mai 2013 sur une plage. Il protégeait les nids de bébés tortues sur la plage.


20 janvier 2014 : Pollinisation des cultures : mais où sont les abeilles ?‏

Pollinisation des cultures : mais où sont les abeilles ?
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Vous trouverez sur le blog de Cathy Lafon, journaliste à SUD OUEST, un article du 14 janvier 2014 sur une étude récente des chercheurs de l'Université de Reading (Royaume-Uni) publiée par la revue "PLOS ONE"


A voir également le reportage  :

"Des abeilles et des hommes"

Documentaire, 20 février 2013. Réalisé par : Markus IMHOOF.
Durée : 1 h 32. Pays de production : Suisse. Titre original : More Than Hone. Distributeur : Jour2fête



Présentation du film :

Entre 50 et 90 % des abeilles ont disparu depuis quinze ans. cette épidémie, d'une violence et d'une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun rédateur visible.
Arrivée sur Terre 60 millions d'années avant l'homme, l'Apis mellifera ( l'abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu'à notre survie. Aujourd'hui, nous avons de quoi être préoccupé : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni de légumes.
il y a soixante ans, Eintein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l'homme :"Si l'abeille disparraissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre"

La prise de conscience de notre responsabilité devient une urgence vitale pour chacun d'entre nous.

     

14 janvier 2014 : Meutres en séries chez les huitres

Meurtres en série chez les huîtres
Dans



Durée : 39 mn

Rediffusion en direct sur France 2 le mercredi 15 janvier 2014 à 04h10


L’un des fleurons de la gastronomie française est-il en péril ? Alors que le virus  qui a décimé 70% des juvéniles en 2009 sévit encore, une nouvelle bactérie s’attaque  depuis cet été aux huîtres adultes.

En 2009, nous avions enquêté chez les ostréiculteurs qui constataient des pertes importantes dans leurs naissains. Aujourd'hui, les adultes sont également touchés et, partout en France, le même constat : les huîtres se meurent par milliers, de façon désordonnée et incompréhensible. Les scientifiques ont identifié la bactérie tueuse, mais cela n’explique pas tout.
Sur la sellette, une nouvelle huître, modifiée pour qu’elle soit stérile, la triploïde. Son introduction massive ces dernières années est pointée du doigt par bon nombre d’ostréiculteurs. Elle serait plus fragile devant la bactérie… Dans le collimateur aussi, les pratiques ostréicoles : trop, beaucoup trop d’huîtres cultivées ces dernières années. Une surproduction qui fragilise l’animal.
La profession, en alerte, s’interroge sur son avenir. Existe-t-il des solutions pour sauver leur cheptel ? Jusqu’où ira cette hécatombe ?

Mangera-t-on encore des huîtres dans dix ans ?

Enquête au cœur d’un monde clos, et fermé

Un reportage de Florence Mavic  et Olivier Gardette.

Françoise Joly recois Isabelle Autissier, écrivaine, navigatrice, présidente de WWF France


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Pour en savoir un peu plus sur les huitres et le Bassin d'Arcachon suivez cette enquête…

09 janvier 2014 : Des milliards de macrodéchets fractionnés sur nos plages: agissons, dénonçons !‏

Un message de Françoise Branger

Pour une action citoyenne…

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Une des conséquences…

Des milliards de macrodéchets fractionnés sur nos plages: agissons, dénonçons !


Bonjour à tous,

Ci-joint la photographie, prise lundi 6 janvier 2014, au pied de la grande Dune de Pilat, par un adhérent de Bassin d'Arcachon Ecologie: des milliards de macrodéchets de plastique fractionné sont répandus sur des kilomètres, sur cette plage et sur bien d'autres.

Les conséquences écologiques de ces déchets sont incommensurables.
Non biodégradables, ils font de la mer une soupe de plastique, tuent des milliards d'animaux et, réduits à l'état de "plancton plastique", entrent dans toutes les chaînes alimentaires -y compris dans notre alimentation.

Les "Continents de plastique" ne sont pas qu'au large; ils se généralisent. Ce type de pollution doit être dénoncé, sur nos côtes comme ailleurs.

Les actions Cours d'eau propres menées annuellement par la Coordination Environnement du Bassin d'Arcachon (CEBA) diminuent en amont cet afflux de plastique.

En plus de cette intervention, pour que les consciences bougent, il est possible d'agir aussi sur nos plages.
Je propose, dans les jours qui viennent, une action concrète de ramassage en plusieurs points de nos rivages, et une large dénonciation de cette situation, preuves à l'appui.

Le procédé est simple.
Si vous le voulez bien:
- A l'occasion d'une "promenade" (brève ou longue) sur la plage de votre choix, muni-e d'un sac pour recueillir vos trouvailles, ramassez les déchets.
- Au terme de la pêche aux déchets, avant évacuation dans une poubelle ou en déchetterie, photographiez votre récolte.
- Adressez-moi la photo: regroupée avec les autres témoignages en image, elle sera utilisée pour diverses démarches de sensibilisation.



Merci d'avance de ce que vous pourrez faire.

Pour ma part, j'irai à la pêche aux plastiques dès cette fin de semaine.


Amicalement.

Françoise
Bassin d'Arcachon Ecologie [arcachon.ecologie@free.fr]

17 décembre 2013 : Le dernier ouvrage du professeur Henry Augier "Les calanques"‏

Nous sommes heureux de vous présenter le dernier ouvrage du professeur Henry AUGIER,
"Les calanques"
aux éditions Sang de la Terre, Paris

Présentation de l'auteur:
HENRY AUGIER, docteur d’État, maître de conférences honoraire à la faculté des sciences de Marseille Luminy, professeur honoraire à l’École Nationale des Travaux Publics de l’État, était à la tête d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des nuisances. II était également responsable de l’enseignement de la molysmologie (science des pollutions) à l’Université de la Méditerranée et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature. II est engagé dans de nombreuses actions de sauvegarde de notre environnement. Au cours de certains conflits, il fut même surnommé « l’Ayatollah de l’environnement » par des personnalités politiques qu’il gênait. Ce qualificatif outrancier traduit bien sa détermination à dénoncer les pollueurs de tout poil et à œuvrer pour une meilleure qualité de vie.
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Le Comité de Vigilance de Biscarrosse avait reçu le professeur Henry AUGIER à Biscarrosse à l'occasion de notre conférence-débat " Le point sur les pollutions en mer" le 16 avril 2011.
Venu de la région PACA, il nous a parlé de l'inaptitude des stations d'épuration actuelles à traiter  les micropolluants présents dans les effluents urbains et industriels, en mettant en cause la qualité des rejets du Wharf de La Salie…

Son constat est aujourd'hui reconnu par tous.