Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mercredi 29 décembre 2021

 

Journées Mondiales des Zones Humides (JMZH

  Chers adhérents et amis,

Comme chaque année nous vous proposons de nous retrouver, dans le cadre des Journées Mondiales des Zones Humides (JMZH), pour visiter une de nos zones humides locales et échanger sur leurs rôles, leur protection, et l'intérêt de la faune et de la flore spécifiques de ce milieu naturel.
Chacun   doit savoir quel rôle  important pour nous ont ces lieux nécessaires au maintien de  l'équilibre naturel de sa région. Et le choix du mois de février avec ses pluies abondantes est propice à ce constat.
Nous avons choisi cette année de vous proposer la découverte du site de "Pujeau" à l'entrée de la ville d'Andernos dont les zones humides sont un filtre et un réservoir-tampon très important vis à vis d'une grande partie est de la ville pendant les grosses pluies.
Le rendez-vous est prévu le samedi 5 février à 10h sur place à l'entrée du chemin qui borde le château d'eau à l'entrée d'Andernos à droite quand on arrive de Querquillas. Parking possible à l'entrée du casino Miami.
Tenue adaptée à la météo du jour et au terrain "humide".
Inscrivez-vous (sans engagement) en répondant à ce mail. Sortie organisée avec Bétey environnement

L'après-midi sera consacré à partir de 14 h 30  à la découverte du projet 2021 de rénovation du port de plaisance du Bétey à Andernos-les-bains ainsi qu'à la découverte de la plage du Bétey. La résilience de la nature, pourvu qu'on l'aide un peu, peut être observée  sur ces plages de même que la dégradation de la dune, dégradation due aux activités humaines. Des solutions existent nous les découvrirons ensemble.

Parking au port du Bétey.

Contacts : Clarisse Holik 0607020357

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A Biscarrosse un chantier exemplaire !

Vidéo -  https://www.youtube.com/watch?v=8wBGsVqBiWc

 Département Landes

Les travaux de restauration de la lagune de Hournaou concilient l’emploi de personnes en insertion et l’utilisation du cheval pour intervenir de manière douce sur un site naturel sensible. L’intervention consiste à redonner vie à la lagune de Hournaou, que les espèces arbustives et arborées, notamment les Pins Maritimes, menacent de refermer. Au programme : débroussaillage, abattage et broyage des ligneux. Pour ces travaux, la Commune de Biscarrosse bénéficie d’un financement européen, via un contrat Natura 2000. Le Département des Landes contribue également au titre de sa politique Espaces Naturels Sensibles. Au 10 décembre 2021, 23 salariés et 2 encadrants de l’association Les Chemins de l’insertion des Grands Lacs étaient intervenus sur ce chantier. Ils étaient assistés de l’entreprise AERF, spécialiste du débardage à cheval, une pratique plus respectueuse pour l’environnement et choisie à dessein sur ce site naturel sensible. © Dia!Films / Décembre 2021

 

dimanche 28 novembre 2021

 

HISTORIQUE DE LA MANIFESTATION PACIFIQUE DU 30 AVRIL  2005 AU PORT D’ARCACHON

Avec des élus, des associations, des professionnels de la mer et une forte participation de la population.

 Le but : interdire les rejets en mer au large du Wharf de La Salie des 300.000 m3 de vases portuaires pollués du port d’Arcachon et remise d’une motion commune à M. Yves Foulon, maire d’Arcachon et  président de l’EPIC du port d’Arcachon.

   

Au port d’Arcachon

Rassemblement au port d’Arcachon avec Sarah et Nathan venus accompagnés de Mamie et Papi

Cendrine Templier avec son porte-voix  venue de Biarritz pour représenter SURFRIDER 

Départ du port d’Arcachon en direction de la Mairie d’Arcachon avec en tête le docteur Pierre Junca, ancien maire de Biscarrosse.


 
Dans les rues d’Arcachon en direction de la Mairie

 

Devant la Mairie d’Arcachon

 


Aline Grenier-Sargos, vice présidente pour les élus du Comité de Vigilance de Biscarrosse

 

Les raisons de notre colère

 1°) En 1999, l’EPIC du port d’Arcachon décide sans aucune concertation avec les biscarrossais, ses voisins du Sud de se débarrasser après dragage de ses 300 000 m3 de vases portuaires polluées en les rejetant au large de l’égout de La Salie pour les raisons évoquées dans un article du Sud Ouest Bassin d’Arcachon de janvier 2000 par le directeur général du port d’Arcachon. (Voir en P.J )

La déclaration de trop !

Extrait de l’article :

« On sait bien que les vases du port sont polluées. Ce qui est important c’est que l’endroit où on les clape présente toutes les garanties pour que ces vases ne reviennent pas vers le banc d’Arguin, ou le Bassin. Et c’est le cas puisqu’on clape à plus de 7 kms des passes à 4 kms de La Salie vers l’ouest, dans un courant Nord-Sud, la zone a d’ailleurs été déterminée en fonction des désidératas des pêcheurs : c’était l’endroit où cela les gênait le moins… »

Bien entendu cette déclaration a suscité une réaction de colère chez les biscarrossais qui après les rejets des effluents urbains et industriels de l’égout de La Salie, n’acceptaient plus que leurs plages continuent à être considérées  comme la décharge maritimes du Bassin d’Arcachon.

Notre action pour interdire le clapage en mer des 300.000 m3 de vases portuaires du port d’Arcachon débuté en janvier 2000 a nécessité deux importantes rencontres à la Préfecture de Région.

 A)  La première réunion eut lieu Le 11 décembre 2000 avec Christian Fremont, préfet de Région à la Préfecture de Gironde à Bordeaux .

 A la tête de notre délégation, le docteur Pierre Junca, maire de Biscarrosse à l’époque, sur la photo au premier plan à gauche, en face  Christian Fremont.

Cette rencontre se termina sur une décision sans appel de Christian Fremont. Ses raisons ? Il était Breton, un homme de la Mer !

Interruption de la campagne de clapage en mer en janvier 2001. Elle  avait débuté fin 1999 et était prévu pour 5 ans.

 Le temps passe et avec le départ de  Christian Fremont  pour Marseille en 2004, les responsables de l’Epic du port d’Arcachon reviennent de nouveau à leurs vieux démons…Le clapage en Mer à tout prix !

 Le nouveau préfet de Région Francis Idrac leur semblait peut être plus favorable ?

 On reparle de nouveau de clapage en mer des vases portuaires mais cette fois-ci aux 300.000 M3 du port d’Arcachon, s’ajoute les 100.000 M3 du port de La Teste et les 100.000 M3 du port de Gujan-Mestras ce qui fait un total de 500.000 M3.

Bien entendu le Comité de Vigilance de Biscarrosse ne reste pas inactif, il s’allie avec Surfrider de Biarritz  et la CEBA (Coordination Environnement du bassin d’Arcachon) pour créer le Collectif Aquitain contre les rejets en Mer qui représente le pays Basque, les Landes et la Gironde soit un total de 23 associations.

 Avec les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon nous organisons la manifestation historique du 30 avril 2005

 B)   La deuxième rencontre eut lieu le 25 01 2006 avec Francis Idrac, préfet de Région à la Préfecture de Gironde à Bordeaux en présence Thierry Rogelet, sous préfet du Bassin d’Arcachon.

 Au centre à gauche Francis Idrac avec à sa droite le Sous-préfet du Bassin d’Arcachon Thierry Rogelet.

Au premier plan à droite Bernard Peltier, vice-président pour les associations du Comité de Vigilance de Biscarrosse.

Face au Préfet de Région, votre serviteur, René Capo.

Je saisi cette occasion pour rendre hommage à Bruno Budegorry  représentant les ostréiculteurs du Bassin d’Arcachon  pour son éloquente et émouvante intervention sur sa véritable passion  d’ostréiculteur.

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Quelques faits marquants 

Création d’une association biscarrossaise petite par la taille mais grande par le courage, il s’agit du POULP « pour un littoral Propre » animée par Jocelyn Lartigue  et Suzanne son «épouse.

    Manifestation au Wharf de La Salie le 10 09 2000  avec la mairie de Biscarrosse,                              l’ADREMCA, Le POULP, Bisca-surf, et Surfrider contre les rejets du Wharf de La                         Salie et le clapage en mer des vases portuaires du port d’Arcachon.

   Création du Comité de Vigilance de Biscarrosse 2001, regroupant élus et associations :                     Mairie de Biscarrosse, l’ADREMCA, Le POULP, Bisca-Surf Biscarrosse et Surfrider                       Foundation

  Le Conseil Municipal de la Ville de Biscarrosse  ne reste pas inactif, le 18 février 2002,  il                vote à l’unanimité une motion rédigée par Aline Grenier-Sargos, magistrat de formation                et vice-présidente  du Comité de Vigilance pour s’opposer au clapage en Mer des vases                    portuaires

              Des élus du Bassin d’Arcachon solidaire de notre action 

Le Dr Jean-François Acot-Mirande, maire de La Teste De Buch est venu Biscarrosse nous annoncé sa décision de renoncer à toute solution de clapage en mer des 100 000 m3 de boues portuaires du port de La Teste.

M. René Serrano, Conseiller Général, Président de la Commission de l’Environnement,              des Espaces Naturels et du Littoral de Gironde prend position. « le clapage en mer ne                  doit pas être retenu par  les pouvoirs publics, même pour des seuils de contamination                    faibles »

Réception à Biscarrosse le 17 01 2002 de Bernard Mathieu, président du Conseil Supérieur du Littoral Aquitain.

 Visite à la mairie de Biscarrosse le 09 10 2004 du professeur Olivier Donard directeur                     du (LCABIE) de l' Université de Pau, et de son assistante Christelle Benoît pour nous                     expliquer les techniques pour traiter à terre les vases portuaires  sans contaminer le                         milieu  marin.

 Création du « Collectif Aquitain Contre les rejets en Mer » en janvier 2005 avec la                           participation de la CEBA et du Comité de Vigilance.

 Rédaction du « Plaidoyer pour un Océan Propre » le 31 01 2005 document de présentation             du Collectif Aquitain.

 Une délégation des responsables ostréicoles des ports de La Teste et de Gujan-Mestras sont             venu le 06 04 2005 à la Mairie de Biscarrosse nous apporter leur soutien.

  La décision  fut prise en commun d’une manifestation à Arcachon  pour le 30 avril 2005.

 Rencontre 27 06 2005 avec Monsieur Le Goaziou, Commissaire en chef, adjoint au Préfet              Maritime, chargé des problèmes des dragages portuaires sur les ports Atlantiques dans la              cabane ostréicole de Philippe Soubie.

                              Dragage du port d’Arcachon avec la Drague Den Drogge

 

       L’ADREMCA organise le 1 avril 2000 un survol  avec un CESNA depuis Mimizan de la drague Den Drogge en action de délestage de ses boues à hauteur du Banc d’Arguin.

                      ( Là où sont cultivées les meilleures huitres du Bassin...)

  Les photos aériennes ont été prises par Mme Aline Marque, correspondante du  Sud Ouest à Biscarrosse

            Photo prise en Avril 2000 de la drague Den Drogge en action de délestage des vases                          portuaires polluées du port d’Arcachon à hauteur du banc d’Arguin.

                                                               Le banc d'Arguin  

                                               ( La drague Den Drogge au premier plan )

 

La drague Den Drogge ( en haut à gauche le banc d'Arguin )
 

     A bord du CESNA affrété par l’ADREMCA quatre biscarrossais (e) dont un photographe professionnel et une journaliste du Sud Ouest.

 Suite à la plainte déposée par la SECTION REGIONALE CONCHYLICOLE d’ARCACHON et à notre rencontre en décembre 2000 à la préfecture de Région avec Christian Fremont, préfet d’Aquitain, la reprise du clapage en mer prévue en janvier 2001 fut interdite.

 Notre message est clair :

PAS 1 M3 DE VASES PORTUAIRES A L’OCEAN 

 Nota : Pour une meilleure connaissance de la contamination des sédiments des ports du Bassin d’Arcachon  :

 lire l’Etude TERRA http://renecapo.blogspot.com/p/vases-portuaires-du-port-darcachon.html

 Depuis fin 1999 aucun rejet de vases portuaires n’a été effectué à l’Océan, mais nous devons toujours resté Vigilant.

LA MER N’EST PAS UNE POUBELLE !


vendredi 12 novembre 2021

 

De la part de la CEBA ( Coordination Environnement du Bassin d’Arcachon )

Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études

2- Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études, AFP, 22/10/21, 18:00

Des rivières françaises sont polluées par des détergents, insecticides, herbicides et médicaments, avec des impacts possibles sur les milieux naturels, selon deux études de l'Ineris et de l'office français de la biodiversité (OFB).
Elles ont évalué, en coopération avec les agences de l'eau, les concentrations de 141 contaminants organiques sur 1.600 sites sur des rivières, lacs, fleuves ou littoral en métropole en Outre-Mer entre 2016 et 2018.
Les chercheurs se sont concentrés sur des substances très émergentes comme "des surfactants, qu’on retrouve dans les détergents – shampoings, gel douche, produits de nettoyage – et des biocides qu’on retrouve dans certains cosmétiques ou des produits pour les animaux comme les colliers anti-puces, a expliqué à l'AFP Azziz Assoumani, ingénieur d’étude et de recherche à l'Ineris.
"Les études ne sont pas liées à la santé humaine" car elles ne portent pas sur l’eau potable, a-t-il précisé.
Il en ressort que "la grande majorité (122) ne présentait pas de dépassement de seuils écotoxicologiques, ou de façon exceptionnelle sur un nombre limité de sites (moins de 5%)", selon un communiqué.
Pour autant, "pour les 19 contaminants restants, des impacts chroniques ou des effets sub-létaux sur les populations aquatiques ne peuvent pas être exclus". "Ces contaminants sont essentiellement des résidus de détergents (jusqu'à 95% des sites avec dépassement des seuils), d'insecticides (jusque 40%), d'herbicides (jusque 25%) ou de médicaments (jusque 20%)", précise le communiqué.
"Sur quelques sites très contaminés, les concentrations de certains composés (résidus de détergents ou de biocides) peuvent dépasser de 10, voire 100 fois les valeurs de seuils d'impact chronique, laissant augurer de possibles impacts aigus sur la biodiversité locale", mettent en garde l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et l'OFB.
Les seuils correspondent à "des niveaux de concentration à partir desquels il peut y a avoir un effet ou pas sur un des niveaux trophiques du milieu aquatique", c’est-à-dire sur êtres vivants de ce milieu, a précisé Lauriane Greaud, directrice des programmes Aquaref.
"L'objectif de ces études exploratoires est à terme de réglementer les substances qui auront été identifiées comme les plus préoccupantes et de faire en sorte de trouver les moyens d’actions adaptés", a-t-elle ajouté.
Ces substances peuvent provenir d'usages domestiques, de l'industrie, de l'agriculture ou des transports et peuvent se retrouver dans la nature via les rejets des stations de traitement des eaux usées ou le lessivage des sols agricoles ou urbains par les pluies.
Ces substances dites micropolluants "sont connues ou suspectées pour leurs effets néfastes sur la santé humaine ou sur les écosystèmes à très faible concentrations", selon le communiqué.

En savoir plus :
 Polluants chimiques dans les milieux aquatiques : l'Ineris et l'OFB publient les résultats de la surveillance de nouvelles substances à l'échelle nationale, 21/10/21

  Polluants chimiques dans les milieux aquatiques ; l’Ineris et l’OFB publient les résultats de la  surveillance de nouvelles substances à l’échelle nationale, communiqué (pdf), 21/10/21

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 Pour plus d'information :

-       93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides  -  COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

http://renecapo.blogspot.com/search?q=-%0902+ao%C3%BBt+2013+%3A+93%25+des+cours+d%E2%80%99eau+fran%C3%A7ais+sont+contamin%C3%A9s+par+des+pesticides


 -       L’avenir de l’eau -   -       « Agence de l’Eau - Artois Picardie »

http://renecapo.blogspot.com/search?q=pollution+des+rivi%C3%A8res+en+france-


-       Des rivières françaises polluées aux détergents, insecticides, révèlent deux études -      Par le Figaro avec AFP Publié 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-rivieres-francaises-polluees-aux-detergents-insecticides-revelent-deux-etudes-20211022


mardi 26 octobre 2021

 

Impacts des polluants sur la fertilité

une menace pour le vivant

 de Henry Augier

 L’auteur dénonce la présence dans les eaux usées d’une nouvelle catégorie de substances insidieuses dérivées des résidus de produits pharmaceutiques et industriels. Néfastes pour la santé et parfois cancérigènes, elles pénètrent dans le sang, qui les véhicule dans les organes vitaux et les mécanismes régulateurs du comportement sexuel.

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Descriptif

À l'interminable liste des produits toxiques qui empoisonnent notre environnement et affectent notre santé est venue s'ajouter récemment une nouvelle catégorie de substances insidieuses - dérivées des résidus de produits pharmaceutiques et industriels - tout aussi inquiétante. Longtemps ces substances sont passées incognito dans les eaux usées, en raison de leur très faible concentration. Au contact de la vie, elles pénètrent dans le sang qui les véhicule jusque dans nos tissus, nos organes et au coeur même des mécanismes régulateurs de notre comportement sexuel, de notre santé et de celle de nos enfants.
Les actions néfastes de ces substances ont été conjointement découvertes chez les animaux et chez les humains. Elles se signalent non seulement comme perturbateurs endocriniens, mais agissent aussi de façon défavorable sur d'autres aspects de notre santé et de notre libido ; certaines se sont même révélées cancérigènes.
La communauté scientifique s'inquiète et pense que sans mesure prise au plus vite la gravité du phénomène ne fera que s'amplifier.

 Docteur d’État, maître de conférences honoraire, professeur honoraire à l’École nationale des travaux publics de l’État, Henry Augier était à la tête d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des nuisances et expert consultant international sur les problèmes de pollution et de protection de la nature. Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique consacrés aux dangers majeurs qui nous menacent. Président de l’Union calanques littoral, Henry Augier a toujours été à la pointe des combats pour la sauvegarde des calanques qui ont conduit à la création du parc national.

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Le Comité de Vigilance de Biscarrosse avait reçu à Biscarrosse en avril 2011 le professeur Henry Augier pour une conférence avec comme thème « Le point sur les pollutions en Mer » en présence de Michel SAMMARCELLI, président du SIBA et de Sabine JEANDENAND, directrice générale des services du SIBA.

 http://renecapo.blogspot.com/search?q=professeur+henry+augier+le+point+sur+les+pollution+en+mer

Le professeur Henry AUGIER au cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage


Un ouvrage qui ne peut nous laisser indifférent avec le Wharf de La Salie en couverture…



mardi 5 octobre 2021

 

Pour bien connaitre la DMA
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Défense des milieux aquatiques

 Un seul objectif , sauvegarder notre biodiversité aquatique

 

C'est le seul objet social de DMA, ce qui fait donc d'elle une association d'intérêt général.

Les actions engagées ont une visée collective et n'ont pas pour vocation de privilégier tel ou tel acteur économique ou social. C'est pourquoi DMA soutiendra les pêches qui sont vraiment durables sous la triple condition socio-économique et environnementale.

​L'économie fait également partie du processus de sauvegarde et un équilibre doit être trouvé entre les différents acteurs de ce milieu.

Le premier objectif de DMA est d'intervenir localement à partir de ce qu'elle observe dans sa région d'origine de la Nouvelle-Aquitaine :

L'officialisation du chalutage au ras des côtes girondines depuis des dizaines d'années, la baisse du stock de bar du golfe de Gascogne et la privatisation rampante de sa pêche, l'absence de zones côtières débarrassées de filets, l'absence de volonté politique et de contrôle efficace pour repousser des pratiques non conformes, le scandale de la pêcherie du maigre, le drame des salmonidés de l'Adour et de la Gironde ne sont que quelques uns des sujets qui préoccupent DMA.

Pour parvenir à ses objectifs, l’équipe de DMA informe et sensibilise sur la réalité de l'effondrement des ressources aquatiques en vulgarisant des travaux scientifiques inconnus du grand public, mais aussi en médiatisant la face cachée de certaines pratiques aujourd'hui inacceptables. Elle interpelle les administrations concernées sur les réalités de terrain et ne manque aucune occasion de demander à la Justice de clarifier certaines situations locales. Elle participe également aux consultations publiques pour faire entendre sa voix.

courriel : maigre42@gmail.com

site internet : https://www.defensedesmilieuxaquatiques.org/

https://www.facebook.com/maigre40




lundi 13 septembre 2021

 

PLASTIQUE : il n’y a pas un seul océan épargné »

 

Une opération de nettoyage de la plage du lac marin de port d’Albret à Vieux-Boucau dans les Landes Crédit photo : Isabelle LOUVIER/Archives « Sud Ouest »

Par Jean-Denis Renard - jd.renard@sudouest.fr Publié le 11/09/2021

Océanographe et spécialiste des déchets marins à l’Ifremer, François Galgani a participé à une étude internationale qui réévalue à la hausse la pollution des océans par les particules de plastique. Elles colonisent toutes les eaux

Publiée le 9 septembre dans la revue scientifique « Microplastics and nanoplastics », l’étude reprend vingt années de données issues de la collecte de microplastiques dans les eaux de surface - jusqu’à trois mètres de profondeur - des milieux marins mondiaux. Elle conclut à une pollution bien plus forte que ce qui était envisagé jusqu’à présent. Entretien avec François Galgani, chercheur à l’Ifremer à Bastia, l’un des signataires de ce travail.

 

François Galgani FG

Quels sont les grands enseignements de cette nouvelle étude ?

Le nombre de microplastiques - des pièces inférieures à 5 millimètres - à la surface des océans est beaucoup plus important que ce que la précédente évaluation, datée de 2014, avait chiffré. Là, nous sommes entre 82 000 et 570 000 tonnes, cinq fois plus. Ceci ne veut pas dire que la pollution a bondi entretemps. On dispose simplement de données plus complètes qui permettent d’approcher plus justement la réalité. Il n’y a pas un seul océan épargné sur la planète, régions polaires comprises. Ce qui démontre l’ampleur du problème. Il est d’autant plus aigu que 95 % des déchets en plastique ne restent pas à la surface des océans. Ils s’enfoncent vers les fonds, qu’il s’agisse des microplastiques ou des macro-déchets.

Les mers et les océans sont-ils tous touchés dans les mêmes proportions ?


Non. La Méditerranée par exemple est massivement polluée par le plastique, plus que l’Atlantique. Ce constat s’explique par la densité de population sur le bassin et par l’absence de contrôle des déchets à la source. En Méditerranée orientale, on peut atteindre un extrême de 64 millions de fragments au km². Le delta du Nil, qui charrie les déchets des millions d’habitants du Caire, en est responsable, comme les défaillances du traitement des déchets au Liban ou en Syrie. Dans d’autres zones comme le Sud Adriatique, le Nord Ligurie ou le bassin Levantin, on reste au-dessus du million de fragments au km². Il peut y avoir des concentrations saisonnières. C’est le cas l’été au large de Bonifacio, en Corse.

Et dans l’Atlantique, face aux côtes françaises ?


La densité est moindre, on estime qu’elle ne dépasse pas 50 000 microplastiques au km². Mais l’essentiel du problème est au fond. Il y a des accumulations parfois spectaculaires dans les zones côtières et dans les canyons qui entaillent le plateau continental (1). Et ça ne date pas d’hier. En 1998, j’ai plongé dans le gouf de Capbreton. On était descendu jusqu’à 1 850 mètres de profondeur et on avait constaté la présence de plastique. Les zones d’accumulation dépendent des courants et de la topographie. Typiquement, dès qu’il y a une fosse, il y a des déchets. Où partent-ils ensuite ? On n’a pas encore la preuve visuelle qu’ils tapissent les plaines abyssales à grande distance des continents mais on a toutes les raisons de penser que c’est le cas. Les concentrations importantes se retrouvent aussi dans le panache des embouchures. La grande vasière au large de la Gironde est ainsi concernée, qu’il s’agisse des microplastiques ou des déchets plus gros. Les sédiments s’y accumulent, les plastiques aussi.


Les courants transportent-ils le plastique ?


Oui, en hiver dans le golfe de Gascogne où le courant du Portugal remonte les macro-déchets de la Péninsule ibérique jusqu’aux plages de la Nouvelle-Aquitaine. Chaque pays en reçoit et en renvoie ailleurs. Ce qui s’échappe dans la mer Celtique, au sud de l’Angleterre et de l’Irlande, a tendance à repartir vers le sud et Madère, au large des côtes marocaines. Dans les océans, ce qu’on appelle exagérément les « continents de plastique » - ce sont en fait des zones où leur concentration est supérieure à la moyenne - procède des gyres, des courants tourbillonnants qui accumulent les plastiques en leur centre.

Que deviennent ces déchets ?


Ils se fragmentent. Leur dégradation se déroule à vitesse très variable suivant qu’ils coulent ou pas, car l’action des rayons du soleil joue un rôle important. La flottabilité n’est pas la même suivant les polymères, elle dépend de leur densité. Les PVC coulent rapidement, comme les fibres de polyester et de polyamide. Pas le polyéthylène qui sert à fabriquer les sacs de caisse, ni le polypropylène. Mais les fabricants ajoutent parfois des polycarbonates au polyéthylène, ce qui alourdit l’ensemble et l’envoie par le fond. La vitesse de chute dans la colonne d’eau est également variable. À grande profondeur, ces déchets peuvent rester stables pendant des dizaines, voire des centaines d’années.

(1) Le plateau continental est la continuité sous-marine des terres émergées jusqu’au talus continental qui marque la transition vers les plaines abyss

Source : https://www.sudouest.fr/environnement/mer/plastique-il-n-y-a-pas-un-seul-ocean-epargne-5790056.php?fbclid=IwAR1twzKbz0PCEMbmu5K-Lf8dz3OpQR13QteLJvx8EgQWVavBqslc_1pKHXA

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 Pour plus d’informations :

 A)    Une association «  The SeaCleaners Nouvelle Aquitaine » est présente à Biscarrosse sur l’initiative d’Anne DOMINGO

 B)    « AINSI VA LA PLANETE « TERRE »…

  http://renecapo.blogspot.com/search?q=fl%C3%A9au+plastique+1977

 C)   11 juin 2013 : des particules de plastique qui donnent la chair de moule

http://renecapo.blogspot.com/2013/09/info-comite-de-vigilance-collectif_5176.html

                           Photos prises en 1977 à Biscarrosse-Plage…

   



Merci de bien vouloir diffuser auprès de vos contacts

« Nous sommes tous concernés»

dimanche 29 août 2021

 
Jean-Claude Guillebaud 
grand reporter et essayiste.

***** 
« Quand j’ai lu    ‘‘Ce con de Guillebaud m’a fait perdre un milliard’’, c’était comme une Légion d’honneur ! »

  Lecture 4 min

Accueil Pyrénées-Atlantiques Béarn

Jean-Claude Guillebaud, auteur d’un livre sur sa Charente natale est aussi un amoureux du Béarn. © Crédit photo : Archives “Sud Ouest”

Par Romain Bely

Publié le 28/08/2021 à 11h23
Mis à jour le 28/08/2021 à 16h48

Le journaliste et essayiste Jean-Claude Guillebaud revient sur son amour pour la région dans un beau livre où il glisse nombre d’anecdotes sur le Béarn et le Pays basque. Il convenait d’en savoir un peu plus…

Le dernier livre de Jean-Claude Guillebaud nous transporte en Charente et Charente-Maritime, ces « Patries minuscules » que le grand reporter et essayiste décrit tout en poésie (1). Le Prix Albert Londres 1972 raconte son fief de Bunzac avec la sensibilité qu’on lui connaît. Il chante la lumière des Charentes et dessine une carte où les frontières sont dessinées par les vents et les temps de floraisons.

Un joli texte conclut l’ouvrage. Dans « Mon Sud Ouest », le journaliste raconte sa découverte de la région dans les années 1960-1970 au gré des reportages que lui commandait le journal « Sud Ouest ». On découvre là un attachement particulier au Béarn et au Pays basque qu’il décrit tout aussi amoureusement.

Jean-Claude Guillebaud, amoureux de la vallée d’Ossau et contempteur des bétonneurs de la côte. Dessin Jean Duverdier

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