Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

11 juin 2013 : Des particules de plastique qui donnent la chair de moule

Des particules de plastique qui donnent la chair de moule…

Une nouvelle qui a de quoi couper l'appétit !


Les moules ingèrent les particules de plastique qui polluent la mer du Nord.
Les moules servies dans nos assiettes seraient touchées par la pollution des microplastiques. C'est ce que vient de démontrer une étude de l'université de Gand. Les chairs des mytiloïdes contiendraient, en effet, de nombreuses microparticules de plastique.
Les moules, à l'instar d'autres organismes marins, absorbent les polluants contenus dans leur environnement. Les chercheurs de l'université de Gand ont retrouvé, des microparticules de plastique, en moyenne 300 particules par portion de 300 grammes de chair de moules.
« Les moules sont des organismes filtrant l'eau de mer, de 20 à 25 litre d'eau de mer par jour précise Colin Janssen, toxicologue à l'université de Gand à Bruno Dumontet. Dans l'eau se trouvent de très petites particules de plastique de moins d'un millimètre de long. Ces microparticules sont filtrées et ingérées par les moules. Ce qu'on à découvert, c'est qu'elles se retrouvent à l'intérieur des coquilles, mais aussi dans la chair même des moules. »
Ces microparticules proviennent des déchets en plastique tels que les sacs et emballages plastiques, qui sont jetés et finissent leur course dans les mers et océans. Elles proviennent également des fibres synthétiques de textiles prélevées lors de chaque lavage ou d'autres sources insoupçonnées. « On trouve également des micro-billes de plastique dans les produits cosmétiques d'épilation ou de gommage. Ce sont de très fines billes ou boulettes de plastique qui ne sont pas retenues dans les stations d'épuration et qui en fin de parcours se retrouvent à la mer », ajoute encore Colin Janssen.
Avec quelles conséquences pour le consommateur de mollusques et crustacés ?

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L'ensemble du littoral atlantique est également concerné.


Le Comité de Vigilance de Biscarrosse a été invité à la journée du 23 mai 2013 "Sciences en fête" sur le campus de l' Université de Bordeaux 1 pour tenir un stand d'information. Cet évènement est co-organisé par le Rectorat et l'Université Bordeaux 1 depuis plusieurs années. La manifestation était prévu pour recevoir près de 500 lycéens de notre région, avec pour thématique "Le littoral aquitain".  

Nous avons abordé à cette occasion avec de nombreux lycéens les divers problèmes auxquels le littoral aquitain est confronté, parmi lesquels : 
 
- L’impact des macro-déchets sur le littoral aquitain et dans les fond marins provoquant la mort de nombreux animaux et oiseaux marins. Mais également le devenir des microparticules provenant des macrodéchets sur la faune marine et la santé humaine… 
- Les rejets en mer des 70 000 m3/par jour d'effluents urbains et industriels au Wharf de La Salie à moins de 300 m de la plage par fort coefficient.
 
- Le manque de fiabilité des station d’épuration, non conçues pour traiter les micropolluants et les résidus médicamenteux. Le Comité de Vigilance mène actuellement une réflexion avec l'aide de Bruno Hôtelier, ingénieur en agriculture sur l'existence des nouvelles station d'épuration de 3 ème génération, capables de traiter les micropolluants et les résidus médicamenteux, autorisant ainsi le recyclage des eaux usées après traitement. (Certaines villes utilisent ces nouvelles stations d'épuration de 3eme génération).
 
- Le projet du SIBA d’infiltrations des rejets du Wharf de La Salie dans les nappes phréatiques à proximité du Lac de Cazaux-Sanguinet-Biscarrosse. Ce projet est contraire à toutes les recommandations gouvernementales et scientifiques sur la préservation des ressources en eau potable des nappes profondes.
 
- L’impact des opérations dragage des vases portuaires ainsi que le clapage en mer sur les milieux marins.
 
- L’impact des mousses de couleur marron présentes tout au long de l’année en bordure des plages sur la faune marine et la santé humaine.
 
- L’impact négatif du nettoyage mécanique des plages sur la biodiversité marine et dunaire. 
 
 
- L’impact de la marée noire du Prestige en 2003 sur le plan financier et écologique. Les dégâts écologiques ont-ils fait l'objet d'une étude scientifique ?
 
- Les dégazages en mer ( Actions dissuasives… )
 
- Le nombres élevés de navires porte conteneurs surdimensionnés navigant au large du littoral atlantique transportant souvent des matières dangereuses pour le milieu marin.
 
- Les pollutions d’origines terrestres (crastes, ruisseaux, rivières, fleuves….) 80 % de la pollutions marine est d'origine terrestre.
 
- La surpêche (non respect des zones interdites de pêche, non respect de la période de fraie, non respect des quotas) L'avenir n'est surement pas le poisson d'élevage.
 
- La mortalité importante de poissons ( mulets, bars, soles, turbots et…) sur la côte Basque et Landaise fin septembre 2008 sans aucune enquête pour connaitre les raisons exacte de cette mortalité.
 
- Les mammifères marins échoués morts par centaines tous les ans sur les plages aquitaines ( aucune information grand public n'est donnée pour expliquer les causes de leur mortalité (pollution sonore ? contamination par les métaux lourds ? absorptions de plastiques ? action des filets de pêche ?) 
 
- L’intérêt des récifs sous marins artificiels sur la côte aquitaine ( l'ADREMCA - LANDES RECIF - SCAPRO)
 
Le stand du Comité de Vigilance de Biscarrosse avec Bruno Hotelier

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