Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

12 février 2013 : Quand la chimie contamine notre eau

QUAND LA CHIMIE CONTAMINE NOTRE EAU
Rediffusion le jeudi 21 02 2013 à 15 h 10 (52 min)
Photo : Michael Dreyel 
Comment lutter contre la pollution croissante de l'eau ?
Peut-on boire sans crainte l'eau du robinet ? C'est ce qu'affirme Janez Potocnik, commissaire européen en charge de l'environnement. Mais les scientifiques qui analysent les substances rejetées dans nos eaux se montrent plus réservés. En effet, ils observent chez les poissons et les amphibiens des troubles de la masculinisation, des hypertrophies du foie et des branchies... Chez l'homme, les phénomènes d'allergies et de résistance aux antibiotiques progressent. La biologiste Barbara Demeneix a décelé dans l'eau des molécules perturbant le fonctionnement de la thyroïde. Écotoxicologue, Peter von der Ohe plaide pour une révision des protocoles expérimentaux d'analyse des eaux : selon lui, trop peu de substances sont testées, et sans que les équilibres complexes de la chaîne alimentaire ne soient pris en compte.
Résultat : les estimations des seuils de tolérance à ces substances sont trop hauts et le scientifique estime que seules 15% de nos eaux sont propres. Mais dans les pays en voie de développement, la situation est plus dramatique encore : en Inde, où l'industrie pharmaceutique européenne a délocalisé une partie de sa production, le chercheur Joakim Larsson a mesuré des concentrations en antibiotiques un million de fois supérieures à la normale. Maladies chroniques, fausses couches, naissance de nourrissons handicapés se multiplient. Un constat qui invite à se mobiliser : les scientifiques en appellent à la responsabilité des industriels et aux autorités administratives et explorent des solutions pour dépolluer l'eau.
Barbara Demeneix, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle.
Ses recherches portent sur les liens entre hormone thyroïdienne et obésité.
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Cette enquête confirme toutes les réserves émises par le professeur Henry Augier, a l'occasion de sa conférence à Biscarrosse en avril 2011 sur l'efficacité des stations d'épuration de Biganos et de La Teste construites en 2007. Vouloir comme l'envisage les responsables du SIBA déplacer les rejets en mer des effluents du Wharf par un procédé d'infiltration dans les nappes phréatique parait totalement irresponsable en l'état actuel du traitement des effluents urbains et industriels.

D'autres solutions existent…
Comme disait récemment un Ingénieur de recherche hydroécologue de l'IRSTEA : "la pollution la plus facile à épurer est celle qu'on ne génère pas". Vous trouverez sur le Blog de Cathy Lafon,journaliste au journal Sud Ouest une présentation du professeur Henry Augier : http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2013/01/27/coup-de-coeur-construire-un-monde-equitable-pour-demain.html
Il est également vrai que l'avenir du Wharf de La Salie est sans doute remis en cause dans les prochaines années du fait de son ensablement en continu. Actuellement, le Wharf rejette ses effluents dans la zone de baignade à moins de 230 m du bord de la plage avec un coefficient de 106. A l'origine en 1974, le Wharf d'une longueur de 792 m était totalement recouverte à marée haute.

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