Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

01 décembre 2012 : Pollution inexpliquée au Wharf

SUD OUEST-LANDES du 30 11 2012

Bonjour,
vous trouverez ci joint l'article de Vincent Dewitte, journaliste du SUD OUEST-LANDES sur la nappe blanche inhabituelle au droit des rejets du Wharf.
Remarque : Sur les deux photos aériennes vous observerez l'ensablement du Wharf…
Actuellement, le Wharf rejette ses effluents urbains et industriels soit environ 60.000 M3 par jour à moins de 200 m du bord de la plage par un coefficient de 106.


Photos aériennes prises par un Biscarrossais



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Publié le 30/11/2012 à 07h54 | Mise à jour : 30/11/2012 à 09h13
Par Vincent Dewitte

Biscarrosse : pollution inexpliquée au wharf

Une nappe blanche inhabituelle a été observée le 11 octobre. Des surfeurs se sont plaints de démangeaisons et d'irritations aux yeux

La photo de la plage du Wharf, le 11 octobre dernier, a été publiée et largement commentée sur la page Facebook créée par Stéphane Scotto : Le Bassin d'Arcachon, un paradis menacé.

Que s'est-il passé ce 11 octobre dernier aux pieds du wharf de La Salie, au sud du bassin d'Arcachon, à quelques ondes des Landes ? La scène immortalisée par un surfeur venu sonder ce matin-là les éventuelles vagues du littoral aquitain (notre photo) méritait assurément que la question soit posée au plus haut niveau. Et, comme souvent, ce sont les Landais de Biscarrosse qui se sont chargés d'assurer ce rôle de veille sanitaire.
Dans un courrier adressé au Syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon (Siba), la collectivité chargée notamment de l'assainissement des eaux usées urbaines, le maire de la cité balnéaire, Alain Dudon, demande des comptes sur « une importante nappe blanche tout à fait inhabituelle signalée au pied du wharf ». L'édile relaie des observations glanées par des membres de l'association locale Michel D'Agata et immédiatement vérifiées par le président du Comité de vigilance dédié à cet effet, René Capo. Lequel parle également de « deux surfeurs rencontrés sur place qui ont dû rejoindre la plage en raison de multiples démangeaisons et d'une forte irritation des yeux ».
Le Siba s'est penché sur la question dès réception du courrier. « Le souci, c'est que nous n'avons pas pu effectuer de prélèvements spécifiques le jour où cela a été constaté, explique la directrice générale Sabine Jandenand. Mais ce qui est sûr, c'est que lorsque l'on retrace les analyses des rejets, aucun dysfonctionnement particulier et aucune situation anormale n'ont été mis en évidence dans le cadre de nos analyses globales classiques de pollution. »
Alertée par un surfeur, la papeterie Smurfit Kappa de Biganos avait affirmé de son côté que l'origine de cette pollution n'était pas non plus industrielle. Ni urbaine ni industrielle… Mais pourtant bien réelle.
Une pollution inexpliquée
Privés d'explications rationnelles sur l'origine de cette pollution, les observateurs ne peuvent que déplorer « une bien triste journée d'octobre », selon le vocable rapporté sur le blog de l'association Michel D'Agata. Plus grave, les premiers usagers de cette bande littorale assurent que « depuis quelques jours, les gorges brûlent chez les surfeurs ». Déjà tournée vers l'avenir, Sabine Jandenand signale qu'« il a été convenu avec les habitués des lieux de se revoir pour que le Siba leur offre la possibilité de se doter de batteries de flaconnage qui leur permettront, dans des cas similaires, de réaliser eux-mêmes les prélèvements nécessaires à une analyse moléculaire plus poussée dite "screening" (NDLR : analyse qui serait bien entendu prise en charge financièrement par le syndicat) ».
Alain Dudon a pris acte. En attendant, l'élu du Born évoque « un nouveau coup pour rien ». « On nous parle de nouveau protocole, j'attends de voir, mais en attendant on est toujours le bec dans l'eau… », dit-il.
Le sujet devait être abordé plus précisément lors d'une réunion du Comité de vigilance, hier soir, à Biscarrosse. Les Landais comptaient également se pencher très sérieusement sur un projet actuellement à l'étude d'infiltration de ces rejets du côté du lac de Sanguinet-Cazaux.
Les Biscarrossais souhaitent également attirer l'attention du Siba sur le fait que, « depuis la fermeture de la route du Wharf de La Salie, aucun panneau ne signale l'interdiction de baignade à proximité des rejets ». « Notre volonté n'est pas de critiquer mais bien de proposer », rappelait une fois de plus, hier, René Capo.



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