Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

02 août 2013 : 93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides


93% des cours d’eau français sont contaminés par des pesticides
"COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE"
Chiffres & statistiques n° 436 - juillet 2013
La présence de pesticides dans les cours d’eau en France en 2011 est généralisée, avec plus de 90 % des points de mesure touchés. Cette contamination est principalement due à des herbicides en France métropolitaine et à des insecticides en outre-mer. Les substances les plus quantifiées en France sont bien souvent les mêmes d’une année sur l’autre. Si les pesticides ne sont pas source de dépassements importants des normes fixées par la Directive cadre sur l’eau (DCE) dans les cours d’eau, les concentrations de certains d’entre eux sont toutefois préoccupantes car en hausse. Certains pesticides, utilisés de longue date et interdits aujourd’hui, persistent dans l’environnement et sont à l’origine d’une partie de la contamination actuelle


93% des cours d’eau uniquement à cause des pesticides, et on ne parle pas des résidus médicamenteux, des micropolluants et autres contaminants…
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Article du Sud Ouest du 24 juillet 2013
Par SudOuest.fr avec AFP : Les cours d'eau des grandes régions agricoles du Sud-Ouest, du Nord et du Bassin parisien sont les plus touchés

Le Sud-Ouest est l'une des régions dont les cours d'eau sont les plus contaminés aux pesticides, selon le Commissariat général au Développement durable (archives Hélène Arzeno)
"La contamination des cours d'eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en Outre-mer", écrit le Commissariat général au Développement durable dans une note "indicateurs et indices" datée du 22 juillet.
Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le Sud-Ouest de la France, mais aussi le Nord, le Bassin parisien, l'amont du Rhône et la Martinique.
"Seuls 7% des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensives", soit le quart sud-est de la France et l'Auvergne, écrit le Commissariat.
En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques (découpage géographique par bassins versants des rivières) surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l'eau est jugée "impropre à la consommation humaine.
En Outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil. Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le Nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l'eau est "impropre à la fabrication d'eau potable".
Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18% des points de mesure, précise le Commissariat.
Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d'eau, et en 2011, quatre de l'ensemble des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgrammes, notamment la nappe de Beauce (région parisienne) ou dans le Vaucluse.
En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, "le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre", écrit le Commissariat général au Développement durable. La situation est bien moins bonne en Outre-mer et notamment en Martinique où 70% des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.

A lire aussi :
Hélène Budzinski : « Des molécules par centaines» http://www.sudouest.fr/2013/05/19/des-molecules-par-centaines-1057943-4778.php
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Remarques :
- Les stations d'épurations actuelles, y compris celles de Biganos et de La Teste construite en 2007, ne traitent pas les micropolluants et les résidus médicamenteux
- 80 % de la pollution marine est d'origine terrestre
- Si l'Océan a le pouvoir de dispersion, il n'a pas celui d'épuration.
- La moule filtre l’eau et se nourrit d’algues planctoniques qu’elle capte dans ses branchies. 
Elle filtre entre 0,5 et 5 l d’eau de mer par heure
- l' huître est un animal filtreur, elle se nourrit essentiellement de petites particules (plancton).
Elle filtre en moyenne 10 à 15 litres d'eau par heure

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