Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 15 septembre 2013

17 novembre 2011 : La consommation

FLASH INFO

La consommation pèse lourd sur les ressources en eau
Le 15 novembre 2011 par Stéphanie Senet (Eau urbaine, Eau potable)
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Dans un rapport publié le 14 novembre, les Amis de la terre Europe soulignent l’importance des impacts de la consommation de produits sur les ressources en eau.
Réalisée conjointement par les Amis de la terre Europe et la Sustainable Europe Research Institute (1), l’étude s’est donnée pour objectif d’évaluer la consommation d’eau liée à trois secteurs majeurs: l’extraction, le commerce et la consommation.
L’extraction des ressources naturelles a progressé de 60% depuis les années 1980, touchant la biomasse, les combustibles fossiles et les minerais. L’extraction de nickel a par exemple triplé en un quart de siècle. En 2007, l’extraction totale de ressources naturelles a atteint le record de 60 milliards de tonnes de ressources, soit 25 kilogrammes par jour et par personne. Cette activité connaît de grandes différences selon les régions. L’Asie est la première concernée (44%), devant l’Amérique du Nord (18%), l’Amérique latine (15%) et l’Europe (12%).
Les prélèvements en eau connaissent de même de grandes disparités. C’est l’Amérique du Nord qui pompe le plus (435 litres par habitant et par jour en 2000), devant l’Océanie, l’Asie, l’Europe, l’Amérique latine et l’Afrique. En Europe, environ la moitié des prélèvements en eau alimentent le secteur énergétique (45%). Le reste étant consommé par l’agriculture (22%), les particuliers (21%) et l’industrie (12%). Selon l’agence européenne de l’environnement, 20% des zones de prélèvement du Vieux monde sont en situation de stress hydrique.
Le rapport établit un lien direct entre l’extraction des matières et les ressources en eau. Il prend l’exemple de l’exploitation des gaz de schiste qui entraîne une énorme consommation (la fracturation hydraulique se fait par injection d’eau à haute pression), une pollution des nappes, ainsi que de fortes émissions de méthane lors du processus d’extraction. L’empreinte carbone n’est guère meilleure et les émissions de méthane sont en moyenne 1,7 fois plus importantes que pour l’exploitation traditionnelle de gaz naturel (JDLE).
A l’échelle d’un pays, l’empreinte de l’eau définit la quantité totale d’eau utilisée pour produire les biens et les services consommés par les habitants au niveau national. L’étude prend l’exemple de la fabrication d’un T-shirt en coton. En moyenne, elle nécessite la consommation de 2.700 l (2). Environ 45% de l’eau est utilisé pour l’irrigation, et 14% pour le nettoyage des eaux usées issues du process de fabrication. Dans cet exemple, l’épuisement des ressources se concentre au Bangladesh, où l’industrie du textile représente 3.000 usines et où les employés du secteur produisent en moyenne 250 T-shirts en une heure.
En ce qui concerne la consommation, les volumes sont encore plus importants, en tout cas en Europe (34 kg de ressources naturelles par habitant et par jour en 2004 pour 55 kg de matières consommées par habitant et par jour). La surconsommation européenne, si élevée, est responsable de la forte consommation d’eau: l’Europe est en effet le 4e plus gros consommateur d’eau par habitant au monde (475 l). Les premiers restent les Américains: 765 l/jour.
En conclusion, le rapport ouvre plusieurs pistes, au sein de l’Union européenne, pour réduire l’usage des ressources. La mise en place de politiques de réduction doit considérer l’ensemble de la chaîne de production, afin d’éviter les transferts de consommation sur d’autres régions du monde. Ensuite, il préconise de prendre en compte la consommation d’eau dans tout système de production. Par exemple, le développement des biocarburants, actuellement au goût du jour, a non seulement pour conséquence d’augmenter l’accaparement des terres mais aussi la consommation d’eau…
Selon Ariadna Rodrigo, chargée de campagne pour les Amis de la terre Europe: «Dans un monde où les ressources sont limitées, nous devons nous interroger sur le lien entre utilisation des ressources naturelles, croissance économique et prospérité de nos sociétés. Il est urgent que l’Union européenne et ses Etats membres établissent un cadre pour mesurer et inciter à diminuer la consommation de ressources naturelles et d’énergie».
Source : Journal de l’Environnement
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Que restera-t-il en eau potable pour les générations futures ?
EN EFFET DANS NOTRE REGION…
- A BORDEAUX :
C’est 24 % des eaux potables de la ville de Bordeaux prélevées dans la nappe phréatique qui sont contaminées par du perchlorate d’ammonium.
Lire en (P.J) l’article de Jean-Denis Renard dans le Sud Ouest du 06 09 2011 : « Une eau de plus en plus rare »
- Bassin aquitain :
Le fleuve de l’Adour à son tour contaminé par les PCB. (polychlorobiphényles)
Lire en P.J l’article de Vincent Dewitte dans le Sud Ouest du 10 09 2011 : « Adour - La pollution menace la pêche »
Il semblerait que le président de l’AAPPMA l’avait pressenti…

Sachant que 80 % des pollutions marines sont d’origine terrestres, la nouvelle de la contamination du milieu aquatique avec l’interdiction de consommer les anguilles et 5 autres espèces de poissons dans le fleuve de l’Adour n’est pas pour nous rassurer sur la qualité du milieu marin du littoral aquitain dans la perspective de la nouvelle directive des eaux de baignade prévue en 2015.
Cette nouvelle ne fait que confirmer les résultats inquiétants des analyses réalisée en 2010 sur des prélèvements dans les eaux de l’Adour par le docteur Sylvie Peres que nous avions reçu au cours de la conférence du professeur Henry Augier le 15 avril 2011 au Cinéma Atlantic de Biscarrosse-plage.
Lire en (P.J) l’article de Emmanuel Planes dans le Sud Ouest du 31 12 2010 : « Pays Basque Cri d’alerte…. »
Merci de bien vouloir faire part de vos remarques
Bien cordialement
René capo

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