L’EAU
SOURCE DE VIE…. ET DE CONFLITS…
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LA
GUERRE DE L'EAU – LES MAITRES DE L'EAU :
UN
CONFLIT HUMAIN
Sur
France 5
Auteur : TERJE TVEDT
Durée : 51 minutes
Réalisateur : ANDERS TAYLOR LARSEN
Production : PANOPTICON
Durée : 51 minutes
Réalisateur : ANDERS TAYLOR LARSEN
Production : PANOPTICON
Prochaine diffusion le
: Samedi 30 juillet 2011 à 15:19
Une
grande partie de la population mondiale manque d'un accès à l'eau. Enjeu majeur,
l'eau est au cœur de nombreux conflits d'intérêts.
Sa mauvaise répartition engendre parfois un combat entre les habitants d'un même pays, comme cela a été le cas en Espagne, autour d'un projet aujourd'hui abandonné.
Les conflits peuvent concerner un même fleuve, comme le Nil, qui oppose l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, ou encore l'Indus.
Sa mauvaise répartition engendre parfois un combat entre les habitants d'un même pays, comme cela a été le cas en Espagne, autour d'un projet aujourd'hui abandonné.
Les conflits peuvent concerner un même fleuve, comme le Nil, qui oppose l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, ou encore l'Indus.
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Et
en France ?
Plus
prés de chez nous…
à
Bordeaux….
Dans le
Sud Ouest du 22 juillet 2011 un article par Hervé
Mathuri
Une
pollution chimique qui va laisser des traces
Le
préfet a pris un arrêté imposant à la SME de Saint-Médard-en-Jalles un examen
approfondi de son sol. Mais d'autres questions restent en
suspens.
Un premier
diagnostic de la présence du produit chimique avait été effectué en 2010 dans
les stations de Saint-Médard-en-Jalles (ici l'usine de captage)
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Le préfet Patrick Stefanini était
particulièrement entouré hier en fin de matinée pour son point presse à propos
de la pollution des eaux de la CUB (lire « Sud Ouest » des 19 et 20 juillet).
Les directeurs ou leurs représentants de l'Agence régionale de santé (ARS), de
la direction de l'environnement (DREAL) et des territoires et de la mer (DDTM)
étaient venus le soutenir dans sa communication, preuve que cette pollution est
prise au sérieux au niveau des services de l'Etat.
1. Un
arrêté signé et un autre en préparation
Le préfet a signé hier un arrêté imposant
à l'industriel, la SME de Saint-Médard-en-Jalles, reconnue comme le pollueur au
perchlorate d'ammonium, un diagnostic géologique complet dans les huit mois afin
de préciser la réalité de la contamination de son sol. Un deuxième arrêté, en
préparation, imposera à la SME de traiter dans ses stations d'épuration 100 %
des eaux contaminées. Un taux fixé jusqu'ici à 80 %, ce qui implique que 20 %
échouent dans la Jalle de Blanquefort.
Mais le préfet a aussi indiqué que l'eau
de la Garonne pouvait également contenir des particules de cette substance
fabriquée à Toulouse. La question n'est donc pas uniquement
girondine.
2.
Confirmation que l'eau de la CUB est saine
Patrick Stefanini a confirmé que l'eau qui
sort des robinets de la CUB ne représente aucun danger pour le consommateur : «
Nous sommes dans les clous », a-t-il affirmé, prenant en référence les normes de
perchlorate d'ammonium (4 mcg/l pour les nourrissons, 15 mcg/l pour la
consommation courante) respectées par le distributeur. Le docteur Bénédicte Le
Bihan, de l'ARS, a indiqué que cette substance chimique n'a pas a priori
d'influence sur la glande thyroïde de l'homme, mais sur celle des animaux. Des
études épidémiologiques pourraient être effectuées pour le vérifier a
posteriori.
3. Un
phénomène qui ne date pas d'aujourd'hui
Lors de ce même point presse, le préfet a
reconnu qu'un premier diagnostic de la présence de ce produit chimique dans les
stations de Saint-Médard-en-Jalles avait été effectué en 2010. L'Agence
régionale de santé avait été saisie et avait procédé à des analyses qui ont pris
du temps, notamment du fait que ce produit n'était pas recherché auparavant.
Mais cette pollution avait aussi fait l'objet de débats au conseil municipal de
Saint-Médard-en-Jalles, comme l'atteste le conseiller d'opposition Jacques
Mangon dans un communiqué. Non seulement à cause du perchlorate d'ammonium mais
aussi en raison d'infiltrations d'une station essence.
Plusieurs particuliers ont fait aussi état
de phénomènes bizarres, tel Bernard Jarril : « J'ai repêché dans la Jalle des
sortes de filaments ressemblant à des pâtes alimentaires qui, une fois séchées,
pouvaient brûler », raconte-t-il. Il s'avère également que des doses supérieures
aux normes (30 mcg/l) ont été relevées dans ce ruisseau. Antoine Bousseau, le
directeur régional de la Lyonnaise, assure cependant que ces chiffres ont été
constatés avant traitement.
4.
Des conséquences sur les ressources en eau
Si cette pollution semble a priori minime
pour la santé, elle aura cependant des conséquences sur l'approvisionnement,
puisqu'un quart des ressources en eau de la CUB (Bordeaux et Mérignac sont
alimentés par les stations de Saint Médard) est désormais confiné et non
exploitable : « Un incident comme celui-là démontre que notre dispositif est
vulnérable pour la quantité », a résumé Michel Duvette, directeur de la DDTM. Il
a également souligné le « déséquilibre » de l'éocène (nappe profonde) en raison
de leur surexploitation.
Le préfet Stefanini a surenchéri en «
invitant les collectivités territoriales à accélérer la discussion sur la
révision du Sage » (schéma d'aménagement et de gestion des eaux). Les autorités
n'ont pas caché leur inquiétude pour l'approvisionnement au mois de septembre,
réputé très consommateur. Il faudra aller chercher de l'eau
ailleurs.
L'écologiste Gérard Chausset,
vice-président de la CUB, s'est dit préoccupé par le coût représenté par cette
affaire pour le contribuable et réclame que la facture soit adressée à la
SME.
5.
Une communication de crise à revoir
Lors de son point presse de mercredi, le
vice-président de la CUB chargé de l'eau, Jean-Pierre Turon, a dénoncé la «
posture » du groupe EELV, coupable selon lui d'avoir recherché un coup
politique. Le fait était pourtant connu depuis longtemps et n'avait pas soulevé
d'émotion particulière. Le préfet aurait-il pris aussi rapidement des
dispositions réglementaires si les écolos n'avaient pas sollicité les médias ?
Pas sûr.
« On a manqué de transparence dans cette
affaire, peut-être parce qu'un site militaire était concerné », constate Gérard
Chausset, qui a réitéré sa demande d'un examen approfondi de tous les sites de
défense de l'agglomération et réclame une accentuation des actions
préventives.
Mais la CUB, très discrète depuis le
début, devra aussi revoir sa « com ». La question capitale de l'eau mérite
plus de maîtrise et supporte mal ce goût du secret qui a semblé prévaloir dans
cette histoire de pollution.
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Remarques : Le
site pollué de la SME de Saint-Médard-en-Jalles est très loin d’être le seul
site pollué de Bordeaux et d’ailleurs… et bien entendu à chaque fois qu’un sol
est pollué ce sont les eaux de surface et les eaux souterraines qui sont
contaminées, c'est-à-dire l’eau potable de demain…
Vous trouverez
des informations complémentaires sur les sites suivants :
En
« attaché » :
-
Des
recommandations sur l’eau potable signée par le docteur Annie-Sasco,
Médecin, Directrice de Recherche Inserm,
HDR, Epidémiologie pour la Prévention du Cancer, Équipe VIH, Cancer et Santé
Globale, U 897, Université Bordeaux Segalen.
Le Comité de Vigilance
de Biscarrosse avait reçu le docteur Annie-Sasco en avril 2010 comme
conférencière au cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage. ( voir en attaché
l’annonce de La Dépêche du Bassin )
-
Une analyse sur
« LA VULNARIBILITE DE L’EAU POTABLE » réalisée par Sylvia Bercerra et Aurélie
Roussary.
Nous avons reçu le 26 avril 2011 à
Biscarrosse, Anne Roussary, Sociologue, chercheur post-doctorant au CEMAGREF du
Centre de Bordeaux.
Au cours d’un long entretien avec Anne
Roussarie, nous avons évoqué tous les problèmes liés à la qualité du milieu
marin du Bassin d’Arcachon mais aussi ceux liés au littoral Aquitain.
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