Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 15 septembre 2013

13 aout 2012 : Réaction du docteur Guillaume Barucq

Suite à l'émission "Envoyé Spécial" sur France 2
La réaction du docteur Guillaume Barucq
Bonjour à tous,
suite à la diffusion de l'émission d' Envoyé Spécial" : "Peut-on se fier au label pavillons bleus ?" diffusée le jeudi 09 aout 2012, le docteur Guillaume Barucq a souhaité réagir sur son blog :

Docteur Guillaume Barucq

Propos de l'auteur : Je suis surfeur, médecin, et je m'intéresse avant tout aux bienfaits de la mer pour la santé. Je suis également une fervent défenseur de l'environnement marin, car notre santé est intimement liée à celle de nos océans.
"Impression très mitigée après la diffusion hier soir du reportage d’Envoyé Spécial « Peut-on se fier au Label Pavillons Bleus ? » sur France 2. Si les Pavillons Bleus et la pollution en Méditerranée ne sont pas épargnés, la Côte Basque est étonnamment ménagée et montrée sous son meilleur jour, alors que les problèmes qui s’y posent sont exactement les mêmes qu’en Méditerranée et que les solutions apportées sont très loin d’être satisfaisantes. Ce qu’omet de dénoncer le reportage. Je suis d’autant plus surpris que le reportage ait ainsi été édulcoré que j’étais censé y intervenir sur la pollution des eaux de baignade de la Côte Basque en général, et de celles de Biarritz en particulier. Mais mon interview a été coupée au montage, et n’ont été diffusées que quelques fractions de secondes où on me voit faire du surf tout à la fin… Je participe ainsi bien involontairement au « greenwashing » (1) de la Côte Basque, alors que je devais en dénoncer les carences en matière de prise en charge de la pollution des eaux de baignade.
L’angle d’attaque du reportage, tel qu’on me l’avait présenté avant l’interview, était de partir de l’abandon des Pavillons Bleus par certaines communes, pour mieux se focaliser sur les méthodes discutables employées par des sociétés privées auxquelles font maintenant appel certaines collectivités locales pour se porter garantes de la qualité de leurs eaux de baignade.
Malheureusement, en ce qui concerne la Côte Basque, le reportage s’est cantonné à une analyse descriptive et avantageuse des moyens employés. Les installations coûteuses, inutiles et polluantes pour le milieu marin mises en place à Bidart avec une porte à clapet et un émissaire pour contenir et refouler au large les eaux polluées de l’Uhabia, ont même été présentées comme une solution recevable, sans donner la parole aux opposants à ce projet.
Le reportage fait bien comprendre que les Pavillons Bleus (obtenus cette année par 136 communes et 377 plages en France) n’apportent pas de garantie suffisante en matière de qualité des eaux de baignade, mais ça on le savait déjà depuis longtemps.
Ce qu’il aurait été intéressant de faire comprendre au grand public dans ce reportage, c’est que les communes de la Côte Basque qui ont décidé de se passer du Pavillon Bleu continuent de se fier à des analyses d’eaux de baignade tout aussi incomplètes qu’avant, avec seulement 2 paramètres bactériologiques étudiés et une abstraction totale des diverses pollutions chimiques retrouvées dans le milieu marin (hydrocarbures, pesticides, détergents, médicaments…). La seule différence avec les Pavillons Bleus, c’est qu’on arrive maintenant à se baser sur des analyses réalisées le jour-même, au lieu de regarder celles de la saison passée.
On voit dans le reportage comment les prélèvements de la Lyonnaise des Eaux (Groupe Suez Environnement) sont effectués tôt le matin sur la Côte Basque, en saison estivale uniquement. Mais quand on voit ensuite que la seule question que les techniciens de la société Rivages Pro Tech (filiale de la Lyonnaise des Eaux) se posent est de savoir s’il y a des E-Coli et des entérocoques dans l’eau, ça donne envie de rire… jaune.
Le reportage met pourtant bien en évidence la réalité des pollutions chimiques en Méditerranée. Pourquoi alors ne pas soulever le problème sur la Côte Atlantique ? Pourquoi se montrer complaisant envers des communes et des entreprises qui continuent de cacher la poussière sous le tapis
Pendant ce temps, la pollution chimique de l’océan atlantique se poursuit en toute impunité, comme celle occasionnée en ce moment par la liqueur noire de Smurfit Kappa rejetée dans l’océan au niveau du Wharf de La Salie, sans que les médias ne relaient ce scandale environnemental.
Nous reviendrons sur les parties intéressantes de ce reportage. Mais un constat s’impose : on ne peut pas tout dire sur la télévision publique sur certaines grandes entreprises ou riches stations balnéaires. Et surtout pas en pleine saison estivale (le reportage initialement prévu début juillet avait été décalé au 9 août). Sans remettre en question la qualité d’une émission comme Envoyé Spécial et le travail effectué par le journaliste, je regarderai désormais ces reportages avec un œil encore plus critique."
Source :
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Concernant la pollution chimique au Pays Basque

Docteur Sylvie Peres à Biscarrosse
Le docteur Sylvie Peres, dermatologue, venue de Bayonne, est intervenue au cinéma Atlantic de Biscarrosse-plage en avril 2011 à l'occasion de la conférence du professeur Henry Augier.
le thème : Le point sur les pollutions en mer. ( lire le Sud Ouest du 06 01 2012 en P.J )
L'étude qu'elle a présenté à la conférence a été menée sur la Côte basque. Les résultats montrent la présence d'une pollution chimique responsable de diverses maladies. La Coordination santé environnement du Pays basque auquel elle appartient demande des normes européennes concernant ces polluants chimiques pour les repérer et les combattre.

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