Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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dimanche 22 septembre 2013

09 septembre 2013 : L'Océan en voie d'épuisement

"L'Océan en voie d'épuisement"
Des scientifiques, des journaliste, des professionnels de la pêche témoignent.
Ce que l'on découvre dépasse l'entendement.
Ce film de Rupert Murray est aussi connu sous le titre :
«The End of the Line».
Durée : 1 heure 22 minutes

L’eau, les micro-organismes, le plancton, la vie sous-marine luxuriante et colorée. Symphonie de la vie aquatique. Derrière ces images paradisiaques sur lesquelles commence le film, il plane une ombre, celle du plus grand prédateur que l’océan ait jamais connu : L’Homme.
Basé sur le livre du journaliste Charles Clover “Surpêche : l’Océan en voie d’épuisement”, le film commence par nous présenter cet homme et sa méthode d’investigation. Comme tout citoyen, il va au restaurant et s’interroge depuis quelques temps sur la provenance du poisson affiché dans les menus. Il se trouve en effet, que de nombreuses espèces présentes dans nos assiettes, sont en voie d’extinction.
Il se pose alors la question suivante :
comment l’Homme a pu exploiter les océans au point de les épuiser ?
Le film parcourt le monde pour nous montrer que le problème est global. En ligne de mire, la pêche industrielle, qui génère des millions de dollars. Une pêche qui détruit tout, jusqu’aux pêcheurs locaux, condamnés à voir leur métier disparaître.
Retour également sur l’emblématique thon rouge, capturé au détroit de Gibraltar. Les industriels de la pêche ne respectent pas les quotas, pourtant généreux, mis en place par l’Union Européenne. Illégalement, ils vont jusqu’à dépêcher des avions pour repérer les bancs de poisson. Les gouvernements ferment les yeux devant ces pratiques pourtant illégales.
L’Homme, grâce à sa technologie, a d’ores et déjà remporté la guerre qu’il mène contre le poisson et l’océan. Une guerre qui pourrait bien se retourner contre lui s’il ne modifie pas rapidement son comportement.
CONCLUSION :
Bien ficelé, le documentaire “The end of the line” dénonce avant tout la pêche industrielle. Les conséquences de cet acharnement à vouloir pêcher à tout prix les espèces rares sont mondiales. Les espèces se raréfient, entraînant la disparition de la pêche traditionnelle locale.
Si vous êtes déjà sensibilisé au problème, le documentaire fera office de piqûre de rappel, apportant quelques éléments nouveaux. Pour les autres, il est temps de se pencher sur la question, et de découvrir ce film.
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La surpêche dans le Golf de Gascogne, il y a 36 ans…
A Biscarrosse en 1977, nous avions déjà dénoncé avec Roger Ducom, maire de Biscarrosse à l'époque et G. de La Tourasse pour la SEPANSO, la pêche pélagique dite "Pêches aux Bœufs" (1) qui fut autorisée par dérogation dans la zone côtière protégées des 3 milles marins qui est une zone maritime interdite à la pêche aux pélagiques. Cette dérogation fut accordée aux pêcheurs professionnels par l' administrateur des affaires maritimes d'Arcachon en place en 1975.
Ce fut grâce à l' article "Une seconde mer morte" voir en ( P.J ) du 17 juillet 1977 rédigé par Louis Dartigues, rédacteur en chef du Sud Ouest Dimanche qui nous a quitté en juin 2010, mais également suite à notre intervention au nom de la Fédération Française des Pêcheurs en Mer (FFPM) auprès de M. Herry administrateur des affaires maritimes nouvellement nommé à Arcachon.
Si la dérogation fut retirée très rapidement grâce à la réaction positive de M. Herry, les dégâts écologiques sur la faune marine furent considérables.
Les pêcheurs côtiers d'Arcachon ont aussi apporté leur contribution pour rejeter les pélagiques au-delà des 3 milles marins. Voir en ( P.J ) "Rejets des Pélagiques".
Aujourd'hui, une des raisons de la surpêche dans le golf de Gascogne, c'est le non respect de la période de fraie.
Soles et bars péchés en période de fraie


Réaction de Patrice Lucine, président de la Fédération Aquitaine des poissonniers :
« Tout pêcheur qui se respecte sait que seulement 10 % des œufs arrivent à maturité, le reste servant à nourrir la chaîne alimentaire… » Pas besoin d'estimer la ressource pour dénoncer le carnage...
Une recommandation :Si vous n'avez pas visionner le film de Rupert Murray, n'hésitez pas à le regarder, même fractionné et à le partager avec vos contacts. C'est Alarmant !





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