Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


Si vous désirez recevoir les articles de presse associés aux différents topics de ce blog, vous pouvez les demander aux courriels suivants : rcapo@orange.fr et eric.capo@hotmail.fr

Pour vos recherches, nous vous conseillons l'utilisation de l'onglet "Recherchez"

dimanche 22 septembre 2013

28 mai 2013 : Le sable - Enquête sur une disparition

Le sable - Enquête sur une disparition
Ce soir, mardi 28 mai à 20h50, 74 min
Un reportage de Denis Delestrac.


Photo Arte

De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s'accélère
On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien.
L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable bombe écologique.
Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins.
Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d’étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable.
Disparition des poissons, impact aggravé de l’érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires … :
face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la "ruée vers le sable" s’est en réalité accélérée, sous l’égide de grandes entreprises multinationales et de mafias locales.

****
Sur France Inter en différé sur la "Tête au Carré" de Mathieu Vidard du mardi 28 mai 2013 avec le producteur Guillaume Rappeneau ainsi que le géologue Eric Chaumillon :
Eric Chaumillon

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire