PLASTIQUE : ALERTE AUX TOXIQUES
Bonjour à
tous,
Ce soir sur France 3,
un problème qui nous
concerne tous et plus particulièrement les générations
futures.
Le Comité de Vigilance de
Biscarrosse a très largement évoqué ce problème à l’occasion des conférence qui
ont lieu tous les ans au mois d’avril au cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage à
l’occasion des « Fêtes du Printemps » en partenariat avec l’Office du Tourisme
de Biscarrosse.
Lundi 06 décembre 2010
à 20 h 35
Dans :
Pièces à conviction
Magazine présentée par Élyse
Lucet
Aujourd'hui, le
plastique est en accusation : baisse de la fertilité, malformations génitales,
puberté précoce, cancers, obésité, troubles du comportement et même retards de
développement chez l'enfant. En France, l'utilisation de Bisphénol A dans la
fabrication des biberons est interdite depuis six mois...Mais si ce composant
est dangereux pour la santé, pourquoi ne pas étendre l'interdiction à tous les
emballages alimentaires ? Des études américaines et canadiennes ont détecté du
plastique dans les urines d'environ 90 % de la population !
Aucune étude de ce
type n'a encore été menée en France
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Plus de
80 substances chimiques dans nos assiettes
Le 01 décembre 2010 par
Sabine Casalonga
De nombreux résidus de pesticides ont été retrouvés dans
les fruits et légumes
Pour
lancer leur campagne « Environnement et Cancer », Générations futures et le
réseau européen Heal dévoilent les résultats d’une enquête sur la présence de
substances chimiques dans l’alimentation : 81 polluants, incluant des
cancérigènes et des perturbateurs endocriniens, retrouvés sur une journée. Les
ONG appellent à appliquer le principe de précaution et à modifier la
réglementation.
Le
menu du jour ? « 128 résidus chimiques provenant de 81 substances
différentes dont 42 cancérigènes possibles ou probables et 5 cancérigènes
avérés, ainsi que 37 perturbateurs endocriniens (PE) ». Tel est le résultat
de l’analyse des aliments d’un menu-type sur une journée, selon l’enquête « menus toxiques » menée
par l’association Générations futures (GF ex-MDRGF) et le réseau européen Heal
(Health & Environment Alliance), en partenariat avec le réseau Environnement
Santé (RES), le Cniid et le WWF France.
A
partir d’aliments non bio achetés dans plusieurs enseignes de supermarchés de la
région parisienne, entre juillet et septembre 2010, les ONG ont composé 4 repas
et un en-cas équilibrés, pour un enfant de 10 ans, en suivant les
recommandations officielles, soit 5 fruits et légumes, 3 produits laitiers et un
litre et demi d’eau (du robinet) en y ajoutant un chewing-gum. Et un certain
nombre de substances préoccupantes ont été analysées par des laboratoires
accrédités: plusieurs pesticides, des plastifiants dont le bisphénol-A (BPA) et
les phtalates, des retardateurs de flamme bromés (PBDE), des dioxines, furanes,
PCB et autres polluants organiques persistants (POP), ou encore des métaux
lourds. Le caractère cancérigène ou de perturbateur endocrinien a été déterminé
à partir des classements officiels de l’Union européenne, du Centre
international de recherche sur le cancer (Circ), de l’Agence de protection de
l’environnement (EPA) des Etats-Unis et de l’agence de
Californie.
Pesticides
et PCB sont les polluants les plus fréquemment retrouvés (44 résidus
respectivement), suivis par les dioxines/furanes (14 résidus) et les PBDE (12
résidus). Parmi les aliments les plus contaminés figurent les produits d’origine
animale, sans surprise, puisque leurs graisses accumulent certains polluants. Le
beurre contient ainsi des traces de 9 PCB, dont un cancérigène avéré, et de 6
dioxines/furane. Le steak haché (15 % mg), le lait entier et le fromage fondu
contiennent également entre 6 et 9 PCB chacun. Le thon de la salade mélangée du
repas de midi contient des traces de métaux, lourds dont 2 cancérigènes avérés
(arsenic et mercure), ainsi qu’1 PCB et 1 PBDE. Mais c’est le saumon du diner
qui bat tous les record avec 34 résidus différents (PCB, dioxine/furane, PBDE,
métaux lourds…), dont 4 cancérigènes avérés ! Des résidus de pesticides
interdits en France ont été détectés dans les fruits, légumes et céréales [tous
importés, ndlr] comme la pomme (Brésil), les tomates (Italie), le riz (Asie) ou
les haricots verts (Kenya). Sans surprise, l’eau du robinet n’est pas pure et
contient des traces de chloroforme (cancérigène possible),de nitrate et
d’atrazine (perturbateur endocrinien). Même le pain ne sort pas blanchi de
l’analyse avec la présence de pesticides. Enfin, l’utilisation d’une assiette
plastique réchauffée au micro-onde a révélé la présence de deux
phtalates.
«
Tous les résidus ont été retrouvés à des concentrations inférieures aux
limites réglementaires, explique François Veillerette, porte-parole de GF
. Ce qui nous préoccupe c’est l’effet additif des mélanges de substances, non
évalué à ce jour et absent des législations françaises et européennes ». Par
ailleurs, il reconnaît que ces résultats « n’ont pas une puissance
statistique suffisante pour être publiés dans un article scientifique »,
mais qu’ils ont un rôle illustratif de la problématique à l’instar « d’un
sondage ». Les marques des produits testés ne sont par ailleurs pas
mentionnées.
Si le
recours aux produits biologiques et la suppression des plastiques alimentaires
figurent au nombre des recommandations émises aux consommateurs, ces solutions
seraient insuffisantes. « C’est un problème complexe car il s’agit d’une
pollution généralisée de l’environnement », souligne François
Veillerette.
Face
à ce constat alarmant, les ONG demandent aux pouvoirs publics d’interdire les
pesticides cancérigènes (CMR 1 à 3) et perturbateurs endocriniens (1 et 2) ainsi
que les additifs cancérigènes possibles ou PE (1 ou 2), tels que le butyl
hydroxyanisole (BHA) présent dans le chewing-gum, et les plastiques alimentaires
contenant des phtalates et/ou du BPA.
Dans
le cadre de leur compagne « Environnement et cancer », les ONG demandent la
création d’un véritable volet Environnement dans le deuxième plan Cancer [voir
le JDLE] et la mise en
place du principe de précaution dans le deuxième plan national
Santé-environnement (PNSE2) via des actions sur les CMR 3 et les PE. « Ce
plan prévoit de réduire les émissions du formaldéhyde – un CMR1 - de seulement
30 %, c’est ridicule ! », affirme le porte-parole de GF. Ces demandes ont
été transmises aux ministères chargés de la santé et de l’environnement. «
Nous aimerions que soit mis autant de moyens pour traiter la pollution et ses
effets sur la santé que pour les vaccins contre la grippe A», tance
Serge Orru du WWF.
Source :
Journal de l’environnement http://www.journaldelenvironnement.net/article/plus-de-80-substances-chimiques-dans-nos-assiettes,20369?token=4c1637e95e14b4cda391e368895da7f5&xtor=EPR-9
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