LES
MAMIFERES MARINS VIENNENT MOURIR SUR NOS PLAGES…
Alexandre Dewez,
président du GEFMA
au cours d’une
autopsie d’un dauphin à CAPBRETON
avec Eric Capo
stagiaire
Photo prise en 2008
Ces mammifères marins viennent mourir dans
le Golf de Gascogne depuis de nombreuses années.
Bonjour,
Vous trouverez
en P.J
Un article du
Sud
Ouest du 24 avril 2010
signé par Emmanuelle Fère «L’autopsie d’un dauphin à
Saint-Jean-de-Luz
Un article du
Sud
Ouest du 14 janvier 2011
signé de l’AFP « 14 dauphins et marsouins morts s'échouent sur la côte entre
Lacanau et Biscarrosse
Un article
de Sud
Ouest du 17 janvier
2011 signé de Vincent Barros « Dauphin : La série
noire »
-
De Stéphanie
Raynaud et Julien Marchal « La pollution et ses effets sur les
cétacés »
Les
dangers pour les cétacés sont multiples, destructeurs, et sont principalement
les conséquences de l’irresponsabilité de l’Homme. Nous les menaçons au point
que certaines de leurs espèces sont en voie de
disparition.
Pollutions,
Industrie, Massacres, Captivité, Tueries lors des chasses aux dauphins pour
alimenter les Delphinariums, Prises aborigènes, Pollution sonore, Collisions,
Prises accessoires lors des pêches, Pêches intensives qui dépeuplent les océans
(déjà, dans certaines régions du monde les dauphins n’ont plus de quoi se
nourrir, ils doivent migrer, quitter des territoires qu’ils occupaient depuis
des générations et peuvent devenir agressifs à cause de la faim).
Site de la
Commission OSPAR : http://qsr2010.ospar.org/fr/index.html
A l’
occasion de la préparation de la conférence du 16 avril 2011 à Biscarrosse, il a
été demandé récemment au CRMM de La Rochelle de bien vouloir nous indiquer le
nombres de mammifères marins échoués sur notre littoral au cours de ces
dernières années ainsi que les causes de leur mortalité.
Vous trouverez
sur le site du CRMM de La Rochelle (Centre de Recherche des Mammifères Marins)
des informations utiles
« A noter que le nombre de mammifères marins
qui s’ échouent morts sur nos plages ne représentent que 11 à 22
% »
Quel est l’impact des
macro déchets sur les causes de leur mortalité ?
Un exemple : Le cas du
petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata) femelle d'une longueur de 3.97m
échoué mort sur la plage de Lestre en Normandie le 6 avril 2002 mérite d'être
rapporté. Lors de l'analyse de son contenu stomacal, le Groupe d'Etude des
Cétacés du Cotentin (http://perso.orange.fr/gecc/), et des
scientifiques de l'Université de Caen y ont identifié:
1 emballage de chips en plastique et aluminium, 2 sacs plastiques type supermarché anglais, 7 morceaux de sacs poubelle de diverses couleurs, dont un de 25 x 70 cm et un autre de 70x75cm), 7 sacs plastiques translucides (entiers et morceaux) dont un de 90 x 30 cm et un autre de 100 x 20 cm. 1 emballage de produit alimentaire...
Le tout représentait un poids humide d'environ 800g.
1 emballage de chips en plastique et aluminium, 2 sacs plastiques type supermarché anglais, 7 morceaux de sacs poubelle de diverses couleurs, dont un de 25 x 70 cm et un autre de 70x75cm), 7 sacs plastiques translucides (entiers et morceaux) dont un de 90 x 30 cm et un autre de 100 x 20 cm. 1 emballage de produit alimentaire...
Le tout représentait un poids humide d'environ 800g.
****************
14
janvier 2011 19h10 | Par SudOuest.fr
avec l’ AFP
14
dauphins et marsouins morts s'échouent sur la côte entre Lacanau et Biscarrosse
Trois
dépouilles de dauphins ont été ramenées à La Rochelle pour "autopsie afin de
déterminer les causes de leur mort".
(Photo
d'archives Sud Ouest sur une plage en Gironde)
Quatorze
cadavres de dauphins et marsouins ont été retrouvés ces derniers jours sur la
côte atlantique entre Lacanau (Gironde) et Biscarosse
(Landes), a
indiqué le Centre de recherche des mammifères marins de La Rochelle alors que
débute la saison des échouages.
Les
dépouilles de onze cétacés ont été découvertes sur la plage entre Lacanau et Le Porge
(Gironde), dont trois ont été ramenées jeudi à La Rochelle pour
"autopsie afin de déterminer les causes de leur mort et de recueillir des
éléments pour mieux connaître ces mammifères", a expliqué Willy Dabin, ingénieur
du Centre de recherche chargé de l'exploitation des échouages.
En outre, trois marsouins ont été retrouvés vendredi près du centre d'essais des Landes, un site militaire à Biscarosse, et devaient être ramenés à La Rochelle. "On s'attend à de nouvelles apparitions du fait des vents continus de secteur ouest depuis une semaine", a précisé Willy Dabin.
Parmi les mammifères découverts, des dauphins communs du plateau continental mais aussi deux dauphins bleus et blancs océaniques, tous de moins de 2,10 mètres. Ils sont morts en mer il y a dix à quinze jours.
Jusqu'à 200 à 300 dauphins peuvent ainsi être retrouvés sur les côtes atlantiques pendant les quelques semaines d'une saison d'échouage, qui dure en général de mi-janvier à mi-avril.Mais une faible part des cétacés morts en mer s'échoue, a précisé M. Dabin, selon lequel une étude sur des cadavres bagués a montré que seules 11% à 22% des dépouilles étaient revenues sur les côtes.
La mortalité de ces cétacés est naturelle ou liée aux activités humaines, comme des collisions avec des bateaux ou des infrastructures côtières ou encore les captures accidentelles de certaines pêcheries, a-t-il précisé.
"Nous travaillons avec la profession (des pêcheurs) sur des programmes de suivi afin de limiter l'impact (de leur activité) sur cette population protégée", a ajouté Willy Dabin, qui insiste sur le "climat de confiance" établi avec les pêcheurs
En outre, trois marsouins ont été retrouvés vendredi près du centre d'essais des Landes, un site militaire à Biscarosse, et devaient être ramenés à La Rochelle. "On s'attend à de nouvelles apparitions du fait des vents continus de secteur ouest depuis une semaine", a précisé Willy Dabin.
Parmi les mammifères découverts, des dauphins communs du plateau continental mais aussi deux dauphins bleus et blancs océaniques, tous de moins de 2,10 mètres. Ils sont morts en mer il y a dix à quinze jours.
Jusqu'à 200 à 300 dauphins peuvent ainsi être retrouvés sur les côtes atlantiques pendant les quelques semaines d'une saison d'échouage, qui dure en général de mi-janvier à mi-avril.Mais une faible part des cétacés morts en mer s'échoue, a précisé M. Dabin, selon lequel une étude sur des cadavres bagués a montré que seules 11% à 22% des dépouilles étaient revenues sur les côtes.
La mortalité de ces cétacés est naturelle ou liée aux activités humaines, comme des collisions avec des bateaux ou des infrastructures côtières ou encore les captures accidentelles de certaines pêcheries, a-t-il précisé.
"Nous travaillons avec la profession (des pêcheurs) sur des programmes de suivi afin de limiter l'impact (de leur activité) sur cette population protégée", a ajouté Willy Dabin, qui insiste sur le "climat de confiance" établi avec les pêcheurs
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