LES
MACRO DECHETS
NOTRE
PLANETE EST AU ¾ RECOUVERTE DE MERS
Toutes
pollutions ou quelles soient nous concernent,
en
effet la plus part des Océans et des Mers communiquent entre
eux
.
Rejets en mer > Macro déchets
> Quelles nuisances
engendrent-ils ?
Les nuisances occasionnées par la
présence de macro-déchets sur le littoral sont de quatre types : nuisances
écologiques, nuisances sur la population humaine, nuisances sur les activités
humaines.
Nuisances écologiques
La présence en mer de déchets, en particulier ceux composés de matière synthétique résistant à la biodégradation, présente des dangers pour la faune.
Les grands organismes marins peuvent être victimes d'étouffements à cause de résidus de matériel de pêche tels que les filets ou les lignes sur lesquelles sont fixées les hameçons. Les animaux emmêlés meurent des suites de l'infection de leurs blessures, de faim, ou de l'attaque de prédateurs du fait de leur moins grande mobilité. Même sans provoquer la mort de l'animal, les filets empêchent les animaux de se nourrir, de plonger ou d'aller respirer en surface correctement.
En plus de ces étranglements, certains objets en plastique sont susceptibles d'être avalés par des tortues, occasionnant la mort par occlusion intestinale.
Outre ces impacts négatifs, les débris marins peuvent être utilisés ou colonisés par certains organismes marins et donc constituer de nouvelles niches écologiques. Néanmoins cet aspect peut paraître insignifiant au regard des risques qu'engendre l'existence de détritus de toutes sortes, notamment ceux présentant un risque chimique ou bactériologique (fûts, bidons, ...).
Nuisances écologiques
La présence en mer de déchets, en particulier ceux composés de matière synthétique résistant à la biodégradation, présente des dangers pour la faune.
Les grands organismes marins peuvent être victimes d'étouffements à cause de résidus de matériel de pêche tels que les filets ou les lignes sur lesquelles sont fixées les hameçons. Les animaux emmêlés meurent des suites de l'infection de leurs blessures, de faim, ou de l'attaque de prédateurs du fait de leur moins grande mobilité. Même sans provoquer la mort de l'animal, les filets empêchent les animaux de se nourrir, de plonger ou d'aller respirer en surface correctement.
En plus de ces étranglements, certains objets en plastique sont susceptibles d'être avalés par des tortues, occasionnant la mort par occlusion intestinale.
Outre ces impacts négatifs, les débris marins peuvent être utilisés ou colonisés par certains organismes marins et donc constituer de nouvelles niches écologiques. Néanmoins cet aspect peut paraître insignifiant au regard des risques qu'engendre l'existence de détritus de toutes sortes, notamment ceux présentant un risque chimique ou bactériologique (fûts, bidons, ...).
Exemples de nuisances occasionnées par les macro déchets
sur la faune (Source Environnement Canada)
Nuisances sur la population humaine
Pour les communes littorales, les déchets échoués sur le littoral constituent une nuisance principalement esthétique et portent préjudice à l'image du site.
Un littoral jonché de déchets de toutes sortes porte bien évidemment préjudice à l'image du site, d'autant plus que les touristes sont particulièrement sensibles à la qualité de leurs lieux de vacances. Les conséquences sur la fréquentation touristique sont donc importantes, ce dont les collectivités ont bien conscience, comme le prouve le succès de l'opération "Pavillon bleu d'Europe".
Nuisances occasionnées par la pollution
des macro déchets (Source Cedre)
(cliquer pour agrandir)
Les déchets comme les tessons de
bouteilles, les seringues ou les morceaux de ferraille entraînent en outre des
risques de blessures pour la population fréquentant les plages, en particulier
pour les enfants. D'autre part la décomposition des déchets organiques
alimentaires ou naturels engendre des odeurs désagréables, amplifiées par la
chaleur estivale, et favorise la prolifération d'insectes
nuisibles.Nuisances sur les activités humaines
Les déchets flottants peuvent constituer une gêne importante pour la baignade et la navigation.
Les déchets plus encombrants présentent des risques pour la navigation en cas de collision ou d'enroulement dans l'hélice.
Au Japon, une étude basée sur l'assurance pour les navires de pêche de plus de 1000 tonnes de jauge brute a fait apparaître qu'en 1985 les dommages et les pertes entraînés par la collision avec des déchets flottants, la prise dans les hélices. ont coûté les deux tiers, soit 4,4 millions des 6,6 millions de yens (environ 290 000 francs) de dommages payés cette année là par les assurances à la flotte.
La présence en grandes quantités de déchets flottants peut obliger les pêcheurs à changer de zone de pêche car leurs lignes ou leurs filets les accrochent.
Les algues échouées en grandes quantités gênent les baigneurs surtout par leur nature gluante, mais elles peuvent aussi recouvrir les corps morts ou les plongeoirs au risque de les rendre glissants. Elles peuvent par ailleurs colmater les crépines des circuits de refroidissement des bateaux, ce qui engendre parfois de graves dommages pour les moteurs. Ceci se produit notamment quand des plaisanciers non sensibilisés au problème accostent sans méfiance dans des sites où les algues prolifèrent.
Les déchets flottants peuvent constituer une gêne importante pour la baignade et la navigation.
Les déchets plus encombrants présentent des risques pour la navigation en cas de collision ou d'enroulement dans l'hélice.
Au Japon, une étude basée sur l'assurance pour les navires de pêche de plus de 1000 tonnes de jauge brute a fait apparaître qu'en 1985 les dommages et les pertes entraînés par la collision avec des déchets flottants, la prise dans les hélices. ont coûté les deux tiers, soit 4,4 millions des 6,6 millions de yens (environ 290 000 francs) de dommages payés cette année là par les assurances à la flotte.
La présence en grandes quantités de déchets flottants peut obliger les pêcheurs à changer de zone de pêche car leurs lignes ou leurs filets les accrochent.
Les algues échouées en grandes quantités gênent les baigneurs surtout par leur nature gluante, mais elles peuvent aussi recouvrir les corps morts ou les plongeoirs au risque de les rendre glissants. Elles peuvent par ailleurs colmater les crépines des circuits de refroidissement des bateaux, ce qui engendre parfois de graves dommages pour les moteurs. Ceci se produit notamment quand des plaisanciers non sensibilisés au problème accostent sans méfiance dans des sites où les algues prolifèrent.
Lien
Dernière mise à jour : 29/10/02
******
Les
glaneurs de Nairobi
C’est l’une des plus impressionnantes
décharges sauvages d’Afrique, l’un des sites les plus pollués de la planète,
aussi. Dandora est à quelques minutes à peine de Nairobi, au Kenya, et à des
kilomètres de l’image de rêve des safaris. Les déchets de la ville s’y entassent
pêle-mêle depuis les années 70. Ici les hommes, les femmes et les enfants
passent leurs journées à creuser ces montagnes de déchets pour trouver quelque
chose à vendre ou quelque chose à manger, dans les restes des avions ou des
hôtels pour touristes. Ramasser des centaines de sacs en plastique leur rapporte
quelques dizaines de centimes d’euros par jour et ils sont des milliers à en
vivre dans les bidonvilles alentour, bravant les fumées toxiques et le gang de
la décharge.
********
Photos transmises par Gilles
Dusoeuvoir, président du Surf Casting Club de
Biscarrosse
Une
poubelle parmi tant d’autres….
La rapide urbanisation et l'industrialisation ont
transformé le fleuve Citarum en véritable poubelle
C'est en Indonésie, à l'ouest de l'île de Java que se
trouve le fleuve le plus contaminé du monde
Mais combien de temps encore la Terre va-t-elle pouvoir
supporter notre évolution, notre croissance, notre inconscience et notre
négligence ?
Tous ces détritus
vont à la mer...
En contaminant tout ce qui se trouve sur son
passage....
Bien entendu cet exemple n’est pas
unique
***************
Que deviendront nos macro
déchets et leurs micro particules?
Pour en
savoir plus : http://blogue.sciencepresse.qc.ca/culture/item/700
« Il
semblerait qu’à ce jour aucune étude scientifique n’a été réalisée sur l’impact
des microparticules issus des macro déchets sur le phytoplancton, la faune
marine et la santé humaine »
Rappel : L'Ifremer estime à
540 millions de tonnes les déchets présents dans les fonds marins
européens.
La mer méditerranée en a recueilli 300 millions, la mer du Nord 150 millions, le Golfe de Gascogne 50 millions, et l'Adriatique 40 millions.
La mer méditerranée en a recueilli 300 millions, la mer du Nord 150 millions, le Golfe de Gascogne 50 millions, et l'Adriatique 40 millions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire