Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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mercredi 11 septembre 2013

5 mai 2010 : Compte rendu de la Conférence

Compte rendu de la conférence
« En finir avec les rejets polluants en Mer »
du 24 avril 2010 au cinéma Atlantic de Biscarrosse-Plage

Sur la photo :
Docteur Annie Sasco, Hervé Delrieu FGL, Alain Dudon, maire de Biscarrosse, Docteur Philippe Garrigues
- Le docteur Philippe Garrigues propose en (P.J ) un diaporama de présentation de sa conférence.
- Mme Françoise Lafaye chargée de mission dans le cadre du « Programme de Recherche OSQUAR » a réalisé un enregistrement sonore de la conférence que vous pouvez écouter dans son intégralité sur le site :

- Egalement sur FGL des informations et commentaires : http://www.frequencegrandslacs.fr/actualites.php
- Un article du Sud Ouest Landes du 28 avril 2010 (en P.J) par Axel Franck
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Poubelle marine
Le Comité de vigilance a organisé une conférence sur les rejets polluants en mer

Le wharf de la Salie déverse dans l'océan de 60 à 70 000 mètres cubes par jour d'effluents traités du bassin d'Arcachon, à quelques kilomètres de Biscarrosse. photo a. f.

 «C'est une belle journée, mais on va se préoccuper un peu de l'environnement et de l'océan avant d'en profiter », a ironisé Alain Dudon, en préambule à la conférence organisée par le Comité de vigilance à Biscarrosse le 24 avril. Fil conducteur : les rejets polluants en mer. Le conseiller général et maire de la ville est aussi le président de ce comité, qui rassemble élus et associations et entend préserver la qualité des eaux de baignade et le milieu marin. Depuis 2003 et l'épisode douloureux du naufrage du « Prestige », il mène des actions pour sensibiliser le public et alerter les décideurs.

« C'est important d'ouvrir un débat, a poursuivi Alain Dudon. Sur la qualité de l'eau, comme à Biscarrosse où les rejets en mer de 60 à 70 000 mètres cubes par jour d'effluents traités du bassin d'Arcachon, au wharf de la Salie, posent question. Si l'on dispose de mesures bactériologiques précises, on attend des résultats sur les composants chimiques. »
http://memorix.sdv.fr/5/UNKNOWN/1054833897/Position1/default/empty.gif/5566704170306a6f6e76414143675434?landes,mer,biscarrosse,40600,environnement
« Elles n'épurent pas tout »
Ces inquiétudes sont confortées par les propos de Philippe Garrigues, directeur de recherche au CNRS à l'Institut des sciences moléculaires. « Beaucoup de produits chimiques passent à travers les processus de dégradation des stations d'épuration, elles n'épurent pas tout ». Il fait ici référence aux résultats du programme Amperes, lancé en 2006 par Suez Environnement et le Cemagref. La pollution chimique transite aussi par les bassins versants et finit en milieu marin avec des composés toxiques venant de l'industrie, l'agriculture, mais aussi d'origine domestique. À cela, on peut ajouter une pollution d'origine biologique, eutrophisation, algues toxiques, avant d'aborder celles accidentelles des marées noires - le « Prestige » ou l'« Erika » sur nos côtes - et les dégazages sauvages. Tout aussi préoccupants, les macrodéchets que l'on retrouve entre la surface de l'océan et 200 mètres de profondeur. « Un problème environnemental majeur », selon Philippe Garrigues. Une étude anglaise de la Marine Conservation Society les estime à 50 millions de tonnes dans le golfe de Gascogne constitués de 60 à 85 % par des plastiques.
Ces déchets que l'on retrouve sur le littoral sont de provenances diverses : 20 % de pertes ou rejets directs en mer et 80 % des bassins versants continentaux.
Un rôle majeur à jouer
Face à cette situation, des mesures existent déjà comme l'interdiction des pétroliers à simple coque depuis 2005, la création d'une Agence européenne de la sécurité maritime, la convention Marpol ou les objectifs fixés par le Grenelle de la mer. Une directive-cadre en Europe concerne toutes les activités terrestres susceptibles de polluer la mer et la directive Reach permettra de mieux réguler la production des substances chimiques. Des avancées, « mais il n'est pas toujours facile de faire bouger les décideurs », a confié Philippe Garrigues.
Dans ce combat pour l'environnement, « les politiques ont un rôle majeur à jouer et il n'est pas lié à une couleur particulière », a expliqué Annie Sasco, cancérologue à l'Inserm, venue présenter les résultats de ses recherches sur le lien entre cancer et environnement, avant de s'envoler pour le Canada. Elle y sera entendue à la Chambre des communes qui s'apprête à légiférer sur le secteur « du sans-fil ». Un sujet encore « tabou » il y a quelques années.
Le Comité de vigilance de Biscarrosse a monté une exposition de photos et d'articles de journaux, à la galerie Pombal, qui retrace ses actions en faveur de la qualité du milieu marin, intitulée « Plaidoyer pour un océan propre ». À voir jusqu'au vendredi 30 avril de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures. 

Nota : Le docteur Annie Sasco, précise qu’ elle n’est pas cancérologue mais Docteur en médecine, Docteur es Sciences Directrice de l’Equipe d’Epidémiologie pour la Prévention du Cancer à l’ INSERM, Université Victor Segalen Bordeaux 2

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