Préambule

René CAPO à été coordinateur du comité de vigilance de Biscarrosse depuis sa création en 2001 jusqu'en 2014 ainsi que du collectif Aquitain contre les rejets en mer (2005-2006).

Il est également l'un des membres fondateurs de l'Association pour la Défense, la Recherche et les Études Marines de la Côte d'Aquitaine (ADREMCA) en 1979.


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jeudi 12 septembre 2013

09 août 2010 : La Marée Noire du Golf du Mexique

Le Littoral Aquitain est-il concerné par la Marée noire du Golf du Mexique ?

Si vous souhaitez complémenter votre information sur la Marée Noire du Golf du Mexique, vous pouvez consulter :
Le diaporama Deepwater Horizon (en P.J)
L’article de J-D Renard du Sud Ouest Dimanche du 13 juin 2010 « Le grand voyage marin du goudron Louisianais »
Le point de vue d’Isodore Plantey du Bassin d’Arcachon qui vit actuellement au Mexique face à la marée noire (en P.J)
http://news.nationalgeographic.com/news/2010/05/100504-science-environment-gulf-oil-spill-loop-current-florida/
 L’Emission du vendredi 6 août 2010 sur France 5 « C DANS L’AIR » - Marée noire : la fin du cauchemar ?
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PLATEFORME DE FORAGE DEEPWATER HORIZON


Plus de trois mois après l’explosion de la plate-forme dans le golfe du Mexique, BP affirme avoir scellé définitivement le puits de pétrole. Reste à faire le bilan sur les conséquences écologiques et économiques des 780 millions de litres de brut qui se sont écoulés.
British Petroleum (BP) - qui a décliné l’invitation à participer à l’émission en plateau - a clos favorablement, dans la nuit du 5 au 6 août 2010, l’opération Static Kill, en cimentant le puits Macondo, qui déversait des litres de brut dans le golfe du Mexique.
Cette étape n’est que la première, et sera suivie de l’opération Bottom Kill, soit le forage et la mise en service, d’ici la fin du mois, de deux puits de secours pour permettre le colmatage définitif par injection de boues de forage par le dessous, pour contenir le pétrole dans son réservoir naturel.
Depuis l’explosion de la plate-forme Deep Water Horizon, le 20 avril, quelque 4,9 millions de barils de brut se sont échappés, dont 127 millions de litres ont pu être récupérés. Si près d’un cinquième des 253 plages de Louisiane, Alabama, Mississippi et Floride ont été fermées ou fait l’objet d’un avis de mauvaise qualité de l’eau, le pétrole qui s’est écoulé reste en grande partie invisible. Les experts s’interrogent sur cette absence : a-t-il été dégradé par des micro-organismes, avec l’aide des dispersants répandus, ou stagne-t-il dans les profondeurs océaniques ?
Après les polémiques sur le terrain, c’est devant la justice que BP s’apprête à jouer sa crédibilité. Selon l’importance de la responsabilité qui lui incombera, le pétrolier devrait se voir contraint de payer entre 800 à 3 250 euros d’amende par barils déversés et non récupérés. Le groupe a d’ailleurs annoncé avoir constitué une enveloppe de 15 milliards d’euros de provisions pour couvrir les frais judiciaires liés à ce qui s’avère être la pire catastrophe accidentelle de l’histoire de l’industrie pétrolière.
Un crédit qui s’ajoute aux 25 milliards d’euros estimés à ce jour en dédommagements et nettoyage. Et ce, alors que le groupe a accusé une perte de 13 milliards d’euros entre avril et juin, même s’il enregistre un bénéfice de 5 milliards de dollars hors marée noire. Une situation qui le pousse à réclamer leurs parts à ses partenaires (japonais et américain) dans la gestion du puits offshore.
Si, outre-Atlantique, BP est la cible de vives critiques depuis le début de la marée noire, c’est l’administration américaine, et surtout le président, qui pourrait avoir le plus de mal à s’en relever. Après une réaction jugée trop tardive, et malgré de nombreuses visites de Barack Obama sur les côtes du golfe du Mexique, les Américains restent sceptiques.

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